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8 février 2020 6 08 /02 /février /2020 09:39

Nous parlons de la radicalisation de musulmans, avoués ou camouflés, qui investissent discrètement des postes-clé dans la fonction publique. Le Figaro du 4 février 2020 titre : « Face à ses agents radicalisés, l’Etat est vigilant mais démuni ». Ill en est de même dans le milieu du sport car « le premier lieu de radicalisation est le club de sport, devant l’association, le lieu de culte et la prison ».

Le côté dramatique de l’affaire est que nombre de ses individus sont repérés, mais l’Administration n’a pas les moyens juridiques de les licencier. En effet, il est arrivé plus d’une fois que l’individu radicalisé soit dans un premier temps renvoyé ou muté, et que, dans un deuxième temps, la justice annule la sanction et oblige l’employeur à le réintégrer.

Quels sont les risques ? Le pire est ce qui s’est produit à la Préfecture de Police de Paris, où un radicalisé a un jour décidé de poignarder plusieurs de ses collègues. Mais il y a aussi le cas de ces éducateurs sportifs qui font en toute liberté du prosélytisme islamique auprès de jeunes sans être le moins du monde inquiétés.

La seule parade utilisée par les directions concernées est, outre la « surveillance » des radicalisés que l’on a repérés, la formation des personnels à la détection de comportements à risques et à la laïcité. Mais, comme le reconnait un formateur sportif, avoir « sensibilisé plus de 1000 personnes et formé plus de 600 personnes, c’est une goutte d’eau face aux 16 millions de licenciés et aux 300 000 associations ».

Le point faible de ces actions est double : d’une part on repère l’effet mais sans remonter à la cause et, d’autre part, la référence à la laïcité ne fait pas le poids face à des personnes qui se considèrent missionnées par Dieu.

On a voulu construire une société sans Dieu. Voilà le résultat

Il n’y a pas plusieurs vérités. Il n’y en a qu’une, celle énoncée par Jésus Christ : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14, 6). Par conséquent, un gouvernement républicain qui, par construction, affirme le contraire n’est pas dans la vérité.

La seule solution est celle adoptée en son temps par Clovis : convertir le peuple français au Christ. Seul un roi peut entreprendre une telle tâche. Et encore ! Cela ne peut se faire en un jour ; il y faut des années. Encore faut-il commencer. Comment ? Non pas en interdisant les autres religions, mais en menant des campagnes de prosélytisme par tous les moyens : la télévision, les films, les prises de parole dans les quartiers aujourd’hui sous contrôle islamique, etc.

Rappelons que la différence majeure entre la royauté et la république est que cette dernière enseigne que la morale se réduit à l’article 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, qui dit que « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui », tandis que le roi a pour mission de développer la civilisation de l’amour. Donc, en république, toutes les dépravations morales sont permises, du moment qu’on ne nuit pas à autrui. Mais les enfants à naître ne sont pas inclus dans le qualificatif « autrui ». Donc on peut les tuer au nom du respect de la liberté de la mère. C’est ainsi que la liberté de l’avortement permet d’assassiner chaque année environ 230 000 enfants à naître.

Tout au contraire, le roi, lieutenant de Dieu sur terre, a pour mission d’élever la vertu du peuple. Mais c’est aussi de la responsabilité de chaque chrétien, comme l’enseigne Jésus : « Si ton frère vient à pécher, va le trouver et reprends-le, seul à seul. S’il t’écoute, tu auras gagné ton frère. S’il n’écoute pas, prends encore avec toi un ou deux autres, pour que toute affaire soit décidée sur la parole de deux ou trois témoins (Dt 19,15). Que s’il refuse de les écouter, dis-le à la communauté. Et s’il refuse d’écouter même la communauté, qu’il soit pour toi comme le païen et le publicain. » Matt. 18, 15-17)

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1 février 2020 6 01 /02 /février /2020 10:05

Chacun sait qu’à un combat contre quelque chose, il manque une dimension. Ceux qui dénoncent l’antisémitisme ont pour objectif de faire aimer Israël et ceux qui s’insurgent contre l’islamophobie font la promotion de l’islam. Le moins qu’on en puisse dire est qu’il y a là un déficit de valeur universelle.

Or quelle est la seule religion qui ne pratique pas d’exclusive ? Le christianisme. Ainsi Jésus dit : « Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes un : moi en eux et toi en moi, afin qu’ils soient parfaits dans l’unité, et que le monde reconnaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. » (Jean 17, 22-23).

Les juifs sont organisés, les musulmans sont organisés, mais les chrétiens ne le sont pas. Aussi se voient-ils imposer des idées qui ne sont pas les leurs. Il y a l’Eglise, dira-t-on. Mais chacun sait à quel point elle est divisée, surtout depuis Vatican II, un concile largement infiltré par la franc-maçonnerie.

De plus, ce qui différencie les chrétiens des autres religions, c’est que la tradition nous enseigne de distinguer – et non pas séparer – pouvoir spirituel et pouvoir temporel. C’est ce qui était vécu sous l’ancien régime. L’Eglise s’occupait de transmettre la parole de Dieu, tandis que le roi avait pour mission de la mettre en œuvre dans sa manière de diriger le pays.

