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1 décembre 2018 6 01 /12 /décembre /2018 11:03

Nous félicitons le mouvement des Gilets jaunes pour sa clairvoyance politique.

En effet, par leur volonté d’inscrire l’exigence de créer une Assemblée citoyenne, les Gilets jaunes font savoir non seulement au gouvernement mais à toute la France que le temps des partis politiques est révolu et qu’il faut remplacer l’Assemblée Nationale par une « Assemblée citoyenne ». C‘est tout du moins ainsi que nous avons compris cette revendication. Certains ont aussi envisagé la suppression du Sénat…

Il se trouve que cela converge avec notre propre réflexion, issue en partie de la pensée de la philosophe Simone Weil (1909-1943). La militante politique et mystique chrétienne – bien que née dans une famille agnostique – plaide pour « la suppression générale des partis politiques ».

« Comment donner en fait aux hommes qui composent le peuple de France la possibilité d'exprimer parfois un jugement sur les grands problèmes de la vie publique ? interpelle Simone Weil. Comment empêcher, au moment où le peuple est interrogé, qu'il circule à travers lui aucune espèce de passion collective ? Si on ne pense pas à ces deux points, il est inutile de parler de légitimité républicaine. » Pour y remédier, selon la philosophe, il s'agit de supprimer purement et simplement les partis politiques, « organismes publiquement, officiellement constitués de manière à tuer dans les âmes le sens de la vérité et de la justice ». Argumentation ? Les partis servent une propagande – « celui qui n'en ferait pas disparaîtrait du fait que les autres en font » – et « le but avoué de la propagande est de persuader et non pas de communiquer de la lumière », pointe la philosophe. « Supposons qu'un membre d'un parti – député, candidat à la députation ou simplement militant – prenne en public l'engagement que voici : Toutes les fois que j'examinerai n'importe quel problème politique ou social, je m'engage à oublier absolument le fait que je suis membre de tel groupe, et à me préoccuper exclusivement de discerner le bien public et la justice. Ce langage serait très mal accueilli. Les siens et même beaucoup d'autres l'accuseraient de trahison. Les moins hostiles diraient : Pourquoi, alors, a-t-il adhéré à un parti ? ».

Si donc les partis politiques ne représentent pas le peuple, comment celui-ci peut-il être représenté ? C’est ce que nous allons voir maintenant.

La doctrine sociale de l’Eglise nous met sur la voie : ce sont les corps intermédiaires qui sont les interfaces naturelles entre l’individu et l’Etat. Voyons comment cette idée peut se traduire au niveau de l’Assemblée Nationale.

Il faut créer dans chaque circonscription quatre collèges électoraux : un collège pour les salariés non cadres, un collège pour les cadres et entrepreneurs, un collège pour les familles et un collège pour les agriculteurs. Chaque collège élit un délégué régional. Mais peut-être faut-il imaginer les collèges électoraux d’une autre manière. Voici, en tout cas, un premier exemple de ce qu’on peut imaginer.

Combien cela constitue-t-il de députés à l’Assemblée Nationale ? Nous avons actuellement 13 régions, auxquelles il faut ajouter les cinq régions ultramarines. Nous arrivons donc à un total de 18 régions administratives.

Actuellement, il y a 577 circonscriptions électorales, soit une moyenne de 32 circonscriptions par région. Donc, selon la logique que nous présentons, il y aurait environ 130 élus par région (32 x 4). Considérons-les comme des grands électeurs qui éliront en leur sein un conseil régional de 30 membres et 30 députés devant siéger à l’Assemblée Nationale, soit un total d’environ 540 députés (30 x 18).

Pour une Assemblée Nationale représentant les forces vives du pays !

Voyons maintenant le cas du Sénat. La structure régionale naturelle est le « pays ». Il s’agit d’une zone homogène du point de vue géographique, culturel, économique et social, correspondant à environ un quart de département. Charles Pasqua en a d’ailleurs fait une loi en 1995, en officialisant cette notion, charge aux administrés de faire une enquête pour en définir les frontières, ce qui fut réalisé dans les dix ans qui suivirent. Il existe dont maintenant une carte officielle de la France découpée en pays. Il faut aussi chasser les partis politiques du Sénat et les remplacer par les représentants des pays.

Pour un Sénat représentant les pays !

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30 novembre 2018 5 30 /11 /novembre /2018 11:15

Aujourd’hui encore, malgré le matraquage médiatique, politique, voire éducatif de ceux qui nous gouvernent, beaucoup de Français restent persuadés de la nécessité d’avoir un roi à la tête de notre pays. Les groupes royalistes ou monarchistes plus ou moins actifs sont en nombre important, soutenant les divers descendants de monarques ayant régné en France, de Louis XIV à Louis-Philippe sans oublier Napoléon.

Qui sont actuellement ceux pouvant se présenter comme héritiers des 40 rois qui ont fait la France ?

  • Les descendants de Louis-Philippe 1er, roi des Français de 1830 à 1848, lui-même descendant du frère de Louis XIV (famille d’Orléans).
  • Les descendants de Philippe V, petit-fils de Louis XIV et roi d’Espagne de 1700 à 1746
  • Une éventuelle descendance de Louis XVII, fils de Louis XVI.

Quelles sont les conditions indispensables pour accéder au trône de France ? Selon le testament de Saint Rémi et les constitutions existant depuis Clovis :

  • Le roi doit être catholique : « le royaume de France est prédestiné par Dieu à la défense de l’Eglise Romaine… Il sera victorieux et prospère tant qu’il sera fidèle à la foi romaine, mais il sera rudement châtié toutes les fois où il sera infidèle à sa vocation. »
  • La succession au trône se fait uniquement par les hommes (loi salique).

