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25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 22:08

Déclaration du Prince Louis

25 août, fête de Saint Louis.

En cette année de commémoration de la naissance du grand roi né en 1214, elle ne peut passer inaperçue ni nous laisser indifférent car l'image du roi nous ramène immanquablement à la Terre Sainte qui a tenu une grande place dans sa vie de souverain, de souverain chrétien. Or huit siècles après, cette terre se trouve toujours en guerre avec son lot de victimes et de drames vécus au quotidien par une des plus vieilles populations chrétiennes de la terre.

Nous assistons à une véritable persécution qu'il faut dénoncer comme crime contre l'humanité. Les Chrétiens d'Irak qui étaient 1,5 millions il y a une trentaine d'années sont moins de 400 000. Le combat est celui, une nouvelle fois de David contre Goliath, des petits contre les géants. Mais les géants de nos jours sont armés puissamment et non moins puissamment fanatisés. Les moyens de résister sont faibles. Pourtant ne faut-il pas tout faire pour que ces Chrétiens demeurent sur leur terre ? Ils y vivent depuis toujours, depuis le début de l'ère chrétienne, c'est-à-dire bien avant que l'Islam n'y soit venu.

Saint Louis le saint de la justice, du bien commun et de la famille, est aussi celui d'un dialogue méditerranéen. S'il est plus que connu en France où les cérémonies organisées à l'occasion du 8ème centenaire de sa naissance et de son baptême sont nombreuses, il l'est aussi de la Tunisie à l'Égypte en passant par Chypre et il est encore largement honoré au Liban.

Saint Louis, le premier, accorda la protection de la France aux peuples chrétiens d'Orient. Depuis, de François Ier à Napoléon III tous les souverains honorèrent cette promesse. La République n'y fut pas insensible même si parfois sa position manque de vigueur. Toutefois la voix de la France n'est plus aussi forte qu'auparavant et beaucoup de « bruits de fond » empêchent qu'elle soit bien audible. Ces peuples martyrs manquent de protecteurs.

Pourtant la situation des Chrétiens d'Orient demande à ce que l'on parle en leur nom. Le Pape François l'a fait fermement et courageusement il y a quelques jours. Plusieurs évêques et cardinaux français sont partis sur le terrain et ont montré par l'exemple et la prière que les Chrétiens d'Occident, que les fils de Saint Louis étaient à leur côté. Mais cette présence, ces prières doivent être soutenues et amplifiées. C'est à nous, nations chrétiennes dans un monde plus ou moins préservé, de rappeler qu'il y a des valeurs essentielles avec lesquelles les politiques ne peuvent transiger. Celles de la vie tout d'abord, de la vie respectée de la conception à la mort ; celles, ensuite, d'une société sachant s'élever au-dessus des seuls matérialismes et hédonismes comme vient encore de la rappeler le Pape François à Séoul ; celles, enfin, du respect mutuel entre croyants.

Le message chrétien dont la France a longtemps été le porte-parole est celui de la primauté du droit sur la force. La force du conquérant ne peut rien contre les droits de ceux qui ont toujours été là et qui se sont toujours reconnus comme chrétiens.

Cette présence chrétienne dans le cœur du Moyen-Orient, dans le berceau de la civilisation née en Mésopotamie, est une richesse pour toute l'humanité. Que serait celle-ci si l'uniformité régnait, si l'uniformité de la brutalité régnait ? Le message de Saint-Louis encourage à préserver cette richesse. Lui qui savait pardonner à ses ennemis, et a toujours mis toute son énergie en avant pour que la chrétienté puisse vivre sur la Terre Sainte. C'est la vigueur de sa foi et de ses vertus de chrétien qui ont fait que même prisonnier, ses ennemis l'ont estimé. C'est ainsi qu'il est saint et que huit siècles après il est toujours honoré.

Aîné des descendants de Saint Louis, je lance donc un appel en faveur des chrétiens du Moyen-Orient afin que la paix leur soit donnée, afin qu'ils puissent vivre sur leur terre et continuer à témoigner qu'au-delà de la violence des hommes, il y a place pour la charité, la justice, le droit. C'est cela la paix de Dieu. Le message malgré les siècles demeure. Le Pape François le prêche partout dans le monde. Il appartient à tous les hommes de bonne volonté de le diffuser et de faire vivre ces valeurs en redonnant du sens à leur vie. Pour les Chrétiens d'Orient, face aux persécutions et à l'exil forcé, il y a urgence. Telle est la prière que nous pouvons adresser à Dieu, par l'intercession de Saint-Louis en sa fête le 25 aout.

Louis, duc d'Anjou, Aout 2014.

Le GRIPP soutient entièrement cette déclaration du Prince Louis. Nous comprenons aussi que, dans sa position de successeur du roi de France, il soit tenu à une certaine réserve. Rappelons en effet que, depuis la 3ème république, la constitution française interdit toute propagande en faveur du retour de la monarchie. C'est donc à nous de compléter sa déclaration en rappelant que ce sont les USA, et derrière eux Israël, qui ont armé les combattants de l'EIIL. C'est donc bien une guerre entre chrétiens, sionistes et musulmans.

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15 août 2014 5 15 /08 /août /2014 06:03

Nous reproduisons ici un texte publié sur le site du Salon Beige qui, mieux qu’un long discours, illustre ce qu’était la relation du pouvoir royal à Dieu du temps de la monarchie.

Consécration de la France à la Sainte Vierge

« Louis, par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut.

Dieu, qui élève les rois au trône de leur grandeur, non content de nous avoir donné l'esprit qu'il départ à tous les princes de la terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin si spécial et de notre personne et de notre Etat, que nous ne pouvons considérer le bonheur du cours de notre règne sans y voir autant d'effets merveilleux de sa bonté que d'accidents qui pouvaient nous perdre.

Lorsque nous sommes entré au gouvernement de cette couronne, la faiblesse de notre âge donna sujet à quelques mauvais esprits d'en troubler la tranquillité ; mais cette main divine soutint avec tant de force la justice de notre cause que l'on vit en même temps la naissance et la fin de ces pernicieux desseins. En divers autres temps, l'artifice des hommes et la malice du démon ayant suscité et fomenté des divisions non moins dangereuses pour notre couronne que préjudiciables à notre maison, il lui a plu en détourner le mal avec autant de douceur que de justice.

La rébellion de l'hérésie ayant aussi formé un parti dans l'Etat, qui n'avait d'autre but que de partager notre autorité, il s'est servi de nous pour en abattre l'orgueil, et a permis que nous ayons relevé ses saints autels, en tous les lieux où la violence de cet injuste parti en avait ôté les marques.