Par conséquent, il y a deux réponses complémentaires à la question de l’unité des chrétiens : la voie spirituelle et la voie temporelle. Au niveau spirituel, il faudrait organiser dans chaque paroisse une formation à la doctrine sociale de l’Eglise. Au niveau temporel qui est le nôtre, il faut que les chrétiens adhèrent aux enseignements de Saint Thomas d’Aquin, qui démontrait la plus grande efficacité de la royauté sur tout autre régime politique.

Donc, la meilleure manière de lutter contre l’antisémitisme et l’islamophobie, c’est de convertir les Français au christianisme. Ce qui va de paire, sur le plan temporel, avec l’adhésion à la royauté.

Cependant, il y a un gouffre, dira-t-on, entre les revendications des Français les plus critiques vis-à-vis du gouvernement en place – que se soit les Gilets jaunes ou les manifestations contre le projet de retraite défendu par Emmanuel Macron et Edouard Philippe – et l’aspiration à un autre régime politique que la république.

C’est vrai, et c’est pourquoi il faut s’inspirer de la mission fondamentale des rois : élever la vertu du peuple. Il faut donc construire un parti royaliste, non pas pour chercher à gagner les élections, mais pour orienter la légitime révolte populaire vers un rejet de la république.

Il faut une force organisée, formée de militants royalistes qui s’engagent à consacrer l’essentiel de leur énergie au combat politique. Non pas par la voie électorale, qui ne peut être qu’un appui éphémère, ni par la voie insurrectionnelle, qui ne peut déboucher que sur une dictature, mais par la voie de la mobilisation populaire.

Il faut pour cela que les chrétiens arrêtent de rêver de la venue d’un homme providentiel qui les sauverait, sans qu’il n’aient rien à faire, du totalitarisme qui les écrase. Cet homme providentiel ne peut se révéler que dans le combat politique. Et c’est seulement alors, sans doute, que Dieu fera venir celui qui s’assoira sur le trône royal.

Que chacun fasse adhérer cinq personnes parmi ses proches !

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25 janvier 2020 6 25 /01 /janvier /2020 16:11

Dans les précédents articles, nous avons vu le rôle pervers qu’ont joué les Etats-Unis, non pas une fois mais d’une manière continue tout au long du vingtième siècle. Ainsi, ils ont rallongé la durée de la première guerre mondiale, ce qui a coûté des centaines de milliers de morts supplémentaires ; ensuite ils ont financé Hitler, avant et pendant la deuxième guerre mondiale ; plus tard, ils ont manipulé le peuple américain pour l’entraîner dans la guerre, avec l’objectif clair, non de sauver la France du joug allemand mais d’en faire une colonie américaine ; puis, une fois l’Allemagne vaincue, ils ont humilié le peuple allemand et l’ont littéralement affamé.

Enfin, ils ont utilisé Jean Monet, l’un des deux fondateurs de l’Union Européenne, pour créer une structure politique non pas indépendante mais asservie aux intérêts américains. Philippe de Villiers, qui a épluché les archives mises dans le domaine public, le démontre très bien dans son livre « J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu » (Fayard, 2019).

Rappelons que l’oligarchie mondialiste a mis en place un pouvoir politique dont le fer de lance est la triade Royaume Uni / Etats-Unis / Israël. Ce n’est donc pas tout à fait par hasard si le Brexit a eu lieu, ce qui permet au Royaume Uni de revenir officiellement dans le giron américain.

Alors, que faire ?

Déconstruire l’Union Européenne et dissoudre l’OTAN

Bien sûr, l’UE représente une importante force économique. Mais il en va de cette structure comme de l’entreprise : tout manager sait que son entreprise est d’autant plus performante si son personnel adhère à la stratégie qu’il a définie. Or l’harmonie sociale ne peut exister que dans le respect du principe de subsidiarité. Car c’est le seul moyen pour que chaque membre du personnel se sente reconnu.

Le Traité de Lisbonne, cependant, est bâti en opposition flagrante au principe de subsidiarité. De même, l’OTAN ne fonctionne que sous le contrôle politique total des Etats-Unis. L’Union européenne, dont le taux de croissance est inférieur à la moyenne mondiale, retrouverait sa prospérité si l’on bâtissait une Europe des Etats souverains.

Résumons : la France – mais il en va de même pour tout Etat européen – doit choisir entre deux camps. Prenons quelques exemples :

  • Lorsque les Etats-Unis ont imposé des sanctions économiques à l’égard de l’Iran, cela a coûté à notre pays la perte d’un marché de 500 000 voitures par an que PSA aurait produites ; le choix est clair : être du côté de l’Iran ou des Etats-Unis.
  • Lorsque les Etats-Unis ont poussé la France, le Royaume Uni et l’Italie à agresser la Libye, ce qui a conduit à l’assassinat de Kadhafi et, par voie de conséquence, à la montée en puissance de l’invasion migratoire de l’Europe, avec l’augmentation de la délinquance et l’attribution d’emplois aux immigrés au détriment des Français ; le choix est clair : accepter l’immigration massive ou s’opposer aux Etats-Unis.
  • Lorsque la Russie choisit de s’allier avec le maréchal Haftar, qui mène une guerre de reconquête en Libye, contre le gouvernement de cet Etat, lequel reçoit le soutien de la Turquie, la France doit prendre position : pour ou contre le maréchal Haftar, ce qui signifie pour ou contre la politique impérialiste de la triade Royaume Uni / EtatsUnis / Israël.

L’intérêt de la France est de s’opposer à cette dernière, donc à l’oligarchie mondialiste, et de construire une Europe chrétienne des Nations, en alliance avec la Russie.