Qu’en est-il sur ces deux points ?

Si les Orléans actuels peuvent être considérés comme catholiques, ils souffrent d’être les descendants de personnalités très discutables, comme celui qui se fit appeler Philippe Egalité, franc maçon notoire et, député à la Convention, votant la mort du Roi Louis XVI, son cousin. De plus, il avoua au club des jacobins : « je ne suis pas le fils du duc d’Orléans mais le fils d’un valet d’écurie. Il est notoire que mon prétendu grand père a toujours refusé de me reconnaître pour un Bourbon. »

Dans ce cas, malgré toutes leurs qualités, les descendants de Louis-Philippe, fils de Philippe Egalité ne peuvent répondre à la condition de la loi salique.

Deux fils de Philippe V ont encore une descendance catholique:

  • La branche aînée est représentée aujourd’hui par Louis de Bourbon, cousin du roi d’Espagne.
  • Les Bourbon-Parme sont les descendants du dernier fils de Philippe V.

Si la descendance Bourbon-Parme est parfaitement claire, il n’en est pas de même du côté des souverains espagnols ; ceux-ci descendent d’Isabelle II, mariée à son cousin germain François d’Assise d’Espagne (ils sont tous deux petits enfants de Charles IV).

Isabelle II a eu 10 enfants mais aucun d’eux n’est de son mari même si celui-ci les a reconnus pour des raisons politiques évidentes (ils n’ont jamais fait chambre commune sauf la nuit de noces et le premier enfant est né 3 ans après). De plus, le père de François d’Assise est probablement fils de Godoy (premier ministre, ancien garde du corps) et non du roi Charles IV.

Là encore, dans le cas des descendants espagnols, la condition de la loi salique n’est pas remplie.

Quant aux descendants des Bourbon-Parme, faire valoir leurs droits en rappelant les événements cités les brouilleraient avec toutes les familles princières de l’Europe, toutes cousines. Sans intérêt, surtout s’ils ont eu connaissance des révélations de Maximin Giraud, le berger de La Salette, au Comte de Chambord sur l’exfiltration de Louis XVII de la prison du Temple.

Le testament de Saint Rémi nous assure que des rois répondant aux deux conditions indiquées ci-dessus existeront jusqu’à la fin des temps ; le prochain se révèlera d’autant plus rapidement que nous prierons et agirons pour l’accueillir. Comme nos ancêtres, nous proclamerons :

VIVE LE CHRIST QUI EST ROI DE FRANCE

VIVE LE ROI DE FRANCE QUI EST LIEUTENANT DU CHRIST

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17 novembre 2018 6 17 /11 /novembre /2018 10:50

En ces temps où plus grand monde n’a d’espoir dans de véritables changements politiques qui conduiraient à une réelle amélioration de nos conditions de vie, il paraît bien anachronique de se poser la question de la royauté. Et pourtant…

Les Rois qui ont fait la France ont construit au long des siècles l’État et nombre de structures. L’Etat était en harmonie avec l’Eglise qui faisait un travail considérable, vaste et multiforme (écoles, universités, hospices et hôpitaux, culte divin, etc.). Les corporations de travailleurs faisaient aussi beaucoup pour garantir une vie digne et juste des gens, pour que personne ne soit exclu (voyez les malheureux SDF d’aujourd’hui, mais aussi les 8,8 millions de pauvres, soit 14% de la population, selon les derniers chiffres de l'Insee, tous ceux qui ont un revenu inférieur à mille euros par mois). Les officiers royaux contrôlaient les prix des denrées alimentaires pour que les profiteurs ne puissent saigner et affamer le peuple.

La royauté, c’est une société pour laquelle l’homme et sa vie sont sacrés, parce qu’il fut créé à l’image de Dieu. En pratique, c’est tout le contraire de la république, qui a été créée sur le principe d’une société sans Dieu : « fais ce que tu veux du moment que tu ne gênes pas les autres ». Il en est résulté une très grande solitude, alors que chacun aspire, au fond de soi, à ce que vivaient nos ancêtres, dans leur village : « si tu as des difficultés, il y aura toujours quelqu’un autour de toi pour t’aider ».

Mais pour que cela marche, il faut un Roi très chrétien, qui ait un pouvoir indépendant des élections.L’Ancien Régime n’était pas le pouvoir d’un seul, donc assimilable à la tyrannie, mais c’était toute une structure dont le Roi était certes le sommet mais, à la base, les gens étaient bien plus libres qu’aujourd’hui.

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9 novembre 2018 5 09 /11 /novembre /2018 19:15

Le 4 novembre dernier, la Nouvelle-Calédonie a choisi de rester française à une majorité de 56,4% des voix. En « bonne démocratie », tout un chacun tendrait à penser que « voilà un problème réglé » et on passe à autre chose. Mais il n’en est pas ainsi ! En effet, les accords iniques de Nouméa de 1998 ont inclus des dispositions aberrantes. Non seulement la France y effectue une auto-critique de la période dite « coloniale », alors que le texte reconnaît lui-même que « les nouvelles populations sur le territoire (ndr : ceux qui sont venus de la métropole) ont participé, dans des conditions souvent difficiles, en apportant des connaissances scientifiques et techniques, à la mise en valeur minière ou agricole et, avec l'aide de l'Etat, à l'aménagement de la Nouvelle-Calédonie », mais il est tenu pour acquis que la Nouvelle-Calédonie doit acquérir son indépendance. Il est en effet écrit :

« Si la réponse des électeurs à ces propositions est négative, le tiers des membres du Congrès pourra provoquer l'organisation d'une nouvelle consultation qui interviendra dans la deuxième année suivant la première consultation. Si la réponse est à nouveau négative, une nouvelle consultation pourra être organisée selon la même procédure et dans les mêmes délais. Si la réponse est encore négative, les partenaires politiques se réuniront pour examiner la situation ainsi créée ».