Quand nous avons entrepris la protection de nos alliés, il a donné des succès si heureux à nos armes qu'à la vue de toute l'Europe, contre l'espérance de tout le monde, nous les avons rétablis en la possession de leurs Etats dont ils avaient été dépouillés.

Si les plus grandes forces des ennemis de cette couronne se sont ralliées pour conspirer sa ruine, il a confondu leurs ambitieux desseins, pour faire voir à toutes les nations que, comme sa Providence a fondé cet Etat, sa bonté le conserve, et sa puissance le défend.

Tant de grâces si évidentes font que pour n'en différer pas la reconnaissance, sans attendre la paix, qui nous viendra de la même main dont nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur pour en faire sentir les fruits aux peuples qui nous sont commis, nous avons cru être obligés, nous prosternant aux pieds de sa majesté divine que nous adorons en trois personnes, à ceux de la Sainte Vierge et de la sacrée croix, où nous vénérons l'accomplissement des mystères de notre Rédemption par la vie et la mort du Fils de Dieu en notre chair, de " nous consacrer à la grandeur de Dieu " par son Fils rabaissé jusqu'à nous et à ce Fils par sa mère élevée jusqu'à lui ; en la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et tous nos sujets pour obtenir par ce moyen celle de la Sainte Trinité, par son intercession et de toute la cour céleste par son autorité et exemple, nos mains n'étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de le porter, les rendront hosties agréables, et c'est chose bien raisonnable qu'ayant été médiatrice de ces bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces.

A ces causes, nous avons déclaré et déclarons que, prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et défendre avec tant de soin ce royaume contre l'effort de tous ses ennemis, que, soit qu'il souffre le fléau de la guerre, ou jouisse de la douceur de la paix que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire. Et afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés à ce sujet, pour monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, nous ferons construire de nouveau le grand autel de l'église cathédrale de Paris, avec une image de la Vierge qui tienne entre ses bras celle de son précieux Fils descendu de la croix ; nous serons représentés aux pieds du Fils et de la Mère, comme leur offrant notre couronne et notre sceptre.

Nous admonestons le sieur Archevêque de Paris, et néanmoins lui enjoignons, que tous les ans, le jour et fête de l'Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente déclaration à la grand'messe qui se dira en son Eglise cathédrale, et qu'après les Vêpres dudit jour, il soit fait une procession en ladite église, à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines, et le corps de la ville, avec pareille cérémonie que celle qui s'observe aux processions générales plus solennelles. Ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises tant paroissiales, que celles des monastères de ladite ville et faubourgs ; et en toutes les villes, bourgs et villages dudit diocèse de Paris.

Exhortons pareillement tous les Archevêques et Evêques de notre royaume, et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales, et autres églises de leurs diocèses ; entendant qu'à ladite cérémonie les Cours de Parlement, et autres compagnies souveraines, et les principaux officiers des villes y soient présents. Et d'autant qu'il y a plusieurs églises épiscopales qui ne sont point dédiées à la Vierge, nous exhortons lesdits archevêques et évêques en ce cas, de lui dédier la principale chapelle desdites églises, pour y être faite ladite cérémonie ; et d'y élever un autel avec un ornement convenable à une action si célèbre, et d'admonester tous nos peuples d'avoir une dévotion toute particulière à la Vierge, d'implorer en ce jour sa protection, afin que, sous une si puissante patronne, notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses ennemis, qu'il jouisse longuement d'une bonne paix ; que Dieu y soit servi et révéré si saintement que nous et nos sujets puissions arriver heureusement à la dernière fin pour laquelle nous avons tous été créés ; car tel est notre bon plaisir.

Donné à Saint-Germain-en-Laye, le dixième jour de février, l'an de grâce mil-six-cent-trente-huit, et de notre règne le vingt-huitième.

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 18:00

La révolution française a permis l’accession au pouvoir des dynasties bourgeoises qui sont celles qui dirigent la France aujourd’hui, sous couvert d’étiquettes de droite ou de gauche[1]. Comment en est-on arrivé là ?

Un groupe social émerge lors de la révolution : le monde des gens de loi et de justice. La vénalité des charges, du temps de Louis XV et Louis XVI, avait contribué à les constituer en corps spécifique.

Sur les 580 délégués du Tiers État, il n’y avait aucun représentant des agriculteurs ni des artisans. Ce groupe social s’est arrangé pour parler « au nom du peuple ».

Dans les assemblées nouvelles qu’il a impulsées, il s’est réservé les deux tiers des sièges. Puis il a gouverné en annulant, par une série de coups d’Etat, les élections qui lui étaient hostiles.

Ensuite ses membres se sont mis à « faire des affaires ». Pour cela, ils se sont acoquinés avec divers banquiers, dont des banquiers suisses. Puis ce groupe social instaure la Banque de France dont les banquiers sont actionnaires, avec des fonds propres prélevés sur les fonds de l’Etat.

La situation économique étant instable, le groupe se met en recherche d’une personne pouvant les représenter : il trouve Bonaparte et l’installe au pouvoir en fomentant un coup d’Etat. Celui-ci, une fois en place, doit lutter contre ceux qui l’ont promu pour assurer son autonomie, ce qu’il n’obtient que partiellement.

Bonaparte, devenu Napoléon, tenta de mener une politique de réconciliation nationale, mais, par peur d’un accord entre Bonaparte et les Bourbons, le groupe social pousse celui-ci à consolider son pouvoir jusqu’à établir un empire héréditaire. Pour le couper des Bourbons, il manœuvre pour provoquer l’assassinat du duc d’Enghien.

La guerre fut la solution de facilité pour camoufler les difficultés intérieures.

En échange de la « promotion » de Bonaparte, celui-ci est obligé « d’arroser » ses « bienfaiteurs ». D’où de nombreuses concessions de biens publics (canaux, mines,…) attribués de manière définitive à cette nouvelle bourgeoisie. Une politique de subventions et de protectionnisme est imposée à Napoléon, qui donne l’habitude à cette bourgeoisie de travailler sous la protection de l’Etat. Un protectionnisme que Napoléon jugeait nécessaire pour contrer l’Angleterre.

Voilà, en résumé, comment un groupe social s’est accaparé les rennes de l’Etat et comment il a mis en place les mécanismes lui permettant de s’enrichir sur le dos des Français. Et cela dure encore…

Il faut remonter maintenant plus loin dans l’histoire.

Plusieurs vagues de contestation du pouvoir royal apparaissent au fil du temps. Il y a tout d’abord l’apparition du protestantisme, qui se construit en mettant en exergue certaines dérives de l’Eglise catholique. Puis apparaît le mouvement janséniste, mouvement de réforme morale lequel, derrière des discussions de dogme, visait surtout à censurer et à combattre les légèretés de mœurs de l’aristocratie, et aussi la prééminence sociale de celle-ci. Le monde des gens de loi et de justice, irrité des dédains de la noblesse de cour, saisit l’occasion pour en devenir l’animateur.