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18 janvier 2020 6 18 /01 /janvier /2020 11:21

En 1915, le président des Etats-Unis Woodrow Wilson voulait convaincre l’opinion américaine qu’il fallait entrer en guerre aux côtés de la France et du Royaume Uni. Il fallait trouver un prétexte permettant d’accuser l’Allemagne de mener des opérations sanguinaires contre des civils. On fit croire aux Allemands qu’un paquebot transportant des civils était en fait chargé de livrer des munitions à la Russie. Aussi chargea-t-on secrètement sur le paquebot Lusitania six millions de cartouches et des dizaines de tonnes d’explosifs et on le fit dévier de sa route pour passer à proximité de Hambourg. Les Allemands envoyèrent un sous-marin qui torpilla le bateau, ce qui conduisit à la mort 1257 passagers.

Cela fut suggéré au président Wilson par le colonel House, son éminence grise, et par William Wiseman, liés à un  même groupe d’intérêts financiers internationaux, à travers la banque Kuhn, Loeb & C°. L’objectif final était d’abattre l’Allemagne et la Russie et s’assurer du même coup du contrôle de leurs économies (Pierre de Villemarest : Les sources financières du nazisme, 1984).

Sautons quelques années. Dans la seule période de 1924 à 1926, les Etats-Unis versent à l’Allemagne 975 millions de dollars, dont 824 millions vont à la haute industrie et permettent la création de trois cartels : la Vereinigte Stahlwerke, pour le charbon et l’acier, le groupe AEG pour l’électricité et l’IG-Farben pour l’industrie chimique et ses dérivés.

A partir de 1929, ces trois cartels conditionnent toute l’industrie allemande. Parmi les membres du conseil d’administration d’IG-Farben se trouvent Walter Teagle, président de la Standard Oil et Paul Warburg, président de la FED (Réserve Fédérale) et conseiller de Roosevelt. Ils y siègent lorsqu’au début 1933 cette firme verse 400 000 marks à Hitler pour qu’ils puisse gagner les élections, ce qui se produisit. A partir de 1935, à la demande de Hjalmar Schacht, président de la banque du Reich, ils contribuent à lancer « un programme massif d’armement ».

« Sydney Warburg » est le pseudonyme d’un personnage qui joua un rôle clé dans les aides financières attribuées à Hitler par Wall Street et la City. C’est ainsi que, en 1929, dix millions de dollars furent versés – par dix chèques d’un million – à des personnalités désignées par le futur Führer. Puis, en 1931, cinq millions de dollars, par le canal de la Mendelsohn Bank d’Amsterdam, cinq millions de dollars par le canal de la Rotterdamasche Bankverein et cinq autres millions par le canal de la Banca Italiana. De plus, cette dernière banque reçoit en 1933, en faveur de Hitler, encore cinq millions de dollars et deux autres millions aboutissent pour lui à la Royal Dutch Shell, à Düsseldorf.

Historiquement, nous explique Pierre de Villemarest, rien ne pèse cependant plus que le rapport Dodd, daté du 19 octobre 1936, cité par Sutton : « Rien qu’en ce moment, plus d’une centaine de corporations américaines entretiennent ici des filiales, et appliquent des accords de coopération… Dupont est le principal partenaire d’IG-Farben ; Standard Oil, qui a fait virer, en décembre 1933, deux millions de dollars, a signé un contrat de 500 000 dollars annuellement, comme subventions, pour aider à la fabrication d’un gaz synthétique à usage militaire… ».

En août 1933 entre officiellement en scène le trust américain ITT. Ce groupe ne cessera plus, jusqu’en 1944, de travailler pour l’armement du Reich.

Aujourd’hui des sanctions négatives contre l’Iran, la Russie, etc.

Hier des sanctions positives en faveur de l’Allemagne nazie !

Pourquoi cette aide d’une certaine haute finance ? Parce que toutes ces actions font partie du plan mondialiste d’établissement d’un gouvernement mondial. Ainsi, en juin 1929, un long conciliabule réunit à New York les responsables des douze banques fédérales constituant la FED, plus cinq banquiers « indépendants », plus les représentants de Guaranty Trust, Royal Dutch Shell et enfin J.D. Rockefeller… avec  l’objectif de déterminer les financements à attribuer à l’Allemagne.

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11 janvier 2020 6 11 /01 /janvier /2020 07:09

Le grand avantage de la retraite à points, selon Emmanuel Macron, est que c’est un système universel, applicable à tous. Et voilà que le gouvernement, à la suite de la levée de boucliers, accepte des exceptions : les cheminots, les agents de la RATP, les pilotes et hôtesses de l’air, les contrôleurs aériens, les militaires et les gendarmes, les policiers, les enseignants, les danseurs de l’Opéra de Paris, le personnel soignant, les routiers et les salariés de l’énergie (Le Figaro du 6/01/2020). Longue liste de onze exceptions, à laquelle on pourrait sans doute ajouter les agriculteurs.

Douze exceptions, c’est la démonstration que vouloir imposer à tous le même système est irréaliste.