L’intérêt des deux communautés est de rester au sein de la France

Du côté de la France, le risque est, comme l’explique le journal Les Echos, « de ne plus être la deuxième zone économique exclusive (ZEE) au monde, puisqu’elle perdrait 1.364.000 km², soit de plus de 12 % de sa surface. Elle perdrait aussi une place stratégique en Asie-pacifique, car l’archipel calédonien se situe au carrefour de l’Asie du Sud-Est, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et des micro-Etats du Pacifique. Il s’agit du territoire français le plus proche des puissances émergentes que sont l’Indonésie, la Malaisie, le Vietnam, ou les Philippines, mais aussi des puissances incontournables que sont la Chine, le Japon et la Corée du Sud. Cette position est stratégique et l’évolution des nouveaux équilibres mondiaux la place au coeur de la prometteuse zone Asie-Pacifique ».

Mais les habitants de la Nouvelle-Calédonie seraient également perdants, puisque l’Etat consacre chaque année à ce territoire d’outre-mer plus de 1,5 milliard d’euros. Sans lesquels son économie serait lourdement handicapée. Et qu’on ne nous dise pas que c’est un remboursement des méfaits de la colonisation, car, comme nous l’avons vu, toutes nos anciennes colonies ont, à ce jour, un PIB inférieur à ce qu’il était pendant la période de la présence française.

Les accords de Nouméa doivent être abrogés

Si la France arrête de se culpabiliser et si la communauté kanakie reconnaît le risque économique grave qui résulterait d’une indépendance, un vide que les Chinois s’empresseraient de combler, alors il faut considérer le vote qui vient d’avoir lieu comme définitif et continuer à aider la Nouvelle-Calédonie pour son développement au sein de la France.

C’est l’intérêt des deux populations, comme nous venons de le dire, et c’est aussi marquer le refus de la France de jouer le jeu de l’hyper-classe mondialiste qui n’a qu’un objectif : démanteler tous les Etats de manière à établir un gouvernement mondial.

Même si, pour les Français de métropole, la Nouvelle-Calédonie paraît bien loin, il faut qu’ils se mobilisent pour infliger un camouflet au gouvernement Macron, le valet du mondialisme, car c’est ainsi l’affaiblir, en attendant de le faire tomber.

Halte à la déconstruction de la France !

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3 novembre 2018 6 03 /11 /novembre /2018 02:57

Le 4 novembre 2018 prochain aura lieu le référendum sur l’autodétermination de la Nouvelle-Calédonie. Comment en est-on arrivé là ? Le point de départ est bien connu : le 1er décembre 1984 a lieu le 1er congrès du FLNKS qui décide la constitution d'un gouvernement provisoire de Kanaky, avec à sa tête Jean-Marie Tjibaou, et adopte le drapeau dit « Kanaky » comme emblème. Puis, en juin 1985, le FLNKS déclare unilatéralement l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie, qui ne sera jamais effective, et adopte une constitution qui ne sera donc jamais appliquée (source Wikipédia).

Mais dès 1986 le conflit prend une dimension internationale. En effet, le FLNKS obtient le vote par l'Assemblée générale des Nations unies (à la majorité des 3/5e de ses membres) de la résolution 41/41 A affirmant « le droit inaliénable du peuple de la Nouvelle-Calédonie à l’autodétermination et à l’indépendance » et inscrivant l'archipel sur la Liste des territoires non autonomes selon l'Organisation des Nations unies.

Depuis a lieu périodiquement un référendum sur l’autodétermination, avec une volonté claire de nos gouvernements successifs d’accorder l’indépendance à ce territoire. Diverses mesures administratives sont adoptées de manière à favoriser le vote kanak mais, jusqu’à présent, les référendums successifs n’ont pas atteint cet objectif.

Venons-en à l’analyse politique, économique et culturelle de ce conflit. Si l’on raisonne à froid, la revendication d’indépendance est un leurre. Les kanakis le reconnaissent indirectement, puisqu’ils incluent dans cette revendication « des accords de coopération avec la France qui devraient être établis ». C’est donc l’aveu qu’une véritable indépendance économique n’est pas viable et qu’il faut le soutien financier de la France pour l’assurer. La justification est évidente : c’est celle des « pauvres indigènes exploitées pendant des décennies par l’affreux colonisateur ». Nous y reviendrons.

L’indépendance politique est aussi un leurre, car il ne fait pas de doute que la Chine viendra remplacer la France, comme elle le fait depuis plusieurs années en Afrique. Il faut bien avoir en tête une règle universelle : un pays ne peut assurer son indépendance que s’il a la force militaire pour l’imposer à son entourage.

En résumé, le seul combat à mener pour que la Nouvelle-Calédonie reste française est idéologique. Pour cela il faut bien comprendre qui est l’ennemi. Au-delà du FLNKS, que la police française pourrait faire taire facilement, il y a l’hyper classe mondialiste, dont l’objectif est d’instaurer un gouvernement mondial. Cela explique notamment la connivence entre les gouvernements français successifs et les Etats qui ont provoqué le vote de l’ONU favorable au FLNKS.

Il faut que les Calédoniens blancs arrêtent de se culpabiliser et démontent le discours anticolonial du FLNKS. Comme nous le rappelle Bernard Lugan, « au total la France a construit en Afrique 215 000 kilomètres de pistes carrossables, 50 000 kilomètres de routes bitumées, 18 000 kilomètres de voies ferrées, 2000 dispensaires, 600 maternités, 220 hôpitaux (où soins et médicaments étaient gratuits), 196 aérodromes et 63 ports ».

