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22 avril 2015 3 22 /04 /avril /2015 09:48

« Plus de 700 migrants ont trouvé la mort dans le chavirage de leur bateau en Méditerranée, nous annonce le Figaro du 20 avril ». Il y aurait eu près de 3500 morts en 2014, en nette augmentation par rapport aux années précédentes. Et ceux qui survivent, que deviennent-ils ?

Voici quelques chiffres. « L'Allemagne, est, loin devant la France ou la Grande Bretagne, le pays qui accueille le plus de migrants en Europe. C'est même le deuxième pays d'immigration au monde derrière les Etats-Unis avec 465 000 nouveaux arrivants l'année dernière, selon les chiffres qui viennent d'être publiés par l'OCDE. Dans le même temps, la France n'a accueilli que 258 900 personnes. C'est moins que la Grande Bretagne, deuxième pays d'accueil en Europe avec 291 000 nouveaux immigrés arrivés l'année dernière. Enfin pour compléter ce panorama européen, l'Italie est au même niveau que la France avec 258 400 nouveaux immigrés ayant posé leurs valises en 2013, puis l'Espagne avec 209 800 personnes, devant la Suisse avec 136 200 » (myeurop.info).

En ce qui concerne la France, d’après le Figaro, il y aurait actuellement 12 millions d’immigrés et d’enfants d’immigrés, soit près de 20% de la population !

Face à cette immense vague migratoire, que compte faire l’Union Européenne ? A peu près rien. On parle de « lutter contre les passeurs », de renforcer les moyens permettant de secourir ces malheureux qui risquent leur vie, et parfois la perdent, en traversant la Méditerranée sur des bateaux inadaptés et surchargés. Mais personne n’envisage d’agir sur la cause, pourtant bien connue : le « décalage » - le mot est faible - entre la richesse au nord et la pauvreté au sud.

Seul un réel développement économique de l’Afrique permettrait d’inverser les flux migratoires

Tout le monde le sait, et personne ne fait rien. Comme si tout avait déjà été tenté, sans succès. C’est pourquoi plus personne ne soulève ce genre de question. Et pourtant la solution existe. Mais elle est d’ordre politique et nécessite de donner un solide coup de pied dans la fourmilière des gens au pouvoir. Cela touche non seulement la France, mais les bureaucrates installés à Bruxelles, qui sont mandatés par nos gouvernements et, au-delà, bien sûr, l’axe USA-Israël, qui s’appuie sur l’immense pouvoir des grandes banques internationales. Cela fait beaucoup de monde c’est pourquoi ceux parmi les politiciens qui en sont conscients – ils sont probablement nombreux – baissent les bras devant l’immensité de la tâche.

C’est David contre Goliath, et pourtant c’est David qui a gagné

La France est, par tradition, la « fille aînée de l’Eglise ». Son origine est surnaturelle et sa vocation est surnaturelle. C’est pourquoi c’est à elle de démarrer le combat, et le reste de l’Europe suivra. Deux verrous sont à faire sauter : celui de la diplomatie et celui de la monnaie. Sur le premier plan, il faut que la France arrête d’obéir à l’axe USA-Israël comme elle l’a fait en abattant Kadhafi, qui pourtant maintenait la paix en Libye et empêchait les flux migratoires tels que nous les connaissons aujourd’hui, et comme elle le fait en faisant de Bachar El Assad un ennemi et non un allié. Sur le deuxième plan, la France doit abroger la loi Pompidou de 1971 qui interdit à la Banque de France de créer de la monnaie, premier pas vers la reprise en main de sa souveraineté en matière de politique monétaire.

A partir de là, la France doit stopper immédiatement sa politique déflationniste qui ne fait qu’augmenter le nombre de chômeurs et enfonce de plus en plus notre pays dans la ruine économique et sociale. Peu importent les déficits budgétaires : elle doit se donner le moyens de relancer notre économie, ce qui ne peut se faire qu’en reprenant la maîtrise de sa monnaie, même avec une certaine inflation.

Enfin, la France doit faire passer d’urgence le budget de la défense nationale de 1,5 à 3% du PIB. Cela lui permettra d’envoyer cent mille hommes en Centrafrique – ce qui correspond au ratio bien connu d’un militaire pour 50 habitants – afin d’aider ce pays sur trois plans : celui de sa gouvernance en l’aidant à mettre en place un gouvernement chrétien (ce qui correspond à la grande majorité de la population) ; celui du développement économique, ce qui passe par la maîtrise de sa monnaie ; celui de la sécurité sans laquelle les habitants ne peuvent mettre en œuvre leur créativité.