Le système de la retraite à points doit être abandonné

Là où Edouard Philippe a tout à fait raison, c’est qu’il faut arriver à un équilibre financier. Les syndicats – certains, tout du moins – proposent d’augmenter le niveau des cotisations, tandis que le gouvernement défend, timidement, l’idée que c’est le nombre d’années de travail qui doit être augmenté. La première solution – l’augmentation des cotisations – est absurde car elle conduit à alourdir les charges salariales et, en conséquence, à augmenter les risques de chômage. Voilà où conduit la démagogie ! La solution gouvernementale – l’allongement de la durée du travail – est bien plus cohérente, sauf qu’Edouard Philippe se cache derrière l’artifice de l’âge-pivot pour éviter d’en parler ouvertement. Pourquoi ne pas dire franchement que nous devons prendre l’exemple de l’Italie, qui a fixé le départ en retraite à 67 ans ?

Nous ne sommes pas là pour apporter la solution miracle. Ce serait en effet tomber dans le même travers que Macron, qui raisonne en technocrate. Constatons simplement que le rejet par des millions de personnes de ce système converge avec l’enseignement de la doctrine sociale de l’Eglise : donner la parole aux corps intermédiaires.

Rendre le pouvoir aux corps intermédiaires

Appliquer le principe de subsidiarité – ce que tous ces énarques qui nous dirigent refusent absolument de faire – consiste à donner pleins pouvoirs aux corps intermédiaires pour gérer eux-mêmes leurs caisses de retraite. Et cela interdit, bien entendu, que l’Etat y mette son nez afin de « déshabiller Pierre pour habiller Paul ».

La retraite par répartition est un bon système, qu’il ne faut surtout pas abandonner, surtout quand on voit comment sont gérés les fonds de pension : ou bien ceux-ci imposent des règles de gestion démentielles aux sociétés dont ils sont actionnaires, ou bien ils font faillite, et les cotisants concernés voient leur retraite fondre comme neige au soleil.

Faisons de l’arithmétique, et non de la politique

L’âge de départ à la retraite – nous raisonnons pour le moment hors de toute spécificité propre aux travaux pénibles – peut donc être variable selon la corporation concernée. Ce que doit seulement faire l’Etat, c’est de fixer comme objectif un ratio entre le nombre d’actifs et le nombre de retraités. Dans les années 50, ce ratio était de l’ordre de 4 : il fallait 4 salariés pour financer une retraite. Ce rapport 4 pourrait effectivement être l’objectif à atteindre.

Prenons un exemple. L’espérance de vie est actuellement de 79 ans pour les hommes. Dans l’hypothèse d’un départ en retraite à 67 ans, la durée moyenne de la retraite est de 12 ans. Si l’on imagine une entrée dans la vie active à 19 ans, le nombre moyen d’années de travail serait alors de 48, ce qui établit, là aussi, un rapport 4. Remarquons au passage, qu’on connaît alors le taux de cotisations : un seizième de la masse salariale, soit environ 6% (en supposant, cas idéal, que le montant de la retraite se situe au même niveau que l’ancien salaire).

Donc il est tout à fait possible que les corps intermédiaires gèrent eux-mêmes leur caisse de retraite, en utilisant l’âge de départ en retraite comme variable d’ajustement. Etant donné que l’espérance de vie des hommes et des femmes est différente, il faudrait inventer une règle correctrice pour que les femmes ne soient pas lésées du fait d’une espérance de vie supérieure.

Il reste deux questions de fond : la règle définissant le montant de la retraite (calcul sur la base des dix dernières années, des vingt-cinq dernières années, etc.) et la réponse à donner aux travaux pénibles.

Sur le premier point, là encore, chaque corps intermédiaire est tout à fait capable de définir ses propres règles. La règle actuelle appliquée dans certains « régimes spéciaux » (calcul sur la base des six derniers mois) est une aberration que les syndicats ont imposée en profitant d’une situation leur permettant d’exercer un chantage sur les pouvoirs publics. La masse salariale de chaque corporation, associée au facteur 4 vu plus haut (ce n’est qu’un exemple) détermine le montant global des retraites à distribuer.

Reste la question des travaux pénibles. Laissons à l’Etat le soin d’établir la liste précise de ceux-ci. Celle-ci doit être établie selon une logique de recherche du bien commun, ce que ne fait pas le gouvernement actuel, qui prétend que soulever de lourdes charges, notamment, n’est pas considéré comme un travail pénible. Il est normal que les travaux pénibles donnent droit à un départ à la retraite anticipé. Sur ce plan, une intervention de l’Etat est nécessaire, qui déterminerait un taux de cotisation, par exemple 1% à ajouter aux 6% vus ci-dessus, révisable chaque année en fonction des évolutions technologiques.

Voilà, nous semble-t-il quelques règles simples basées sur la recherche du bien commun. Il est clair que seul un roi, lieutenant de Dieu sur terre, aura la légitimité pour faire adopter par tous une telle approche de la question des retraites.

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5 janvier 2020 7 05 /01 /janvier /2020 07:28

Nous avons vu dans un précédent article que la première guerre mondiale aurait pu se terminer en 1916, avec beaucoup moins de morts, si les Etats-Unis n’avaient pas relancé la guerre pour deux années supplémentaires. En plus de cela, ce sont eux qui ont piloté les négociations sur les dommages de guerre d’une manière doublement honteuse : pour les Allemands dont l’économie a été volontairement écrasée au-delà du raisonnable ; pour les Français qui, soi-disant vainqueurs, n’ont pas touché le niveau d’indemnités que la France méritait, ce qui a durablement affaibli son économie.