Soyons fiers de notre époque coloniale. Lors de son voyage en Algérie en février 2017, Emmanuel Macron ose déclarer à propos de la colonisation de ce pays par la France : « C'est un crime. C'est un crime contre l'humanité. C'est une vraie barbarie, et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face en présentant aussi nos excuses à l'égard de celles et ceux vers lesquels nous avons commis ces gestes ».

Une telle déclaration est honteuse et pas digne d’un président de la république française. Comme lui a fort justement fait remarquer Eric SAFRAS à l’époque, « c’est oublier que les Français d' Algérie ont créé de zéro :

  • une infrastructure de transports (près de 60 000 km de routes goudronnées dont 20 000 km de lignes régulières de transports de voyageurs en autobus, plus de 5 000 km de chemins de fer, 4 ports aux normes internationales et 20 ports secondaires, 5 aéroports de classe internationale et 20 aéroports régionaux),
  • des usines, de grandes entreprises (Orangina, pâtes Ferrero et Ricci, cigarettes Bastos …)
  • 31 centrales hydroélectriques
  • des mines (plus de 3.5 millions de tonnes en 1954): plomb, phosphates…
  • l' exploitation du gaz et du pétrole (8 millions de tonnes en 1962)
  • 156 hôpitaux de 33 000 lits qui recevaient au minimum 300 000 musulmans par an, 1870 médecins, mais aussi 611 pharmaciens, 449 dentistes, 622 sage-femmes, médecine " coloniale " qui a lutté contre le paludisme, trachome et glaucome, la mortalité infantile…
  • plusieurs milliers d' écoles qui scolarisaient près de 800 000 musulmans en 1960, les instructeurs étant à la fois enseignants, écrivains publics, assistants sociaux et même infirmiers-pharmaciens, pour leurs élèves mais aussi pour les parents de ces derniers.
  • la liberté de culte : en 1962, à Constantine, il y a 30 lieux de culte dont 12 mosquées, 11 synagogues, 5 églises catholiques et 2 temples protestants.

Les Français d'Algérie ont aussi développé la pêche et surtout l'agriculture, céréales, primeurs, agrumes… faisant passer les terres cultivées d’un demi-million d'hectares en 1830 à plus de 10 millions au début des années 1960, notamment en asséchant les marais de la Mitidja et en utilisant les matériels et les méthodes les plus modernes d'exploitation (dry-farming, moissonneuses-batteuses…) ».

De plus, un numéro spécial de Valeurs Actuelles (Hors-série N°14), mentionne que, « SOIXANTE ANS APRES LA COLONISATION, LE PIB PAR HABITANT DE NOS EX-COLONIES AFRICAINES EST INFÉRIEUR A CELUI QU’IL ÉTAIT AVANT LEUR INDÉPENDANCE ».

Le combat idéologique est international. Les Calédoniens blancs ne sont pas seuls. D’autres mènent le même combat idéologique, en France notamment, même s’il ne transparaît guère lors des campagnes électorales, car, en métropole aussi, le rouleau compresseur des médias fait tout pour que les gens qui défendent leur patrie ne soient pas entendus.

En résumé, c’est toujours le même combat que dénonçait le Christ il y a deux mille ans : « « Nul serviteur ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent » (Luc 16, 13), le combat entre le vrai Dieu et le dieu-argent.

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27 octobre 2018 6 27 /10 /octobre /2018 09:56

Une amie nous a confié cette réflexion que nous avons choisi de diffuser, sans rien y changer, tellement c’est profond et bien décrit.

Je pense en effet que le combat féministe est une imposture, qui prétend se battre pour améliorer la condition féminine alors que c'est tout le contraire.

Nous avons assez de recul aujourd'hui pour observer les déviances que cela a pu engendrer : destruction de la famille, augmentation des divorces, augmentation alarmante des femmes de plus de 40 ans qui se retrouvent célibataires et qui auront bien du mal à trouver chaussure à leur pied.

D'ailleurs, dans une philosophie masculiniste créée en riposte à ce féminisme, des groupes d'hommes dénoncent cette société qu'ils trouvent gynocentrée. Ils parlent même de "vaginocratie" Les termes qu'ils utilisent peuvent sembler assez crus, mais cela fait partie de leur philosophie qui prétend faire passer ce qu'ils appellent la "pilule rouge". Ce mouvement se nomme MGTOW (Men Going Their Own Way, ou les hommes suivant leur propre voie en français).

Ces hommes parlent des femmes qui ont vieilli et soit ne se sont pas mariées, soit sont divorcées. Et, passé un stade, elles n'ont plus la même attraction sur les hommes. Elle finissent dans ce que les MGTOW appellent "le cimetière des éléphants" , la où les femmes célibataires qui ont pris 'le mur" (âge à partir duquel elles sont moins attractives) vont pour errer seules dans le célibat jusqu'au trépas.

Je ne cautionne pas cette philosophie, mais c'est, il faut l'admettre, une conséquence qui devait arriver tôt ou tard. Mais c'est une situation de repli pour ces hommes qui se sentent démunis.

Cela est le fruit du fossé creusé entre les hommes et les femmes, et qui voudrait qu'ils soient rivaux, plutôt que complémentaires. Ce qu'a engendré le féminisme. L'homme est le meilleur ami de la femme, et la femme est la meilleure amie de l'homme. Et là où l'imposture est encore plus tristement constatable, c'est que la femme ne s'est pas libérée.