C’est un point de départ pour inverser les flux migratoires : autrement dit, sans armée forte et sans implantation forte de notre présence militaire – et pas de celle d’une force européenne qui ne verra jamais le jour à moins d’une disparition totale des Etats qui composent l’Union Européenne, ce que personne ne doit souhaiter – aucune inversion de flux ne pourra se faire.

Mais ceci suppose un pouvoir fort, ce que ne sera jamais une France républicaine, trop tiraillée par des intérêts divergents. Seul le retour du roi peut permettre la réalisation d’un tel programme.

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 17:29

Laissons parler Anne Coffinier, mère de famille, normalienne et énarque, directrice générale de la Fondation pour l’école : « Le fait que chaque collège pourrait définir 20 % de son emploi du temps pourrait être une manière de responsabiliser les professeurs et de leur permettre d’adapter leurs enseignements aux besoins de leurs élèves. Mais on réalise que ces 20 % de « liberté » sont réservés aux « approches interdisciplinaires » : ils ne permettront pas de renforcer l’enseignement des matières fondamentales, ce qui est pourtant le plus urgent. C’est donc une réforme qui conduit encore et toujours à réduire l’enseignement structuré et structurant, allant du simple au complexe, de manière explicite et systématique, au profit d’un enseignement décousu, sans exigence formelle et cohérence méthodologique, délivré au détour d’un thème ou d’un texte d’étude… On sait pourtant que la réduction constante des horaires alloués au français depuis 30 ans est la cause majeure de l’effondrement du niveau académique des écoles de France : c’est là-dessus qu’il faudrait insister, en réduisant le temps consacré aux matières « anecdotiques ».

Le niveau de français s’est effondré, mais cette réforme met l’accent sur l’apprentissage des langues étrangères…

Introduire une langue étrangère au CP et une seconde dès la 5e est complètement irresponsable. À l’heure où le délitement du français est si profond, il est absurde d’introduire l’apprentissage d’une langue étrangère l’année où l’enfant apprend justement à lire et à écrire ! Cela ne peut que créer des confusions dans l’association des phonèmes aux graphèmes ».

Autrefois, 9 heures par semaine étaient consacrées au français dans les collèges. Aujourd’hui, il ne reste plus que 5 heures. Non seulement la découverte de la littérature française est sacrifiée – ce qui permettait aux jeunes d’acquérir un niveau culturel qui contribuait à les rendre autonomes et à être capable de prendre des décisions une fois entrés dans la vie - mais même la simple connaissance de la langue, de sa grammaire et la maîtrise de l’analyse logique sont sacrifiées, ce qui rend les jeunes incapables de comprendre des textes un peu complexes et tout simplement de s’exprimer par écrit.

« En politique, le hasard n’existe pas » avait coutume de dire Roosevelt. Si l’enseignement se dégrade à ce point, c’est principalement pour deux raisons. D’une part, une idéologie de l‘égalitarisme à tout crin conduit à un nivellement par le bas. D’autre part, il ne faut pas oublier que nous sommes sous domination américaine, dans des conditions pires que celles de l’occupation allemande pendant la guerre. En effet, à cette époque, l’occupation allemande exerçait une pression physique sur les conditions de vie, alors que maintenant on asservit les cerveaux. Car, bien entendu, l’intérêt américain est que l’Europe en général la France en particulier, deviennent une zone du monde sous-développée.

Chaque collège doit pouvoir définir non pas 20 % de son emploi du temps mais 100%

Ce qu’il faut, c’est la mise en place d’ « écoles libres », comme le demandaient les parents d’élèves en 1984 et qu’ils n’ont toujours pas obtenu. Cela signifie la liberté de définir totalement l’emploi du temps et la pédagogie et la liberté pour les chefs d’établissement de recruter les enseignants qu’ils veulent.

Techniquement, cela suppose la mise en place du « chèque scolaire », ce qui signifie que le budget de l’éducation nationale est réparti entre toutes les écoles – sans distinction de leur statut public ou privé – au prorata du nombre d’élèves inscrits. C’est la seule manière de rendre aux parents la maîtrise de l’enseignement qu’ils veulent procurer à leurs enfants. Il faut en finir, en effet, avec cette idéologie perverse qui prétend soustraire les enfants à l’influence jugée mauvaise des parents et qui forme les enseignants à ne jamais être des « transmetteurs de savoir », car ce serait établir des rapports de dominant à dominé que cette idéologie prétend abolir !