Condamnés par l’Eglise, les jansénistes étaient tout naturellement devenus les alliés des protestants, eux aussi persécutés. Leur effort conjoint avait, dans une grande mesure, soutenu, inspiré même, l’anticléricalisme voltairien, puis les encyclopédistes du « Siècle des Lumières ». Sans oublier le fait que ce groupe social était infiltré par la franc-maçonnerie, condamnée comme hérésie par l’Eglise.

En arrière plan du conflit politique, c’est donc bien un affrontement entre le christianisme et des forces qui veulent le détruire.

Voyons maintenant la situation internationale.

Derrière Obama, il y a des groupes de pression qui lui imposent sa politique. Les trois les plus influents sont, par ordre décroissant :

  1. Un groupe pro-israélien, dont le sigle est AIPAC ;
  2. La finance internationale ;
  3. Le lobby militaro-industriel qui, la plupart du temps, trouve avantage à s’aligner sur les deux autres.

Il est facile d’en conclure que la politique américaine est dictée par Israël, donc par les sionistes.

Mais ces sionistes, qui sont-ils et que veulent-ils ?

Revenons 2000 ans en arrière. Les pharisiens viennent de perdre la guerre : c’est le Christ qui a gagné et le christianisme s’étend comme une traînée de poudre dans tout le bassin méditerranéen. Alors ils se disent : « allons-nous baisser les bras et abandonner le combat ? ». La réponse est évidente : ils décident de s’organiser pour détruire le christianisme. Il faut pour cela entretenir le rituel juif et asseoir la cohésion du peuple juif avec un outil plus puissant que la Torah : le Talmud. C’est ce qui explique que le peuple juif est le seul exemple dans l’histoire d’un peuple qui, ayant vécu la dispersion, n’a pas été assimilé mais a continué à exister en tant que peuple.

Que veut le camp des pharisiens (leurs descendants) ? Ils veulent mettre en place un gouvernement mondial dont ils seront les dirigeants. Et, à cette fin, leur politique est d’établir un chaos dans le monde. Donc tous les discours sur la paix sont du cinéma. Ils veulent le désordre pour que tout le monde s’entretue.

Finalement, tout cela est logique : le Diable continue à agir pour gagner la guerre qu’il mène contre Dieu.

Mais nous savons qu’au final, c’est le Christ qui vaincra.

[1] Emmanuel Beau de Loménie : « Les responsabilités des dynasties bourgeoises (Trident 2001)

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14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 05:55

Trois foyers de guerre menacent la paix dans le monde : l’Ukraine, la Palestine et le conflit en mer de Chine. Quelle peut être la position de la France si l’un ou l’autre de ces conflits dégénère et prend une dimension qui pourrait impliquer notre pays ?

Tout d’abord il faut remarquer que les Etats-Unis sont impliqués dans ces trois conflits : en Ukraine, l’Union Européenne, fortement soutenue par les Américains, pousse ce pays à intégrer l’Union Européenne puis l’OTAN ; en Palestine, les Etats-Unis sont poussés par Israël à jouer officiellement un rôle de médiateur, mais en fait à œuvrer dans le sens d’une paix favorable à ce dernier ; quant à la mer de Chine, les Etats-Unis ont sciemment envoyé un avion dans une « zone aérienne d'identification » décrétée unilatéralement par Pékin et sensée devenir la nouvelle frontière pour les eaux territoriales chinoises, ce qui a provoqué de vives protestations chinoises. Comme par hasard, la Chine relance son exigence d’intégrer les îles japonaises Senkaku dans son territoire, ce qui lui assurerait la reconnaissance officielle de cette nouvelle frontière maritime. Bien entendu, de riches gisements de gaz et pétrole ont été découverts dans ces fonds marins, ce qui explique l’agressivité chinoise et, en contrepartie, l’intervention américaine.

Tant que la France sera membre de l’OTAN,
elle peut être entraînée dans ces guerres contre son g

Le danger est grand : en ce qui concerne l’Ukraine, des industries liées aux missiles et aux hélicoptères russes se situent dans la partie orientale de ce pays. Elles sont vitales pour la Russie. Donc la Russie ne peut pas permettre que la république autoproclamée de Donets soit écrasée militairement. Si le gouvernement de Kiev poursuit son offensive, elle sera obligée d’intervenir militairement et, dans ce cas, c’est la contre-offensive de l’OTAN qui se met en marche. La première guerre mondiale avait démarré d’une manière semblable.

Concernant la Palestine, François Hollande, fidèle valet du camp mondialiste, était déjà prêt, en septembre 2013, à engager la France dans un affrontement armé avec la Syrie. De même son prédécesseur, Nicolas Sarkozy, tout autant valet, avait attaqué la Libye conjointement avec le Royaume-Uni, au nom d’une politique qui n’est pas celle de la France. Dans les deux cas, la France se soumettait ainsi à la politique étrangère israélienne, à la demande des Etats-Unis. L’escalade actuelle du conflit palestinien risque d’embraser tout le Moyen-Orient et nous obliger, là aussi, à participer à une intervention militaire de l’OTAN aux côtés d’Israël.

Enfin le conflit dans la mer de Chine, bien qu’éloigné géographiquement, présente aussi des dangers d’escalade. En effet, pour éviter la dégradation du climat social, la Chine est contrainte de maintenir un taux de croissance élevé, ce qui engendre des besoins en matières premières et en énergie auxquels elle doit répondre en allant chercher celles-ci hors de son territoire. Elle est également prête à employer la force si c’est nécessaire, car c’est vital pour elle.

Où est l’intérêt de la France ?

Concernant l’Ukraine, le véritable enjeu ne peut se comprendre que si l’on a à l’esprit la vision géopolitique de Mackinder. Celle-ci fut définie vers 1850 de la façon suivante : ou bien la France s’intègre dans une alliance « maritime » avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni, et dans ce cas cela sert les intérêts de le Grande-Bretagne, ou bien la France cherche à construire un axe Paris-Berlin-Moscou – une alliance « continentale » - et dans ce cas il fut tout faire pour le démolir car cela n’entre pas dans les intérêts du Royaume-Uni.

Nous sommes bien dans cette situation : l’Union Européenne telle qu’elle est construite est entièrement soumise aux Etats-Unis. L’intérêt bien compris de la France est au contraire de construire une Europe des Nations – et non une Europe supranationale – en y intégrant la Russie. La seule manière d’aller dans ce sens est de sortir de l’OTAN.