La femme n'est pas libre. La seule différence est que la femme n'appartient plus à l'homme, mais au capital. Elle s'est libérée de son devoir fondamental d'épouse et de mère pour se soumettre à la société de consommation. Ni plus ni moins. La femme est devenue un produit, qui se vend, se consomme et se jette. C'est ignoble.

Beaucoup de femmes entrent dans ce piège en défendant :

  • La libération sexuelle (qui conduit en fait à la désacralisation du corps de la femme et à sa consommation) ;
  • Le travail de la femme (qui fait qu'elle n'a plus besoin de l'homme matériellement et, gagnant de l'argent, comble ce manque d'affection essentiel au bienêtre en consommant) ;

Il y a également l'IVG, cela désacralise l'union entre un homme et une femme, on se dit "ce n'est pas grave, au pire, elle se fera avorter". Quand on sait que les avortements qui sont le fruit d'un rapport non consenti représentent moins de 1% des IVG, cela peut faire réfléchir.  

Et ce n'est que quelques exemples… car c'est un vaste sujet.

En conclusion, le féminisme a fait régresser la condition féminine, pour mieux soumettre les hommes (et les femmes) au capital, et faire en sorte que ce qui régit leur vie ne soit plus des valeurs morales nobles qui conduisent un peuple à l'excellence, et surtout à une société saine. Mais c'est au contraire une voie qui mène à l'individualisme, à la décadence (acheminement vers la ruine), et à la soumission de l'humanité aux banques et aux firmes qui, à travers la publicité, nous dictent la façon dont ils voudraient que l'on vive. Même en sociologie il est expliqué que ce qui a le plus d'impact dans la vie d'un individu, c'est la famille. Pas étonnant que certains aient intérêt à la détruire. Et les techniques qu'ils utilisent pour y parvenir sont des pièges qui peuvent sembler séduisants, mais ce n'est que pour mieux nous corrompre et nous induire en erreur.

Je n'évoque évidemment pas tous les arguments, puisque ce sujet est très vaste et complexe. Cela pourrait être un sujet de thèse. Je vous prie donc de pardonner les raccourcis que je peux prendre pour défendre mon point de vue dans ce commentaire (fin de citation).

Voilà une illustration de plus de l’avertissement du Christ : « Nul serviteur ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent » (Luc 16, 13).

C’est bien pourquoi le choix qui s’offre à toute nation est le suivant : soit la république avec le dieu-argent, soit la royauté avec un roi très chrétien, lieutenant de Dieu sur terre. Nous voyons tous les jours à quel point la république laisse se développer toutes formes d’immoralité, alors qu’un roi a pour mission d’élever la vertu du peuple.

Vive le roi Louis XX

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20 octobre 2018 6 20 /10 /octobre /2018 08:59

Lors de la mise en place du nouveau gouvernement par Edouard Philippe, il a semblé à beaucoup de nos compatriotes que le nouveau ministre de l’Education Nationale, Michel Blanquer, était enfin l’homme du retour aux enseignements fondamentaux, tout particulièrement l’apprentissage de la lecture en primaire par la méthode syllabique et la maîtrise du calcul élémentaire.

Curieusement, il annonça sa volonté d’établir des classes d’un maximum de 12 élèves en CP et en CE1, ce qui pouvait réjouir bien des parents d’élèves. Que nenni ! Son objectif concernait avant tout les pauvres enfants d’immigrés qu’il fallait absolument chouchouter pour qu’ils puissent un jour surpasser dans les études les enfants d’autochtones. Ainsi, le 28 août dernier, notre ministre s’est rendu à Mayotte, une île complètement envahie par une immigration massive, pour annoncer à ses habitants l’affectation d’un budget de 500 millions d’euros pour moderniser les classes et les cantines.

Autre annonce tout aussi inquiétante : Jean-Michel Blanquer marque sa volonté d’enseigner les langues étrangères dès l’âge du primaire, notamment l’arabe, et de rendre obligatoire l’apprentissage de l’anglais. Que de bonnes idées, dira-t-on, voilà un ministre qui se préoccupe d’adapter nos enfants au monde moderne, c’est-à-dire multiculturel ! Malheureusement, tout ceci se fait au détriment de la maîtrise de la langue française, puisque, déjà bien avant lui, d’autres ministres « géniaux » de l’Education Nationale ont progressivement supprimé 700 heures d’enseignement du français dans le cycle secondaire. Le résultat pratique est que nombre de jeunes ingénieurs rédigent des rapports complètement incompréhensibles, simplement parce qu’ils ne savent pas construire des phrases.

Et la « cerise sur le gâteau », c’est que notre nouveau ministre envisage de faire appel à des locuteurs natifs grâce à un système de type ERASMUS pour enseigner les mathématiques et l’histoire-géographie en anglais.

C’est un plan de disparition progressive de la langue française

Quand on sait que Jean-Michel Blanquer est franc-maçon, on comprend tout. Toute la politique de l’Education Nationale depuis des décennies est pilotée par la franc-maçonnerie, qui œuvre pour la mise en place, à terme, d’un gouvernement mondial. Et pour cela il faut détruire toutes les identités nationales.

Que faire, quand on sait à quel point il est difficile de chasser du pouvoir une secte qui tient entre ses mains le pouvoir médiatique ? Réponse : il faut abolir le monopole de l’Etat sur l’Education nationale, qui devrait d’ailleurs s’appeler « instruction nationale » car c’est encore un abus de pouvoir de voler aux parents leur rôle d’éducation de leurs enfants. Depuis Jules Ferry, on nous explique que ce monopole a pour but d’assurer l’égalité de l’enseignement pour toutes les couches sociales. Mais en fait, ce monopole est utilisé dans un but idéologique : modeler les esprits des enfants de manière à les formater dans le sens voulu par la secte mondialiste.