Qu’en a-t-il été à l’issue de la deuxième guerre mondiale ? Les Allemands ont davantage souffert après la guerre que pendant. Après la reddition de l’Allemagne, le gouvernement américain a imposé à ce pays un régime alimentaire quotidien de 700 à 1500 calories, ce qui conduit petit à petit à une mort certaine. De plus, sur les 12 millions d’Allemands expulsés des provinces de l’Est, près de 20%, soit 2,5 millions de personnes ont trouvé sur la route une mort atroce, comme nous le décrivons ci-dessous.

Tout ceci n’est pas le fruit du hasard, ou d’une mauvaise gestion. Déjà en 1941, Theodor N. Kaufman publiait le livre intitulé « L’Allemagne doit périr ». Henry Morgenthau, ambassadeur américain en Turquie, était l’un des conseillers de Roosevelt. Il avait élaboré un projet qui prévoyait la destruction complète de l’industrie allemande et la transformation de l’Allemagne en un pays uniquement agricole.

Voilà ce que nous raconte la revue Valeurs Actuelles :

(Source : https://www.valeursactuelles.com/histoire/1945-1947-le-drame-des-expulses-allemands-37307)

« Au mois de juin 1945, la guerre vient de prendre fin et pourtant en Tchécoslovaquie, comme en Pologne ou en Yougoslavie, la violence continue de se déchaîner. La chasse aux Volksdeutsche – les “Allemands ethniques” – commence. « Une vieille femme fut défenestrée, un musicien lynché en pleine rue parce qu’il ne parlait pas le tchèque, d’autres furent pendus, arrosés d’essence et enflammés comme des torches vivantes. La foule enragée écumait les hôpitaux pour y trouver des proies faciles. L’une d’elles était un patient, tchèque, mais dont les papiers indiquaient un lieu de naissance dans les Sudètes… »

L’heure est à la vengeance. D’abord populaire, spontanée, elle va vite être orchestrée par les autorités : armée, police, milice. Des centaines de personnes, dont beaucoup de femmes et d’enfants, sont exécutées au cours des mois de mai et juin 1945 ; des milliers d’autres sont chassées de Moravie, de Silésie, de Prusse. Telle est l’ouverture sanglante d’un épisode tragique de l’histoire européenne qui durera trois ans et constituera, selon l’historien R.M.Douglas, auteur d’une étude magistrale sur le sujet, « le plus vaste transfert forcé de population, peut-être la plus grande migration dans l’histoire de l’humanité ». Un transfert de population qui fera un million et demi de morts et marquera l’histoire de l’Europe « peut-être autant que le conflit lui-même ».

L’Allemagne est occupée par les forces alliées. C’est à elles, à leurs gouvernements, qu’incombe la gestion de l’après-guerre et, en premier lieu, des millions de civils germanophones vivant en Tchécoslovaquie, en Hongrie, en Pologne ou en Yougoslavie et qui ont commencé à quitter leur foyer. Réunis à Potsdam à la mi-juillet 1945 pour définir les modalités d’encadrement de ce processus, les responsables politiques ne peuvent ignorer « qu’à 25 kilomètres au nord-est, des trains surchargés quittaient les territoires allemands sous administration polonaise pour aller décharger les malades, les miséreux, les mourants et les morts sur les quais des grandes gares berlinoises ».

Premières victimes des expulsions sauvages, ils ont fui l’avancée de l’Armée rouge et de ses alliés. Ils n’ont pas eu le choix. L’expulsion est voulue, organisée. Au milieu de l’été 1945, 5 000 Allemands s’exilent chaque jour. Des expulsés témoignent : « Durant la marche, les femmes étaient frappées, on leur arrachait leurs boucles d’oreilles, on leur prenait leurs bagues ; certaines sont mortes… » ; « Dieu sait combien de fois nous fûmes détroussés par des Russes ou des Polonais, les femmes violées à répétition. »

Ils fuient à pied, ou parfois entassés à la hâte dans des convois que personne n’escorte, que personne n’attend, car rien n’est encore prévu dans ce transfert chaotique de population. Des trains sont abandonnés sur des voies de garage, des enfants meurent de faim, des femmes deviennent folles. Une survivante raconte l’arrivée à un point de passage : « Avant de nous laisser, ils prirent tout ce que nous avions, vêtements, sous-vêtements, objets de valeur, et dirent : “Voilà la frontière. Traversez la. Ceux qui reviendront sur leurs pas seront abattus.” » (fin de citation)

Le fait est que les alliés, avec le poids des Etats-Unis, auraient très bien pu éviter ces tueries et ces ignominies. Ils ne l’ont pas fait. Ils ont même choisi de répondre favorablement à la demande russe de rapatrier les deux millions de prisonniers de guerre et de réfugiés qui avaient fui le régime soviétique pour se réfugier en Europe, sachant qu’ils les livraient ainsi à la mort.

N’accusons pas les citoyens américains mais leurs gouvernements successifs, tous sous la coupe de la franc-maçonnerie. Un changement de gouvernement ne suffira pas. Il suffit de voir comment se bat Donald Trump, obligé bien souvent de se soumettre au diktat d’Israël. C’est un vaste mouvement de conversion au Christ qu’il leur faut.