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10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 18:02

Il faut tout d’abord se demander de quoi la France est malade. Les réponses sont nombreuses. L’économie va mal, nous sommes au bord de la déflation, pire que la croissance zéro. Le chômage atteint des hauteurs vertigineuses. La délinquance ne cesse d’augmenter, en grande partie du fait d’une immigration galopante, mais aussi par suite d’une absence totale de référence à un système de valeurs de la part des media qui ne sont là que pour endormir le peuple. Etc.

Maintenant essayons de comprendre pourquoi la France est malade. Aujourd’hui, nous ne parlerons que de l’économie.

Contrairement aux théories de Margaret Thatcher et de Ronald Reagan, un pays ne peut se développer en remplaçant les activités productives par des activités de service. D’une part parce que les services ne sont là que pour « servir » - comme leur nom l’indique – les entreprises industrielles. D’autre part parce que ce sont les secteurs primaire, l’agriculture notamment, et secondaire qui assurent l’indépendance d’un pays.

Or notre industrie ne représente plus que 10% du PIB, ce qui est catastrophique. Outre la cause politique – nous sommes dirigés par des politiciens soumis au tandem USA-Israël qui n’a qu’une idée : couler l’Europe – il y a une cause économique : c’est la faiblesse de notre investissement productif. Ce phénomène résulte lui-même de deux éléments, l’un interne, l’autre externe. L’élément interne, c’est le manque de confiance des industriels qui, lorsqu’ils investissent, ne le font que dans des aménagements des équipements existants, mais non dans l’acquisition de matériels modernes plus performants. L’élément externe, c’est la chute de l’investissement étranger : 96 milliards de dollars en 2007, 38 milliards de dollars en 2011 et 5 milliards de dollars en 2013[1], probablement aussi du fait d’un manque de confiance.

Il y a aussi une deuxième cause économique : la hauteur de notre dette publique dont le seul paiement des intérêts s’élève à 46 milliards d’euros, contre 284 milliards de recettes fiscales en 2014, soit 16%. C’est donc le sixième des recettes de l’Etat qui pourrait être utilisé à des investissements productifs, et qui ne l’est pas du fait de la dette.

IL EST POSSIBLE DE RENVERSER LA VAPEUR

En résumé, la France se heurte à un facteur politique – le manque de confiance des investisseurs – et à un facteur monétaire : le boulet au pied de notre dette publique.

Deux changements sont nécessaires pour arrêter notre chute : le retour à notre souveraineté nationale et l’instauration d’un pouvoir fort.

Le premier point implique la sortie de l’Union Européenne afin de retrouver notre autonomie au niveau de la politique monétaire, de la politique budgétaire et de la politique fiscale. La première mesure à prendre serait de dévaluer le franc pour 1) rétablir une politique commerciale bénéficiaire et 2) réduire les intérêts de la dette.

Le deuxième point se ramène à choisir entre « un nouveau De Gaulle » ou le retour à la royauté. Le nouveau de Gaulle, nous ne l’avons pas et, de plus, le général De Gaulle avait lui-même les bras liés, en partie, par les mécanismes électoraux. Il a d’ailleurs fini par démissionner. Par contre, le roi, nous l’avons. C’est le Duc d’Anjou, futur Louis XX, qui ne cesse de dire qu’il est à la disposition de la France.

POUR L’EUROPE DES PATRIES

Que la France retrouve sa souveraineté en sortant de l’Union Européenne ne signifie pas qu’elle tourne le dos à l’Europe. Mais cette « nouvelle » Europe doit être une Europe des patries, c’est-à-dire une coopération entre Etats souverains. Certains objectent que ce serait le retour aux nationalismes qui conduisent à la guerre. C’est complètement faux car il y a aujourd’hui des mécanismes internationaux de gestion des conflits, ne serait-ce que le conseil de sécurité de l’ONU.

Cette Europe des patries devra établir une diplomatie qui ne soit pas soumise, comme aujourd’hui, au tandem USA-Israël. Nous pensons qu’elle devrait reprendre la voie amorcée par De Gaulle : une « Europe de l’Atlantique à l’Oural », c’est-à-dire un axe Paris-Berlin-Moscou.

[1] Rivarol du 31 juillet 2014

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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 16:38

Nous reproduisons ici un article publié par le Forum pour la France

Un Juge New Yorkais a décidé que l'Argentine devait d'abord régler les 1,33 milliard aux vautours, le reste ne le regardant pas

Oui mais, si l'Argentine accède à la demande du juge américain - c'est à dire : payer en priorité 1,33 milliard qui représentent un montant égal à celui de la valeur d'émission - tous les autres créanciers dénonceraient les accords passés et demanderaient la totalité de la créance qui s'élèverait de nouveau à 120 milliards, 4 fois le montant des réserves de change argentine

Cette somme, pas plus aujourd'hui qu'hier, l'Argentine ne peut la payer, car le pays est exsangue.

Cette affaire aurait pu s'étendre au monde entier, par " bonheur" les marchés ne peuvent réagir, l'Argentine en étant exclue depuis 2001. Mais quand même, le risque existe. Un petit juge de là bas, peut décider de mettre le monde a feu et à sang, parce que le billet vert règne en maître sur TOUS les Etats.

Il se moque totalement si le taux d'inflation en Argentine est de plus de 40%, et si "ce coup spéculatif" va entraîner le peuple dans une misère toujours plus noire. Il se moque totalement du fait que l'Argentine ne peut plus acheter de pétrole, ni rien d'ailleurs. Parce que ce petit Monsieur en bloquerait les paiements. Ce non juge, aide un fond salopard qui a fait un coup pour s'enrichir à condamner un peuple à mourir. Mais dans quel monde vivons nous? Attention à ce droit anglo-saxon, qui défend plutôt les intérêts particuliers, qui est fait de jurisprudences que nous ne pouvons connaître et d'élections des juges

De nouveau, l'Argentine ne peut plus rien sortir hors de ses frontières, les vautours demanderaient, comme ils l'ont déjà fait, la mise sous séquestre, d'avions, bateaux ou marchandises

Comment un tribunal des Etats-Unis et d'un Etat des Etats Unis a t-il eu le droit de prononcer un tel jugement? Toujours pour la même raison : une partie des emprunts a été contractée en dollars et sous le droit de l'Etat de New York

CETTE AFFAIRE est extrêmement grave. Un pays, les Etats Unis, dont la monnaie nationale est considérée comme l'étalon monétaire international, ce qu'elle n'est pas, impose ses lois et ses juges. Ils américanisent le monde et mort aux vaincus.

Ils sont nombreux, ces morts, ces dernières années : Balkans, Irak, deux fois pour faire bonne mesure, Afghanistan, Libye, Egypte, Syrie, Tunisie, aujourd'hui Gaza, sans compter tout le reste.