La seule solution est « l’école libre », ce pour quoi se sont déjà battu un million de parents d’élèves en défilant dans la rue en 1984. Malheureusement, à  cette époque, les évêques catholiques ont dénaturé le mouvement et ont enfermé le système scolaire confessionnel, dit « sous contrat », dans le carcan de l’Education Nationale puisque les chefs d’établissements se voient imposer les enseignants nommés par le rectorat et non ceux qu’ils voudraient choisir.

Pour mettre en place « l’école libre », il faut que le budget de l’Education Nationale soit redistribué aux parents d’élèves sous forme d’un « chèque scolaire » dont le montant est proportionnel au nombre d’enfants de la famille concernée. Ensuite les parents reversent ce chèque scolaire à l’école de leur choix. La différence entre école publique et école privée est ainsi gommée.

Bien entendu, cela ne change rien à la rémunération des enseignants payés par l’Etat : simplement leur fiche de paie est établie par l’établissement scolaire dans lequel ils travaillent. De plus, tout enseignant participe à l’élaboration de la pédagogie de l’établissement qui l’accueille plutôt que de se voir imposer la pédagogie enseignée dans les structures de l’Education Nationale. C’est, pour lui, beaucoup plus valorisant.

Ajoutons qu’ainsi les établissements auront en particulier la liberté d’intégrer un enseignement religieux dans les écoles, ce qui se fait depuis longtemps en Belgique, où les enfants bénéficient d’un tel enseignement, à raison de deux heures par semaine, depuis les premières classes du primaire jusqu’au baccalauréat.

En avant pour l’école libre !

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13 octobre 2018 6 13 /10 /octobre /2018 13:16

Une étude américaine publiée par la tribune financière AGORA fournit des résultats stupéfiants. L’idée de départ est de comparer les niveaux de vie non pas à partir d’une estimation de la dépréciation de la monnaie, mais en fonction du temps humain consacré à la production des objets.

« La plupart des gens n'ont qu'un seul actif réel – leur temps. Ils le vendent à l'heure ou à la semaine. Les chiffres montrent que leur temps ne vaut pas plus aujourd'hui qu'il y a près d'un demi-siècle. (…) En 1971, on pouvait acheter une nouvelle camionnette Ford F-150 pour 2 500 $. A 4 $ de l'heure, il fallait 625 heures pour acheter le véhicule. Le modèle actuel coûte 30 000 $, et le salaire horaire moyen est de 26 $. Un salarié doit donc travailler 1 154 heures pour s'offrir un F-150 standard. Autrement dit, il doit vendre près de deux fois autant de son temps pour avoir une voiture ».

Certes, dira-t-on, « La camionnette actuelle n'est pas la même que celle de 1971. La technologie s'est améliorée. Celle-ci a un GPS, le Bluetooth et des sièges chauffants. Mais la voiture n'est pas deux fois meilleure qu'à l'époque. Et sa tâche fondamentale n'a pas changé : transporter des choses d'un point A à un point B.

Peu importe, de toute façon. Notre homme a besoin d'une camionnette, et elle coûte désormais 30 000 $. Ensuite, puisque les autorités ont découragé l'épargne avec des taux d'intérêt artificiellement bas, il y a peu de chances qu'il ait 30 000 $ sous la main. Il est donc forcé d'emprunter. Son prêt, avec intérêt, entre alors dans l'économie financiarisée pour être découpé en tranches, réinvesti et hypothéqué, jusqu'à ce que les brasseurs d'argent gagnent plus sur le prêt que Ford sur la camionnette.

Et voilà que notre pauvre travailleur est non seulement forcé de vendre deux fois plus de son temps pour acheter une camionnette... mais son temps est désormais un actif "sous-jacent" qui soutient non seulement l'industrie automobile mais aussi l'industrie financière.

C'est bien là le maillon faible de tout ce système insensé : il repose sur un actif limité dont la valeur décline. L'industrie financière prête au travailleur au taux de 5,5%. Sur un crédit pour un F-150 à 30 000 $, cela donne au prêteur un profit brut de 5 290 $. Le pauvre homme, quant à lui, doit verser 490 $ par mois – soit 19 heures de travail – pendant six ans. En tout, il travaillera 1 356 heures sur une période de six ans pour obtenir plus ou moins le même véhicule que ce qu'il aurait eu pour 625 heures de son temps en 1971.

On peut faire le même calcul pour l'immobilier. Un Américain moyen pouvait acheter une maison moyenne 24 000 $ en 1971. Aujourd'hui, il paye 371 000 $. Evaluée en termes de temps, la maison coûtait 6 000 heures en 1971 ; elle coûte 14 269 heures aujourd'hui. Est-ce là un progrès ? Pas selon nous. Le temps, c'est la vie. C'est tout ce que nous avons. Il faut plus de sept ans de travail à la personne moyenne pour acheter une maison moyenne aujourd'hui – soit quatre ans de plus qu'en 1971 ».

Nous vivons, sans le savoir, dans un système à croissance zéro

« Pourquoi le temps est-il aujourd'hui bradé ? Que s'est-il passé ? La réponse est simple : une gigantesque quantité de temps a inondé le marché. Près d'un milliard de personnes en Chine, Inde et Asie du sud-est – prêtes à travailler pour 1 $ à 5 $ par jour – sont entrées dans l'économie mondiale. Naturellement, la concurrence a plombé le coût brut du temps.

Par ailleurs, la main-d'oeuvre étrangère bon marché aurait dû entraîner la baisse du coût des biens et des services importés de l'étranger. Même si son propre salaire stagnait, le travailleur américain moyen aurait dû voir une augmentation de son niveau de vie réel. En tenant compte de l'inflation négative (déflation)... son salaire réel aurait dû grimper.