Et, dans l’immédiat, nous devons nous battre pour un renversement total de nos alliances :

Halte à l’alliance avec les Etats-Unis

Rapprochement avec la Russie

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28 décembre 2019 6 28 /12 /décembre /2019 10:09

Nous avons vu dans un précédent article que la première guerre mondiale aurait pu se terminer en 1916, avec beaucoup moins de morts, si les Etats-Unis n’avaient pas relancé la guerre pour deux années supplémentaires. Mais cela s’est reproduit lors de la seconde guerre mondiale. En effet, le peuple américain était, dans sa très grande majorité, opposé à toute participation de leur pays à la guerre qui sévissait en Europe et en Asie.

Or les services secrets américains avaient eu connaissance d’un plan japonais d’attaque de Pearl Harbour. Ils ont sciemment caché cette information aux contingents de l’armée américaine basés en ce lieu, de telle sorte que, aux yeux du monde et des américains en particulier, cette attaque fut une surprise… que le gouvernement américain se dépêcha de transformer en un sentiment de revanche impliquant la participation des  Etats-Unis à cette guerre…

Lors du débarquement en Normandie, et dans les mois qui ont suivi, les Etats-Unis ont eu un comportement pire que celui des Nazis. En effet, lors de l’occupation allemande en France, aucune femme n’a été violée. Par contre, lorsque les Américains ont débarqué, il y eut en France 35.000 femmes violées. Et il s’est produit des exactions encore bien plus graves dans l’Allemagne « libérée ». C’est ce que nous verrons dans un prochain article.

L’armée américaine a également bombardé des villes françaises qui n’avaient aucune présence militaire allemande, par exemple Royan et Caen, avec ses célèbres hauts-fourneaux. Dans cette dernière ville, les Allemands étaient présents, mais seulement à la périphérie…

Voici maintenant une page peu connue de l’histoire de la seconde guerre mondiale (source : Le Monde diplomatique, mai 2003). Dès 1941-1942, Washington avait prévu d’imposer à la France — comme aux futurs vaincus, Italie, Allemagne et Japon — un statut de protectorat, régi par un Allied Military Government of Occupied Territories (Amgot). Ce gouvernement militaire américain des territoires occupés aurait aboli toute souveraineté, y compris le droit de battre monnaie, sur le modèle fourni par les accords Darlan-Clark de novembre 1942.

A l’époque, les Etats-Unis redoutaient surtout que la France, bien qu’affaiblie par la défaite de juin 1940, s’oppose à leurs vues sur deux points, du moins si de Gaulle, qui prétendait lui rendre sa souveraineté, la dirigeait. D’une part, ayant lutté après 1918-1919 contre la politique allemande de Washington, Paris userait de son éventuel pouvoir de nuisance pour l’entraver à nouveau. D’autre part, la France répugnerait à lâcher son empire, riche en matières premières et en bases stratégiques, alors que les Américains avaient dès 1899 exigé — pour leurs marchandises et leurs capitaux — le bénéfice de la « porte ouverte » dans tous les empires coloniaux.

C’est pourquoi les Etats-Unis pratiquèrent à la fois le veto contre de Gaulle, surtout lorsque son nom contribua à unifier la Résistance, et une certaine complaisance mêlée de rigueur envers Vichy. A l’instar des régimes latino-américains chers à Washington, ce régime honni aurait, à ses yeux, l’échine plus souple qu’un gouvernement à forte assise populaire. Ainsi chemina un « Vichy sans Vichy » américain, qu’appuyèrent, dans ses formes successives, les élites françaises.

Heureusement, le général De Gaulle a empêché la réalisation de ce plan diabolique. Mais c’est encore un exemple qui montre que la politique américaine, de tous temps, s’oppose en bien des points aux intérêts de la France.

Concluons cet article par une autre histoire méconnue, celle que raconte Philippe de Villiers dans son livre « J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu ». Dès la fin de la guerre, les Etats-Unis se sont servis de Jean Monet pour mettre en place, étape par étape, l’Union Européenne que nous connaissons aujourd’hui. Or celle-ci prive la France de sa souveraineté.

On a coutume de dire que les Etats-Unis sont un pays chrétien. C’est même ce que croient sans doute une majorité de citoyens américains. Mais la réalité est tout autre et c’est d’un grand mouvement de conversion au Christ dont ils ont besoin.

Et, dans l’immédiat, nous devons nous battre pour un renversement total de nos alliances :

Halte à l’alliance avec les Etats-Unis

Rapprochement avec la Russie

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21 décembre 2019 6 21 /12 /décembre /2019 09:44

Remettre en cause notre « éternelle » alliance avec les Etats-Unis est un tabou, une parole sacrilège, tellement nos esprits ont été formatés à l’idée que les Etats-Unis sont notre grand sauveur, et ce à au moins trois occasions : en intervenant dans la première et la deuxième guerre mondiale pour nous conduire à la « victoire » - mais était-ce vraiment une victoire ? – et en aidant les pays européens à se reconstruire en 1945 avec le Plan Marshall…

En 1961, Benjamin Freedman, homme d’affaires new-yorkais, prononce, à l’hôtel Willard de Washington, un discours mémorable, au nom du magazine Common Sens : « La première guerre mondiale survint durant l’été 1914. (…) En l’espace de deux ans, l’Allemagne avait remporté la guerre. Les sous-marins allemands, qui furent une totale surprise pour le monde, avaient balayé tous les convois de l’Océan Atlantique. La Grande-Bretagne se trouvait sans munitions pour ses soldats, avec une seule et juste semaine de ravitaillement, et après cela, c’était la famine. Au même moment l’armée française s’était mutinée. Ils avaient perdu 600.000 soldats à la fleur de l’âge dans les batailles de défense de Verdun et de la Somme. L’armée russe avait déserté. Quant à l’armée italienne, elle s’était littéralement décomposée. Durant exactement la même période, pas un seul coup de feu n’avait été tiré en territoire allemand, pas un seul soldat ennemi n’avait encore franchi la frontière allemande. Pourtant l’Allemagne proposait un accord de paix. Ils offraient à l’Angleterre une paix négociée : cessons le combat et retournons aux conditions d’avant la guerre. »