Non seulement les parents (et leurs enfants) y trouveraient avantage, mais également les enseignants, qui pourraient enfin s’inclure dans des équipes pédagogiques, se fixer ensemble des objectifs de succès et maîtriser la discipline par un rétablissement de l’autorité dans les écoles. Pour des écoles libres – abolition de la dictature de l’Education Nationale

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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 17:16

Les écologistes allemands se battent depuis longtemps contre le nucléaire. A force de pressions et de manifestations, ils ont obtenu du gouvernement allemand – il y a quelques années déjà – la décision officielle de ne plus construire de centrales nucléaires et de développer les énergies renouvelables. C’est ainsi que la mer du Nord s’est progressivement couverte d’éoliennes flottantes. A première vue, les partisans d’alternatives aux énergies polluantes ne peuvent que se réjouir, et ils ne s’en privent pas. Notre ministre de l’écologie Ségolène Royal soutient fermement le développement des éoliennes. Elle est d’ailleurs soutenue par la Commission européenne qui, par une décision du 27 mars 2014, a en effet validé le dispositif en concluant que « [le] régime français octroyant un soutien à la production d’électricité à partir d’éoliennes terrestres était compatible avec les règles de l’UE en matière d’aides d’État ».

« Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes », apparemment… Or il se trouve que l’installation d’éoliennes en pleine mer – ce que pratique à grande échelle l’Allemagne, pas encore la France – nécessite la mise en place d’ « anodes sacrificielles », un système qui protège lesdites éoliennes de l’oxydation. Il a ainsi été calculé que « les 6500 turbines prévues d’ici 2020 dans la mer du Nord y déverseront quelques 13000 tonnes de particules d’aluminium par an » (Rivarol du 26/03/2015).

Nul doute que les pauvres poissons de la mer du Nord n’en ingurgitent des quantités. On ne sait s’ils tomberont malades mais il est hautement probable que ces particules d’aluminium se retrouveront dans les assiettes des mangeurs de ces poissons. En quoi est-ce nocif ? Pourrions-nous nous demander. C’est là qu’il est utile de se souvenir que nos sociétés sont atteintes de manière croissante par des maladies que tout le monde craint : la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson. En ce qui concerne la première, même si on ne maîtrise pas totalement les causes de son apparition, on sait qu’elle est d’origine sociétale puisqu’actuellement 850 000 personnes en sont atteintes, et que le nombre de personnes touchées augmente de 150 000 par an, soit près de 20% de croissance annuelle ! On sait aussi qu’il est un facteur qui agit sur le développement de cette maladie : l’aluminium. La boucle est bouclée : attendons-nous à une accélération du développement de cette maladie dans notre pays.

En France, le projet global est de construire en 5 ans (de 2015 à 2020) 1 200 éoliennes offshore assurant 6 000 MW en 2020. Que font les écologistes ? Ils continuent à soutenir le développement des éoliennes. Personne ne dénonce le désastre écologique que cela représente. C’est, en fait, un véritable crime contre l’humanité. Bien entendu, d’énormes intérêts économiques sont en jeu, mais aussi des intérêts politiques : si les partis écologistes reconnaissaient cette réalité, ils se déconsidéreraient.

Encore une fois, voilà où conduit la logique électorale : privilégier les éventuelles voix gagnées au détriment du bien commun. Mais la république sans ce système électoral ne serait plus la république. C’est pourquoi le souci du bien commun conduit à abolir la république.

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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 20:37

Nous assistons à une contradiction manifeste : « entre les années 1830 et la fin de la seconde guerre mondiale, les droits de douane moyens appliqués par les Etats-Unis sur les importations de produits industriels furent parmi les plus élevés au monde ». C’est ce qu’on peut lire dans le livre « Le protectionnisme et ses ennemis ». Aujourd’hui encore, les mêmes Etats-Unis savent légiférer de telle sorte que leur économie soit protégée. Et en même temps, les mondialistes, les Etats-Unis en tête, distribuent les pires injures à ceux qui oseraient prôner un retour au protectionnisme.