Cela n'a pas été le cas... parce qu'il se passait autre chose. Le Marigot s'étendait. L'économie US devenait moins productive et plus "financiarisée"... grouillant de compères, zombies et arnaqueurs gagnant-perdant. Les initiés et les riches ont navigué dans le Marigot et continué à gagner de l'argent. Mais le salarié moyen de l'économie réelle a coulé ».

En fait, « les Etats s’appauvrissent et la croissance ne génère des profits que pour 1% de la population mondiale. Tout le reste vit dans l’angoisse, la pauvreté touche de plus en plus de monde, la faim, la soif, la maladie, s’étendent partout », ainsi que l’écrit un club de pensée gaulliste, « Le Forum pour la France ».

La croissance est un mythe, sauf pour une minorité

 En résumé, depuis les années 1970, le seul progrès réel, du point de vue des conditions de vie, se trouve dans le domaine de la santé. Cela ne justifie pas que le temps de travail pour obtenir les produits de la vie quotidienne soit en augmentation. Si l’on économisait les 529 heures de travail (1154 – 625) consacrées à une illusion de progrès pour travailler plus sereinement dans l’agriculture, le bâtiment, l’industrie et la santé, sans oublier le temps consacré à aider les pays du Tiers-Monde à sortir du sous-développement, on aurait vraiment fait un pas en avant permettant à l’homme de vivre réellement mieux sur terre et d’être ouvert à une évolution spirituelle.

Mais cela suppose que soient mis hors d’état de nuire tous les mondialistes et leurs acolytes. Cela nécessite le retour d’un roi.

Vive le roi Louis XX

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5 octobre 2018 5 05 /10 /octobre /2018 18:04

Ainsi que l’explique Isabelle Lasserre (Le Figaro du 28/09/2018), « L’islam politique turc est parti à la conquête de la France. Depuis plusieurs années, les réseaux turcs interviennent de plus en plus directement pour peser sur l’Islam de France. (…) En mai dernier, ils ont forcé des kiosques à retirer des affiches du Point pour protester contre la une du magazine consacrée au ‘’dictateur Erdogan’’. En 2017, ils ont pris la tête du CFCM (Conseil Français du Culte Musulman), jusque là piloté par des Maghrébins, en propulsant à sa tête un familier de l’entourage du président turc, Ahmet Ogras. Ils soutiennent financièrement et activement le CCIF (Collectif Contre l’Islamophobie en France), proche des Frères musulmans qui luttent pour la renaissance islamique et contre ‘’l’emprise laïque occidentale’’. Considéré comme une dépendance officieuse de l’AKP d’Erdogan, le PEJ (Parti Egalité et Justice) s’adresse à la diaspora turque mais aussi à tous les musulmans. Aux dernières législatives (ndr : en France), il a présenté une soixantaine de candidats, dont des femmes voilées. Dans son manifeste, le petit parti, qui assume sa proximité idéologique avec le COJEP, bras armé politique d’Erdogan, appelle à la suppression des lois contre le port du voile et dénonce ‘’l’islamophobie’’ ambiante. Il rejette la politique d’assimilation et voudrait faire du communautarisme sa priorité, tout en regrettant les habitudes jugées libertines de la société française ».

Il s’agit là d’une bien plus grande menace pour la France que le pilotage de cellules dormantes par Daesh. En effet, cette dernière organisation n’est rien d’autre qu’un groupe terroriste qui, même s’il disposait de moyens financiers importants, ne peut faire que du bricolage, alors que le fait qu’un Etat, la Turquie en l’occurrence, prenne la tête d’une vaste opération de subversion en France et dans le reste de l’Europe représente un bien plus grand danger car on passe du bricolage à une dimension quasi professionnelle.

Voici, parmi d’autres, un illustration de la volonté d’Erdogan de conquérir toute l’Europe. Comme le rapporte le site RT-France en date du 17 mars 2018, il s’est adressé aux Turcs vivant en Europe avec cette recommandation : « J’en appelle à mes citoyens, mes frères et sœurs en Europe […] Allez vivre dans de meilleurs quartiers. Conduisez les meilleures voitures. Vivez dans les meilleures maisons. Ne faites pas trois, mais cinq enfants. Car vous êtes l’avenir de l’Europe. Ce sera la meilleure réponse aux injustices contre vous ».

La menace de l’islamisation monte donc en puissance

Notons au passage ce qu’on pourrait appeler « le mythe de l’aide au développement » : selon Jean-Paul Gourévitch (« Les migrations pour les nuls »), « Ce ne sont pas les montants des aides reçues (système à long terme) qui génèrent la décision d’émigrer (prise à court ou à moyen terme) mais d’une part les menaces économiques, politiques, religieuses qui pèsent sur les individus (facteur « push »), d’autre part les espoirs conçus ou l’attraction exercée par le pays choisi pour la destination (facteur « pull ») ».

Donc, même s’il est juste de mettre en œuvre un maximum de moyens pour l’aide au  développement de pays du Tiers-Monde – ne serait-ce que l’objectif promis de 0,7% du PIB qui n’a jamais été tenu - il faut avoir en tête, comme l’explique très bien Jean-Paul Gourévitch, que ce sont des actions à long terme qui ne suffisent pas pour endiguer la vague migratoire.

Ce sont donc des actions à court terme qu’il faut mettre en œuvre

Le récent débat télévisé (le 27/09) entre Edouard Philippe et Laurent Wauquiez a démontré une fois de plus la limite des arguments républicains. Laurent Wauquiez, en effet, n’a pas osé expliquer le danger pour la France d’un « grand remplacement », car il aurait eu trop peur d’y perdre des voix, sans parler de l’accusation de racisme qu’on lui aurait renvoyé.