A la suite d’une manipulation franc-maçonne, les Etats-Unis, qui étaient jusque là presque totalement pro-Allemands, soudainement entraient en guerre aux côtés des britanniques…

Ainsi, la 1ère guerre mondiale aurait dû se terminer en 1916

Pourquoi cela ? Regardons « à qui profite le crime ». A l’issue de cette guerre, les empires chrétiens allemand, austro-hongrois et russe avaient disparu. Or les Etats-Unis sont, depuis leur création, un Etat dominé par la franc-maçonnerie, laquelle a pour objectif principal de détruire le christianisme. Ainsi la première guerre mondiale fut un suicide pour l’Europe et c’est depuis cette date que les Etats-Unis sont devenus la première puissance économique mondiale.

De la même façon, les Etats-Unis se sont immiscés dans la deuxième guerre mondiale, qui, au départ, ne concernait que des Etats européens. Mais ceci est une autre histoire, que nous détaillerons dans un autre article.

Nous avons là, sous nos yeux, une illustration de la parole du Christ : « Nul serviteur ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent » (Luc 16, 13). Il faut arrêter de penser que la religion est une affaire privée. Il n’y a pas d’un côté nos convictions religieuses et, de l’autre, une diplomatie qu’il faudrait respecter parce que « des gens plus intelligents que vous et moi l’ont mise en oeuvre ».

La France, fille aînée de l’Eglise, doit retrouver sa vocation surnaturelle : se battre contre les puissances du Mal. Cela ne veut pas dire qu’il faille prendre en haine les américains, qui sont de braves gens comme les Français et d’autres peuples. Mais il faut distinguer les hommes et le gouvernement. Et au niveau de ce dernier, il faut appeler à la conversion des Etats-Unis au Christ

Et, dans l’immédiat, il faut se battre pour un renversement total de nos alliances :

Halte à l’alliance avec les Etats-Unis

Rapprochement avec la Russie

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15 décembre 2019 7 15 /12 /décembre /2019 11:38

Une étude récente de l’INSEE montre que la France compte aujourd’hui 25 millions de ressortissants français ayant au moins un ascendant d’origine extra-européenne. Quant aux Français de souche, on estime qu’ils sont au nombre d’environ 30 à 40 millions (Rivarol du 11/12/2019). Voilà la réalité dans laquelle nous vivons aujourd’hui.

Les partis de gauche l’ont bien compris : ils ont là un vivier de voix qui leur est quasiment acquis. Peu importe, pour eux, que la France devienne musulmane. Alors que, selon une étude de l’Université d’Harvard, l’islamisation d’un pays ne peut être stoppée une fois que la population musulmane atteint 16% de la population totale. Aujourd’hui, on estime cette population musulmane à 18 millions de personnes, soit plus de 25% de la population française.

« C’est foutu ! », pourrait-on penser. Bien sûr que non. Peut-être que le plan de Dieu est que tous ces musulmans se convertissent au christianisme. Marthe Robin a prédit que la France allait vivre les plus grands malheurs, mais qu’elle serait ensuite la première à se relever. Et on peut penser que Dieu n’interviendra que lorsque les Français se seront repentis de toute l’immoralité dans laquelle nous vivons et se convertiront…

La question est donc de savoir comment contribuer à cette prise de conscience des Français. Il faut déjà revenir sur toutes les lois détruisant la famille, à commencer par les lois sur la libéralisation de l’avortement, la loi Taubira et la récente loi sur la PMA.

600 000 personnes ont défilé le 6 octobre dernier à Paris contre la PMA. Cela n’a pas suffi. Précédemment, il y avait eu près de deux millions de personnes pour empêcher le vote de la loi Taubira officialisant le « mariage » homosexuel. Et la loi a pourtant été votée.

Certains en ont conclu que les manifestations ne servent à rien. C’est pourtant le moyen que trouve naturellement le peuple quand il veut exprimer son opposition. Rappelons d’ailleurs que, selon un sondage rapporté par Valeurs Actuelles, « 75% des Français ne font plus confiance à l’Etat, ni à la république et 88% d’entre eux rejettent catégoriquement les partis politiques ». Il n’y a donc pas d’autre moyen que les manifestations dans la rue.

Mais, pour les rendre efficaces, il faut une autre stratégie. Au lieu de changer de mot d’ordre à chaque manifestation, ce qui est une attitude défensive face aux initiatives du gouvernement, il faut passer à l’offensive.

Deux conditions sont nécessaires pour faire reculer le pouvoir : se battre sur un objectif unique, au lieu de changer d’une année sur l’autre ; et s’organiser localement afin de se donner les moyens d’augmenter le nombre de participants. Sur le premier point, il faut s’unifier sur le mot d’ordre :

Abrogation de toutes les lois détruisant la famille

Quant au deuxième point, il faut raisonner comme les militaires, car c’est une véritable guerre que nous avons à mener. Il faut donc une organisation unique, nationalement et localement.