Les chiffres sont là : « pendant les années 1960 et 1970 (même référence), quand il existait bien davantage de protections et autres régulations, l’économie mondiale progressait beaucoup plus vite qu’aujourd’hui ». Ainsi, le revenu mondial par tête croissait d’environ 3% par an, contre seulement 2,3% dans la période 1980-2000. Dans les pays développés, la croissance du revenu par tête est tombée de 3,2% dans la période 1960-1980 à 2,2% dans la période 1980-2000 ; et dans les pays en voie de développement, la croissance par tête est passée de 3% à 1,5% dans les mêmes deux périodes. Et ne parlons pas de la période 2000-2011, pendant laquelle le taux de croissance moyen de la zone euro était de 1,1% ! (« Faut-il sortir de l’euro ? », Jacques Sapir, Seuil 2012).

Donc le rejet du protectionnisme n’est pas d’ordre rationnel

Il apparaît clairement que la monnaie unique instaurée en 1999 a été une catastrophe économique pour les pays qui l’ont adoptée. On peut comprendre que les grands partis (UMP et PS) défendent le maintien de la France dans l’euro, englués qu’ils sont dans l’idéologie mondialiste et ayant trop peur de reconnaître auprès de leurs électeurs qu’ils se sont trompés. Mais le peuple, lui, ne s’y trompe pas. Ainsi, lors du référendum de 2005 sur le traité constitutionnel, 79% des ouvriers, 70% des chômeurs et 67% des employés ont voté NON. Au même moment, les dirigeants syndicaux, Bernard Thibaut pour la CGT par exemple, appelaient à voter OUI. De plus, tous les syndicats réunis (CGT, CFDT, FO, CFTC et CGC) signent des déclarations où « le protectionnisme à tous crins porte une logique de repliement et d’isolement où l’on aura tout à perdre ». Ce qui est exactement le discours mondialiste ! Même les « altermondialistes » - dont l’appellation confirme qu’ils sont dans le camp mondialiste – déclarent, par la voix d’ATTAC : « Nous ne sommes pas contre la mondialisation mais nous voulons une mondialisation solidaire ». C’est comme si on disait : « je veux bien être en prison, mais je veux une prison confortable » !

Tout ceci démontre, bien malheureusement, à quel point la quasi-totalité des responsables, qu’ils soient politiques ou syndicaux, ne défend pas le peuple mais s’organise une vie confortable sur son dos. Pour faire simple, disons que la raison principale est dans la corruption généralisée du système politique français. Car le pouvoir n’est pas en France. Il est entre les mains des grandes banques internationales qui sont les premières à profiter de la situation.

Quand François Hollande et Nicolas Sarkozy promettent la croissance, ils nous mentent. Car, quand bien même la croissance reviendrait, c’est une fausse croissance, qui ne profite qu’à une minorité. En effet, la mondialisation a fait disparaître des centaines de milliers d’emplois industriels. L’industrie, en effet, ne représente plus que 10% du PIB. Il en résulte que la France ne compte plus que deux catégories d’emplois : une minorité d’emplois hautement qualifiés et bien payés, principalement dans les banques et les assurances, et une grande majorité d’emplois de très faible qualification, dont beaucoup dans les services à la personne. Cela signifie qu’il ne suffit pas de promettre la croissance, il faut une croissance qui permette la réindustrialisation de la France.

C’est pourquoi c’est tout le régime républicain qu’il faut abattre. Car, dans ce régime politique, personne n’est responsable : quand il y a près de 600 députés et environ 400 sénateurs pour prendre les décisions économiques, c’est comme si personne ne dirigeait le bateau.

Seule la mise en place d’un chef unique, indépendant des partis, peut permettre le redressement de la France. Cela s’appelle un roi. Ce roi existe car, selon la tradition, le roi ne meurt jamais. Le descendant des rois de France est le Duc d’Anjou, le futur Louis XX.

Non à la mondialisation

Retour au protectionnisme

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 08:17

Dans notre précédent article sur l’euro, nous avions mis l’accent sur les rapports de forces internationaux. Voyons aujourd’hui la question de la sortie de l’euro sous l’angle économique. L’argumentaire développé ici est issu du livre de Jacques SAPIR, « Faut-il sortir de l’euro », paru en 2012 mais toujours actuel.

Partons tout d’abord du constat. 1) sur le plan politique, les puissances financières internationales ont imposé l’indépendance des banques centrales par rapport au pouvoir politique des Etats, ce qui oblige ces derniers à payer, sous forme d’intérêts d’emprunts, toute création monétaire qu’ils faisaient autrefois gratuitement. Ceci assure à ce cartel de banques et à ceux qui les dirigent des rentes annuelles colossales. Actuellement, les intérêts de la dette que la France doit verser s’élèvent à 45 milliards d’euros. Tel est le montant de la rente annuelle pour un seul pays. Multipliez par le nombre de pays et vous imaginez ce que cela donne !