IMPOSER SA LOI, C'est ce qui vient de se passer pour la BNP et voilà maintenant un Etat-nation condamné. Est-ce que les Etats du monde vont enfin se libérer du joug américain, de sa monnaie, aussi fausse que les créances des fonds vautours. Est-ce que nous allons continuer à marcher sous la baguette des Américains? L'Argentine a fait des efforts considérables : elle a déjà remboursé la dette qu'elle devait au FMI, au Club de Paris, elle assure ses engagements, alors que son peuple souffre. Elle ne peut faire mieux, le mieux serait de l'aider à survivre, pas à périr

Il est inacceptable qu'un peuple soit condamné à mourir de faim, parce que des pignoufs ont fait un coup. 1600 % de bénéfices sur le dos d'un peuple : NON

Tous les Etats du monde doivent se réunir pour décider, que le dollar, monnaie nationale, doit rester monnaie nationale et rien d'autre. Peut-être faudrait-il agiter la menace d'une demande de remboursement des réserves de change constituées en dollars.

Le tribunal américain ne manque pas de culot : oser condamner un Etat nation à payer à des fonds vautours, un montant issu d'une spéculation.

Mais que voulez vous : Les politiciens acceptent, depuis 1913, que les Etats-Unis fabriquent la fausse monnaie qui contamine le monde entier. IMAGINONS que le traité transatlantique soit signé et ratifié : TOUS les Etats membres de l'UE, toutes les entreprises, toutes les banques, tous ceux qui se déplacent aux USA ou font du commerce avec, se retrouveront un jour condamnés par un tribunal américain, pour n'avoir pas respecté le droit américain, souvent décidé la veille par un type qui aura voulu se faire réélire

QU'ILS AILLENT AU DIABLE, et bon sang réveillons nous - INDEPENDANCE et SOUVERAINETE et à bas le roi dollar.

Le GRIPP accepte cette analyse. Ce que l’Argentine vit aujourd’hui, la France peut le vivre demain. Rappelons que notre dette publique est de l’ordre de 100% du PIB. Tant que la France accepte de rester soumise aux dictats américains, nous pouvons vivre encore quelque temps sans rembourser cette dette. Mais si jamais nous choisissons de retrouver notre souveraineté, alors ce genre de menace peut devenir réalité.

Nous devons en tirer deux conclusions, l’une sur le plan intérieur, l’autre sur le plan international.

Sur le plan intérieur, la France doit réorienter son commerce extérieur de telle sorte qu’il ne dépende pas du dollar. C’est bien ce qu’ont fait les pays asiatiques depuis quelques années, la Chine comme le Japon notamment : ils ont passé des accords pour que les échanges commerciaux soient payés en devises nationales.

Sur le plan international, nous pensons que seul le retour à l’étalon or peut permettre aux Etats de disposer d’une monnaie d’échange dont la valeur ne dépende pas de la politique d’un pays particulier.

Souveraineté de la France

Retour à l’étalon or

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1 août 2014 5 01 /08 /août /2014 09:03

Les deux zones de guerre les plus chaudes en ce moment sont l’Ukraine et la Palestine. Faisons un petit retour en arrière dans l’histoire pour mieux comprendre le présent.

L’Etat d’Israël, comme chacun sait, est né en 1948. C’était l’aboutissement de la thèse émise par Theodor Herzl à la fin du siècle précédent en faveur de la création d’un Etat juif. A l’époque, la grande majorité des communautés juives vivant en Europe y était totalement opposée. C’est le jeu diplomatique actif de la minorité sioniste en son sein qui a fini par l’imposer. C’est aussi une suite d’opérations de guérillas menées contre les populations autochtones qui a permis l’implantation de ce qu’on appelait au départ, dans la déclaration de Balfour de 1917, un « foyer juif ». Depuis, l’Etat d’Israël est en guerre permanente pour accroître ce que les nazis appelaient leur « espace vital ».

Le site web la-question.net précise que « l’Eglise conteste, pour des raisons théologiques, l'idée d'un Etat Juif, tel qu’il fut constitué selon les modalités de sa création par les sionistes, c'est-à-dire par les hommes et non par la volonté divine. Ceci explique pourquoi Saint Pie X, dès 1904, déclarait fermement à Theodor Herzl [2], père fondateur de l’idéologie sioniste : « Nous ne pourrons pas empêcher les Juifs d’aller à Jérusalem, mais nous ne pourrons jamais les y encourager. Le sol de Jérusalem n’a pas toujours été sacré, mais il a été sanctifié par la vie de Jésus. Les Juifs n’ont pas reconnu Notre Seigneur et nous ne pourrons donc pas reconnaître le peuple juif. Non possumus. » (Saint Pie X, 25 janvier 1904, Cité du Vatican).

Cette position fut ensuite reprise et réaffirmée par Benoît XV , qui souligna de façon extrêmement explicite : « Les Juifs n'ont aucun droit de souveraineté sur la terre sainte.» (Note en marge de la déclaration de Belfort 1917).

De même, dans une allocution du Consistoire le 10 mars 1919, Benoît XV exprima clairement son anxiété au sujet du plan qui devait créer en Palestine une situation privilégiée en faveur des juifs et « livrer » les monuments chrétiens à des non chrétiens - le 13 juin 1921, il s’alarmait du fait que « les Juifs ne viennent à se trouver en Palestine en position de prépondérance et de privilège ». Plus tard, il insista d’ailleurs fortement pour que les droits de l'Eglise catholique et de toutes les Eglises chrétiennes en Palestine soient scrupuleusement sauvegardés (13 juin 1921).

C’est dans ce contexte qu’en avril et mai 1922, le Patriarche Latin de Jérusalem, Mgr Barlassina, se rendit à Rome, et fit une conférence très remarquée dans laquelle il disait ceci : « ...L'intention du Sionisme est la conquête de la Palestine. En vue d'en arriver à leurs fins, les Sionistes recourront à n'importe quel moyen. Protégés par les autorités britanniques, ils sont, en réalité, les maîtres de la Palestine, faisant les lois, et imposant leur volonté à toute la population. Les catholiques, les musulmans, et même les Israélites orthodoxes sont soumis à des vexations innombrables. ...ils ont à leur disposition de grandes sommes d'argent envoyées par les organisations sionistes... principalement par celles des Etats-Unis et de Grande-Bretagne. Avec cet argent, ils achètent les terres des pauvres musulmans ruinés par la guerre; ils fondent des écoles et parfois corrompent la conscience morale.... Comme des rapports fondés le prouvent, l'intention des Sionistes est d'exproprier peu à peu les Arabes et les chrétiens... Pour accroître le nombre de leur coréligionnaires, ils organisent l'immigration vers la Palestine de juifs russes, presque tous bolcheviques. Non moins fatale est l'œuvre d'immoralité des Sionistes; depuis qu'ils sont devenus les maîtres de la Palestine, elle s'est terriblement répandue dans cette terre, baignée par le sang de Jésus-Christ. Des maisons-closes se sont ouvertes à Jérusalem, Haïfa, Nazareth... des femmes de mauvaise vie pullulent partout, et de honteuses maladies se répandent. Aujourd'hui, quelle est la condition des catholiques en Palestine? Subversivement, mais systématiquement, les Sionistes les accablent de toutes les vexations possibles. »