L’organisation unique existe : c’est le cartel des organisations qui ont appelé à défiler le 6 octobre dernier. Mlaheureusement, elles n’ont pas la bonne stratégie. Seule la base peut les faire changer.

C’est pourquoi il est urgent qe se crée dans chaque département une association 1901 avec bureau élu. Comme au niveau central, il faut prendre comme modèle le « cartel d’organisations » unissant les organisations et les personnes de tous courants politiques simplement d’accord sur le mot d’ordre choisi. Nous savons bien que le pouvoir se réjouit de la division des forces qui pourraient s’opposer à sa politique. Ôtons-lui ses illusions et unissons-nous !

Créons partout des comités de défense de la famille

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8 décembre 2019 7 08 /12 /décembre /2019 07:31

La bataille en cours pour s’opposer à la réforme des retraites voulue par Emmanuel Macron et, plus généralement pour exprimer le sentiment de révolte contre des conditions de vie qui ne cessent de se dégrader, donne à penser qu’une réforme des retraites serait bien acceptée si le gouvernement disposait d’un budget qui lui permette d’assurer à chacun un montant plus élevé de sa retraite et, bien sûr, une nette amélioration du pouvoir d’achat des actifs.

Mais il n’en est pas ainsi et nous savons pourquoi : parce que la France s’est appauvrie depuis qu’elle a perdu sa souveraineté au profit de la Commission qui siège à Bruxelles. Rappelons que notre prix Nobel d’économie, Maurice Allais, a calculé que, sans les contraintes imposées par l’UE, le PIB de la France serait le double de ce qu’il est.

Alors les défenseurs de l’UE clament : « il nous faut plus de croissance… »

C’est une bonne manière de culpabiliser les Français. On leur dit : « si votre pouvoir d’achat est insuffisant, c’est parce que vous ne faites pas assez d’efforts pour augmenter la productivité, et donc la croissance ».

Imaginez un père de famille qui s’achèterait une voiture de luxe tout en restreignant la nourriture de ses enfants, en leur disant qu’il pourra  mieux les nourrir quand son patron voudra bien l’augmenter… Evidemment, c’est un père indigne qui n’accepte pas de partager le revenu de la famille d’une manière équitable.

Il en est de même en économie : c’est très bien la croissance, mais le manque de croissance ou une croissance trop faible ne doit pas être le prétexte à tolérer les injustices sociales que nous vivons : 200 000 SDF, un suicide d’agriculteur tous les deux jours, des policiers qui dépriment, des services d’urgence dans les hôpitaux dont le personnel est à bout de forces, des pompiers et des médecins qui sont agressés, etc.

Le deuxième commandement du Décalogue nous dit : « Tu ne te feras aucune image sculptée, rien qui ressemble à ce qui est dans les cieux » (Ex. 20, 4). En fait, c’est une dénonciation de l’idolâtrie. Qu’est-ce que l’idolâtrie ? C’est un comportement qui consiste à prendre quelque chose pour un absolu. Si nous vénérons la croissance comme un dieu, nous sommes dans l’idolâtrie.

Alors, direz-vous, vous êtes contre la croissance, contre le progrès ! Non, la question n’est pas de rejeter la croissance, mais que son absence ne soit pas le prétexte à ne rien faire face aux injustices sociales. C’est un véritable scandale que, dans un pays riche comme le nôtre, la cinquième puissance économique du monde, on prive de dignité des personnes qu’on laisse sans domicile fixe et on laisse des agriculteurs et des policiers tomber dans le désespoir et se suicider. Et on ose parler de fraternité !

La cause de tout cela se trouve dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 : « Art. 4. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui (…) ». C’est une conception totalement individualiste de la vie en société, tout le contraire de ce qu’enseigne Jésus-Christ : « Je vous donne un commandement nouveau : vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jean 13, 34). Bien sûr, nous savons que l’homme n’est pas parfait et que c’est difficile à réaliser. Mais c’est tout au moins une direction à prendre, à l’opposé de ce qui nous vient du Siècle des Lumières.

Aujourd’hui l’épargne  privée est de 5200 milliards d’euros, soit plus du double du PIB de la France. Avec un emprunt d’Etat, il y aurait à la fois la possibilité de remettre à zéro notre dette publique – aux deux tiers étrangère - et de relancer notre économie, en priorité l’industrie qui, de 10% doit remonter à 40% du PIB comme c‘était il y a quelques décennies. Mais, pour cela, il faut la confiance, et c’est ce qui manque à tous les gouvernements républicains qui nous exploitent. Seule le retour à la royauté peut ramener la confiance.

Le roi, lieutenant de Dieu sur terre, avait le souci de défendre le peuple contre les oligarchies. Aujourd’hui, il n’y a plus de roi et on a voulu une société sans Dieu. Voilà le résultat.

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  • : Le groupe POUR UN ROI TRES CHRETIEN est un mouvement royaliste. Cela signifie que son objectif est de favoriser la restauration de la royauté. Tout en reconnaissant la validité des Lois fondamentales du royaume, il considère que le futur roi n'est pas identifié à ce jour. Ou bien il émergera du combat antimondialiste, et ce sera le début d'une nouvelle dynastie, ou bien ce sera le descendant du jeune roi Louis XVII qui, comme on le sait aujourd'hui, a été "exfiltré" de la prison du Temple.
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