La France doit agir sur deux terrains : à l’intérieur et à l’extérieur. Sur le plan de l’aide au Tiers-Monde – essentiellement la Francophonie pour ce qui nous concerne – la France doit passer des accords avec les pays volontaires pour y mettre en place une assistance qui comporte trois volets : la gouvernance, le développement économique et la sécurité. Elle doit lancer en premier des travaux d’infrastructure de manière à créer des emplois. C’est d’ailleurs ce que fait la Chine, qui représente une menace importante vis-à-vis de notre zone d’influence traditionnelle. Nous avons l’avantage de la langue, il faut en profiter.

Parallèlement, la France doit mener une politique de dissuasion, notamment : 1) en isolant les migrants dans des centres de détention tant que leur situation n’aura pas été clarifiée ; 2) en mettant en œuvre des solutions efficaces de renvoi au pays ; 3) en arrêtant tout regroupement familial ; 4) en développant une politique d’assimilation exigeante.

En théorie, toutes ces actions peuvent être mises en œuvre dans le cadre républicain. Cependant, il faut prendre en compte la forte corruption, directe ou indirecte, exercée par l’hyper classe mondialiste pour entraîner nombre de politiciens français dans une soumission à son projet. L’Union Européenne est ainsi devenue un satellite des Etats-Unis. Seul un pouvoir fort, donc un roi, nous permettra d’y échapper et de permettre à la France de retrouver sa souveraineté.

Vive le Roi Louis XX

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28 septembre 2018 5 28 /09 /septembre /2018 18:37

Pour répondre à cette question, il faut commencer par le Proche-Orient. Ce n’est malheureusement pas la seule région du monde où les chrétiens sont persécutés mais, parce que le Proche-Orient nous est le plus proche géographiquement – les autres régions de persécution étant principalement le Pakistan, l’Inde et le Sud-Est asiatique -  nous choisissons déjà de réfléchir comment nous pouvons aider ces chrétiens-là.

Dans cette région du monde, donc, il y a deux pays, et deux seulement, qui sont aujourd’hui potentiellement des havres de paix. Le premier, c’est la Syrie de Bachar el Assad, lequel a toujours assuré la protection des chrétiens et qui est encore prêt à le faire, pourvu qu’il récupère son pouvoir sur la totalité de son territoire. L’autre, c’est le Liban, où les chrétiens se sentent chez eux, même si le régime politique est, par tradition, multiconfessionnel.

C’est d’ailleurs du Liban que vient l’appel de son président, Michel Aoun, qui explique (Le Figaro du 24/09) que « Israël cherche à fragmenter la région en pièces communautaires et confessionnelles, des simulacres d’Etat, pour assembler un puzzle sectaire ». Et il ajoute : « Pour l’instant, Israël nous menace, viole notre souveraineté et poursuit la spoliation des droits des Palestiniens ». Par ailleurs, Donald Trump vient de suspendre la contribution américaine à l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient), dont dépendent 500 000 Palestiniens au Liban. Cela grève donc le budget que le Liban consacre à l’aide aux réfugiés sur son sol.

C’est pourquoi Michel Aoun attend de la France et de l’Union Européenne « un soutien du Liban sur la question du retour graduel et en sécurité des déplacés syriens dans des zones stables de leur pays, une augmentation de leurs contributions au budget de l’UNRWA et une participation aux projets d’investissements présentés à la conférence CEDRE ».

On peut faire confiance à Michel Aoun, qui est sur place, pour analyser qui sont les amis des chrétiens et qui sont leurs ennemis. Parmi ces derniers, dit-il, les plus agressifs sont les Etats-Unis et Israël.

En ce qui concerne l’aide financière demandée, c’est à l’Union Européenne de s’engager, puisque les Etats-membres qui la constituent sous tous de tradition chrétienne. Par contre, pour ce qui est de l’action militaire, c’est à la France de décider puisque la politique de défense est principalement du ressort de la souveraineté des Etats.

L’ennemi est tout désigné : le couple Etats-Unis – Israël. Pour des raisons historiques, le Royaume Uni y est associé. Nous avons donc ainsi la triade USA-UK-Israël à laquelle est associée l’Arabie Saoudite. En face, nous avons l’alliance entre la Syrie, l’Iran, la Russie et la Turquie.  

Si la France veut aider les Chrétiens d’Orient, elle doit choisir le camp qui les défend, c’est-à-dire ce dernier.  Et comme elle n’a pas hésité à envoyer, en son temps, ses soldats en Afghanistan, elle doit aujourd’hui s’engager militairement au côté de la Syrie de Bachar el Assad.

Tous les[GJ1]  chrétiens de l’Union Européenne devraient s’unir sur cette position. Ce serait une bonne entrée en matière pour préparer le retour à une Europe chrétienne. Mais celle-ci ne peut se construire autrement que dans le retour aux monarchies de droit divin.

Vive le Roi Louis XX


 

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  • : Le groupe POUR UN ROI TRES CHRETIEN est un mouvement royaliste. Cela signifie que son objectif est de favoriser la restauration de la royauté. Tout en reconnaissant la validité des Lois fondamentales du royaume, il considère que le futur roi n'est pas identifié à ce jour. Ou bien il émergera du combat antimondialiste, et ce sera le début d'une nouvelle dynastie, ou bien ce sera le descendant du jeune roi Louis XVII qui, comme on le sait aujourd'hui, a été "exfiltré" de la prison du Temple.
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