Venons-en à l’Ukraine. La situation de guerre civile subie par ce pays est la suite logique d’une insurrection téléguidée par les services secrets américains. Comment comprendre autrement que des snipers mitraillent leur propre camp, si ce n'est pour manipuler les media et faire croire aux populations occidentales que la révolte venait de l’intérieur ? Comme le dit fort justement Réginald de Coucy dans l’un des forums de France Catholique, « cette population Ukrainienne, russophone pour la plupart (mais est-ce un crime d’utiliser la langue russe ? il serait intéressant de le savoir...) est une population civile qui se défend contre l’emprise totalitaire et meurtrière d’un régime putschiste, en dépit d’une pantalonnade électorale pseudo-démocratique qui s’est contentée de superposer un oligarque crapulesque (et aux mains aujourd’hui tachées de sang) à la coalition insurrectionnelle de février.

Les victimes sont du côté du Donbass, du côté des insurgés ! Et s’il est malheureux que quelques mères de Lviv pleurent leurs fils morts à l’est, il est encore plus malheureux que tous ceux-là soient venus massacrer des centaines de civils désarmés qui ne leur avaient rien demandé, et ceci en se rendant complices d’une politique de terreur délibérément menée par un régime intimement lié à une idéologie nationaliste-révolutionnaire et à des groupements néo-nazis authentiques.

Il en est quelques-uns, parmi les auteurs de commentaires, qui osent employer le terme de « victimes collatérales » pour parler des populations du Donbass bombardées, hachées, décapitées, écrasées, mitraillées, éventrées, pulvérisées, brulées par des obus, des roquettes, des mines, des missiles, des armes automatiques de tous calibres, tirés par des chars, des fantassins, des snipers, des BTR, des hélicos, des chasseurs-bombardiers, des plates-formes lance roquettes....

Le cynisme de tels auteurs est odieux, insupportable et totalement inhumain. Un tel aveuglement oscille entre la complicité criminelle et la pathologie cognitivo-affective. Tout cela pour pouvoir maintenir constantes les accusations en responsabilité des Russes.

Oui, comment peut-on oser minorer les souffrances dramatiques de toute une population et les justifier par une prétendue responsabilité des Russes dans l’actuelle guerre civile initiée par d’immondes néo-nazis criminels (dont ont connaît parfaitement les noms !) complices d’oligarques corrompus et pourris par l’argent malhonnêtement acquis (Porochenko est bien un oligarque aux activités malhonnêtes ; il a désormais rejoint son alter-ego Kolomoïski au niveau du tableau homicide : il est co-prescripteur du massacre de centaines de civils dans l’est...) ? »

Or, comme nous le disions dans un précédent message, le président Obama est lui-même manipulé par le groupe de pression le plus puissant, lequel soutient la politique d’Israël. Donc, que ce soit en Palestine, en Ukraine, en Syrie, en Libye, etc, c’est toujours la même signature d’Israël que nous retrouvons.

C’est pourquoi il est illusoire de s’obstiner à organiser des conférences pour la paix, alors que l’Etat d’Israël ne cherche qu’à embraser le monde et à développer le chaos… jusqu’à ce qu’il aboutisse à l’objectif qu’il recherche : l’instauration d’un gouvernement mondial dont il prendrait la tête.

Tous les moyens sont bons pour faire aboutir cet objectif : non seulement la guerre mais aussi la bataille idéologique qui consiste principalement en deux points : détruire toute influence du christianisme et favoriser le caractère multiethnique, multiconfessionnel et multiculturel des Etats. Diviser pour régner, c’est une tactique très ancienne.

Bien entendu, l’instauration de républiques soit disant laïques, mais en fait faisant tout pour abolir toute référence chrétienne, fait partie de ce plan mondialiste.

Aussi la seule alternative possible est-elle la mise en place de monarchies héréditaires de droit divin, ce qui signifie que le roi est le « lieutenant de Jésus-Christ sur terre », seule façon de conduire une politique indépendante des partis et des puissances financières.

La France, prénommée « la fille aînée de l’Eglise », doit naturellement prendre la tête de ce combat, que d’autres pays suivront.

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29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 10:46

Une maison d’édition libanaise a réussi à faire distribuer « dans mille magasins en France, principalement en hypermarchés[1] » des livres de propagande musulmane. A première vue, rien de scandaleux puisque la constitution française défend la liberté d’opinion.

Mais là où cela devient grave, c’est que certains livres sont de véritables incitations au meurtre. Par exemple, en page 267 de la Voie du Musulman, on peut lire : « Les musulmans doivent installer toutes sortes d’usines d’armement pour fabriquer tout genre d’armes en usage dans le monde ou toute invention nouvelle, même au détriment du bien-être de la nation ».

De plus, en page 394, on apprend l’attitude à adopter face à « l’hérétique » : « Le musulman qui renie sa religion, qui devient juif, chrétien ou athée, on le somme dans un délai de trois jours de revenir à l’islam ; s’il refuse, il sera passible de la peine de mort ».

Au ministère de l’intérieur, un porte-parole répond : « Il y a appel au djihad, pas au terrorisme. Nous n’avons donc pas les moyens juridiques pour interdire de tels livres ». Passons sur la mauvaise foi qui consiste à faire semblant de croire qu’il n’y a pas un appel à préparer une insurrection armée en France – ce qui relève bien du terrorisme – nulle mention n’est faite d’un appel au meurtre de tout musulman qui se convertirait au christianisme ou au judaïsme.

Voilà où conduit la pseudo-laïcité !

La soi-disant laïcité à laquelle se réfèrent nos politiciens républicains, de droite comme de gauche, y compris le Front National, montre ainsi son vrai visage : un soutien inconditionnel à l’islamisation de la France, y compris par la guerre civile.

Nous en tirons deux conclusions, l’une à moyen terme, l’autre à court terme. En ce qui concerne le moyen terme, il est clair que la défense des valeurs chrétiennes qui sont au cœur de l’histoire plus que millénaire de la France ne peut être assurée que par un retour à la royauté en remplacement de cette république dirigée par la franc-maçonnerie foncièrement anti-chrétienne.

A court terme, le combat doit être mené principalement sur deux terrains : celui de la défense de la famille et celui de l’école.

En ce qui concerne la défense de la famille, il faut soutenir activement « La Manif Pour Tous » et demander à sa dirigeante, Ludivine de la Rochère, de focaliser l’action sur un seul objectif (et non pas une quinzaine), et de ne pas le lâcher tant qu’on n’arrivera pas à le satisfaire. Nous pensons que cet objectif doit être la reconnaissance de la liberté de conscience, afin que les maires opposés au mariage homosexuel soient libres de ne pas le célébrer.

En ce qui concerne l’école, il faut rejoindre le combat de Farida Belghoul, en lui demandant, là aussi, de se focaliser sur un objectif, celui de l’école libre, c’est-à-dire une école ayant une double autonomie : autonomie de gestion pour que le chef d’établissement puisse librement recruter les enseignants, et autonomie pédagogique, pour que chaque école puisse construire une pédagogie qui assure de bons résultats scolaires, ce que ne fait pas l’école de la république. A cette fin, doit être mis en place le « chèque scolaire », un système qui assure la redistribution du budget de l’Education Nationale à toutes les écoles, indépendamment de leur statut, au prorata du nombre d’élèves inscrits.

Voilà deux voies qui permettent de revenir aux valeurs chrétiennes, seul rempart face à la menace islamique.

Pour la liberté de conscience des maires !

Pour l’école libre !

[1] Le Figaro du 29 juillet 2014

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23 juillet 2014 3 23 /07 /juillet /2014 06:41

Nous publions ici l’avis de Jacques SAPIR, en date du 19 juillet 2014. Il confirme l’hypothèse qui nous paraît la plus probable, à savoir que les puissances occidentales, sous contrôle des Etats-Unis et d’Israël, ont organisé cet accident dans le but de discréditer la Russie aux yeux de l’opinion publique mondiale et de légitimer ainsi leur offensive militaire. Cela paraît très cynique, mais c’est bien ce qui s’est produit le 11 septembre 2001, les terroristes musulmans qui pilotaient les deux avions ayant été manipulés par les services secrets américains ou israéliens.

La destruction du vol MH17 de la Malaysian Airlines le 17 juillet a suscité une intense et justifiée émotion. Les revendications et accusations contradictoires se sont succédées. Les informations disponibles pour le grand public sont extrêmement fragmentaires. On peut, cependant remarquer certaines incohérences dans la mise en cause, du côté des gouvernements de l’OTAN et de la presse de ces pays des insurgés ukrainiens.

Un chose semble (mas nous verrons qu’elle n’est pas certaine) acquise, c’est que la destruction du Boeing 777 de la Malaysian Airlines est due à un missile Sol-Air. Il faut alors rappeler quelques faits de base concernant ces missiles. Leur portée et l’altitude qu’ils peuvent atteindre dépendent de l’énergie contenue dans le combustible de leur moteur fusée. Mais, cette portée et cette altitude dépendent aussi des caractéristiques de leur cible potentielle. Face à un avion rapide la portée sera plus faible que face à un avion lent. A contrario, un avion lent sera plus vulnérable à une certaine altitude qu’un avion rapide.

I. De quelles armes disposent les insurgés des régions Est de l’Ukraine ?

Jusqu’à maintenant ces insurgés ont fiat usage de missiles portables, et tirables à l’épaulé. Ces missiles sont des descendants du SAM-7 « Strela » utilisé par les forces soviétiques. Il s’agit très probablement du SAM-18 (code OTAN « Grouse »). Ce missile atteint une vitesse maximale de 800 m/sec. Il est capable d’intercepter un appareil volant à 450 m/sec à 3500 m d’altitude. Mais, si la vitesse de l’appareil visé est inférieure, il peut être atteint bien plus haut. Néanmoins, il est exclu qu’il puisse atteindre un avion volant à 10 000 m et 250 m/sec (900 km/h) comme le Boeing 777 du vol MH17. Les caractéristiques de cet appareil impliquent un missile plus lourd, et l’un des « coupables » présumés est le système d’arme SAM-17 ou un SAM-11 plus ancien, ces deux missiles étant appelé « Buk » par les Russes.

Cependant, des informations concordantes, provenant de la presse ukrainienne et du site du ministère de la défense d’Ukraine, établissent que les insurgés n’auraient pas eu à leur disposition le système d’arme Sol-Air « Buk » (SAM-17 pour l’OTAN)[1]. Bien entendu, la déclaration du ministère de la défense date du 29 juin. Il n’est pas complètement impossible que les insurgés aient pu se procurer ce type d’équipement entre le 29 juin et le 17 juillet ou le remettre en état. De même, il n’est pas complètement impossible que l’armée russe soit entrée dans les deux provinces insurgées. Mais, cela aurait provoqué une très forte réaction internationale, car ce type de mouvement ne peut rester secret, compte tenu de l’ampleur des moyens de surveillance électronique déployés dans la régions ( avion AWACS de l’OTAN S-3 Sentry volant au-dessus du territoire roumain). Or, l’OTAN n’a nullement réagi.

II. Procédures de tir

Un point important concernant le SAM-11/17 est qu’il nécessite l’emploi de deux radars. Contrairement aux missiles portables comme le SAM-18, son guidage n’est pas à infra-rouge mais fait appel à ce qui est appelé un « radar semi-actif ». Le missile se guide sur les ondes qui sont envoyés par un radar à terre, sur son véhicule de tir (le TELAR) qui doit donc éclairer en permanence la cible. Mais, il nécessite aussi un radar de contrôle de l’espace aérien et d’acquisition pour que cette cible soit désignée. Le radar d’éclairage et d’écartométrie est le système « Kupol » (code OTAN « Snow Drift ») qui travaille en bande H/I. Le radar de contrôle et d’acquisition est le modèle 9S35 (code OTAN « Fire Dome »). La portée de ce radar est de 85 km. Par ailleurs, les batteries de missiles sont souvent intégrées dans des ensembles (brigades de défense anti-aérienne) dotés de radar de détection à plus longue portée (250 km).

Le tir implique une première acquisition par le « Fire Dome » avant que le radar « Snow drift » puisse entrer en action et guider le missile. Le SAM-11/17 est un système complexe qui exige un personnel bien entraîné et dont la formation est longue.

III. Incohérences du lieu du crash.

Le lieu du crash se trouve entre les villes de Snezhnoye et de Torez. Mais, l’appareil, dont la trajectoire était nord-ouest / sud-est, a du être touché bien plus à l’ouest. En effet, compte tenu de sa vitesse (900 km/h) et de son altitude (10 000m), même s’il s’est partiellement désintégré, il a nécessairement continué sur sa trajectoire. L’explosion au sol montrée sur les différentes vidéo du crash indique qu’une partie substantielle de l’appareil (dont le poids au décollage est de 300 tonnes) s’est écrasée. Un calcul simple indique que l’avion a été touché à 30 km du lieu où il s’est écrasé. Compte tenu des délais d’acquisition du missile et de la batterie qui le sert, cela veut dire que l’acquisition elle-même a dû se faire probablement 50 km à l’ouest (sur la trajectoire de l’avion) du point d’impact. Cela porte à 80 km la distance du lieu du crash. Cela impliquerait que le radar « Fire Dome » se trouverait bien plus à l’Ouest que ce qui est affirmé aujourd’hui tant par les sources américaines qu’ukrainiennes. Il est en effet quasi impossible, sans radar de détection à longue distance, de commencer une procédure de tir en limite de portée. Si l’avion MH17 de la Malaysian Airlines avait été touché par un missile provenant d’une batterie située là où l’affirment les sources américaines et ukrainiennes, l’avion aurait dû s’écraser 20 à 30 km à l’est de son point d’impact. Autrement dit, le lieu du crash n’est pas cohérent avec l’hypothèse d’un missile tiré depuis là où l’on prétend qu’il l’a été. Pour s’écraser sur le lieu du crash, si l’avion a bien été abattu par un missile « Buk », il a du être atteint par un missile tiré depuis le territoire contrôlé par les forces ukrainiennes.

IV. Les précédents.

Il convient alors de se rappeler les incidents précédents de ce type. Nous avons la destruction d’un Tupolev-154 en 2001 par les forces ukrainiennes[2] et la tragédie du vol KAL-007 dans les années 1980. Dans ce cas, il est établi que les forces soviétiques ont confondu l’avion coréen avec un avion de reconnaissance électronique américain dont la trajectoire était quasi-identique. Quand l’avion de reconnaissance a fait demi-tour, il a été confondu avec un ravitailleur en vol et l’avion coréen pris pour l’avion de reconnaissance. L’incident du Tupolev-154 a eu lieu au-dessus de la Mer Noire, et il est vraisemblablement dû à un tir d’entraînement.

Les insurgés ont aussi abattu, début janvier, un Antonov-26, qui volait à 6500m. Mais, cet avion a une vitesse de croisière bien plus basse que celle du Boeing du vol MH17. Il ne dépasse pas 500 km/h. Il est parfaitement possible qu’il ait été abattu par un SAM-18. Le fait que les deux pilotes aient survécu (et se soient parachutés) alors qu’il n’y a eu aucun survivant du vol MH17 confirme que la charge militaire du missile qui a touché l’Antonov était de faible puissance, ce qui indirectement confirme l’hypothèse du SAM-18.

V. Un tir russe ?

Il faut maintenant revenir sur l’hypothèse d’un tir russe. Cette hypothèse implique que des unités de défense aériennes de la Russie opèrent au profit des insurgés. C’est possible, mais politiquement et militairement incohérent. Les insurgés ont eu a souffrir d’attaques aériennes à basse altitude (hélicoptères et avions d’assaut SU-25) et surtout de l’artillerie ukrainienne qui n’hésite pas à bombarder des cibles civiles. Si la Russie voulait aider les insurgés, c’était bien plus en fournissant des moyens de contre-batterie (dans l’artillerie) ou une défense anti-aérienne locale (avec le système « Tunguska ») qu’elle l’aurait fait. On ne peut pas exclure cette hypothèse, mais elle est très peu probable.

VI. Un tir ukrainien ?

On a déjà dit pourquoi, si l’avion a été abattu par un missile (ce qui n’est pas encore complètement acquis), il est plus que probable que ce missile ait été tiré du côté ukrainien. Mais, on peut se demander pourquoi l’armée ukrainienne aurait-elle déployé ce type de système alors que les insurgés n’ont pas d’aviation. Seulement, il faut se souvenir que l’artillerie ukrainienne a bombardé une ville russe sur la frontière au début du mois de juillet, et que le gouvernement russe a menacé l’Ukraine de frappes ciblées. Ces frappes auraient visé les moyens de l’artillerie ukrainienne qui sont aujourd’hui la principale menace pour les insurgés. Il est alors logique que l’armée ukrainienne ait déployé des moyens de défense anti-aérienne. Compte tenu des précédents, on peut s’interroger sur le fait que l’Armée ukrainienne ait pu confondre le vol MH17 avec un vol militaire russe, en provenance du Belarus et cherchant à prendre « de dos » les forces déployées contre les insurgés. Ce n’est, certes, qu’une hypothèse, mais elle serait cohérente avec le lieu du crash.

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21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 08:48
La question palestinienne

Sur une question aussi grave, et qui reste non résolue depuis tant d’années, avec comme conséquence la souffrance de deux peuples, il est impossible de rester indifférent et de faire comme Ponce Pilate en disant « je m’en lave les mains ».

Il suffit de comparer les cartes d’avant 1967 et celle de 2005[1] – la situation s’étant encore dégradée au détriment des palestiniens depuis – pour que l’injustice saute aux yeux. C’est bien Israël qui rogne petit à petit ce qui était implicitement reconnu comme l’Etat palestinien en le transformant en un gruyère inapte à constituer un Etat.

Il en est de même de la ville de Jérusalem. Pour des raisons historiques, la seule solution raisonnable est de reconnaître Jérusalem-est comme la capitale du futur Etat Palestinien.

A ce jour, on a dépassé le chiffre de 500 morts du côté Palestinien, contre moins de 20 du côté Israélien. C’est la bataille du pot de terre contre le pot de fer !

Par conséquent la France doit s’engager à soutenir les revendications palestiniennes. Il y a là une guerre qui, un jour ou l’autre, risque de devenir internationale. La France se doit de choisir son camp, qui ne doit pas être celui du mondialisme dirigé par le binôme USA-Israël, mais au contraire s’intégrer dans des alliances qui le combattent. L’alliance avec le peuple palestinien en est une composante.

Mais c’est une alliance conjoncturelle, à la manière dont De Gaulle a fait alliance avec les communistes pour libérer la France de l’occupation allemande. Aussitôt la guerre terminée, le combat politique a repris pour empêcher les communistes de prendre le pouvoir. De même, la France doit retrouver ses racines chrétiennes et exiger des musulmans qu’ils se soumettent aux lois françaises.

[1] Source Google-images

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  • : Le groupe POUR UN ROI TRES CHRETIEN est un mouvement royaliste. Cela signifie que son objectif est de favoriser la restauration de la royauté. Tout en reconnaissant la validité des Lois fondamentales du royaume, il considère que le futur roi n'est pas identifié à ce jour. Ou bien il émergera du combat antimondialiste, et ce sera le début d'une nouvelle dynastie, ou bien ce sera le descendant du jeune roi Louis XVII qui, comme on le sait aujourd'hui, a été "exfiltré" de la prison du Temple.
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