2) sur le plan économique, le néolibéralisme qui inspire les politiques de tous les Etats occidentaux, aboutit à un modèle d’économie duale, qui articule une minorité d’emplois à très hautes qualifications et bien payés (essentiellement dans les activités financières) à une masse d’emplois très faiblement payés (dans les services à la personne en particulier). C’est la conséquence directe de la désindustrialisation du pays. Cela signifie que, lorsque François Hollande ou Nicolas Sarkozy parlent de retour à la croissance, ils n’ont rien d’autre en vue qu’une croissance qui ne ferait que renforcer cette dualité de la distribution des revenus.

3) sur le plan international, trois pays européens sont en grande difficulté : la Grèce, l’Irlande et le Portugal. Pour éviter qu’ils tombent en faillite, il est nécessaire de renflouer leurs économies en y injectant 845 milliards d’euros, soit près de la moitié du PIB de la France. Et ce, juste pour leur garder temporairement la tête hors de l’eau ! Mais deux autres pays ont une économie vacillante : l’Espagne et l’Italie. Le montant total de l’aide à fournir à ces cinq pays est estimé à 2000 milliards d’euros, soit l’équivalent du PIB annuel de la France. Ceci implique de ponctionner encore plus les contribuables français et allemands notamment, donc aggraver encore les politiques d’austérité.

En résumé, un plan de sauvetage, qui ne pourra reposer que sur les économies encore jugées saines, c’est-à-dire la France et l’Allemagne, coûterait 218 milliards d’euros par an, soit 5,4% du PIB de 2011 de l’Allemagne et de la France réunies. Comme le taux de croissance moyen de la France sur la période 2001-2011 était de 1,3%, il faut soustraire 2,7% (la moitié de 5,4, pour simplifier), soit un taux de croissance annuel négatif de 1,4% ! Au contraire, si l’euro n’avait pas été surévalué par rapport au dollar pendant plus de dix ans, la France aurait connu en 2011 un taux de croissance de 4% à 4,5% au lieu de 1,7%.

L’euro, nous a-t-on dit, va générer de la croissance. C’est tout le contraire qui s’est produit. La croissance fut constamment plus faible dans la zone euro que dans les autres pays développés. Ainsi, sur la période 2001-2011, la croissance moyenne sur la zone euro fut de 1,1% (source : perspectives économiques de l’OCDE), tandis qu’elle était de 1,6% pour le Royaume Uni, de 1,8% pour la Norvège et la Suède, et de 3,1% pour l’Australie.

Rappelons la raison de fond de la nécessité de la sortie de l’euro : des Etats ayant des démographies différentes ont besoin d’avoir chacun sa propre politique de développement. Par exemple, l’Allemagne, dont la population est décroissante, n’a pas les mêmes besoins de création d’emplois que la France, qui a un taux de natalité de l’ordre de 2% annuel. En ce sens, une monnaie unique est une aberration. Seule la lâcheté de nos hommes politiques explique le maintien de la France dans l’euro.

Ainsi, comme l’explique très bien Jacques SAPIR, « on comprend désormais que la zone euro, dans son état actuel, soit devenue une véritable machine de guerre sur le plan social pour imposer toujours plus de sacrifices et de régression ». La hantise des Etats-Unis étant une Europe forte, on ne peut qu’en conclure que les hommes politiques des pays membres de l’Union Européenne ne sont que les valets des américains.

Il faut donc que la France sorte de l’euro au plus vite. Voyons comment faire. Il faut conjuguer la sortie de l’euro avec une dévaluation que l’on peut estimer entre 20% et 25%. Cette dévaluation présente un double avantage : diminuer d’autant la dette publique et donner un coup de fouet à nos exportations. Mais au cas où d’autres Etats européens voudraient également sortir de l’euro, il ne faut surtout pas se laisser tenter par la formule de la monnaie commune, car elle obligerait la France, et les autres Etats, à rembourser leur dette dans cette monnaie commune, ce qui annihilerait le bienfait de la dévaluation.

On peut prévoir, à court terme, un choc sur le pouvoir d’achat, estimé à environ -2%. Mais ceci est atténué par le fait que la relance de l’économie permettrait de revenir rapidement à une véritable croissance du pouvoir d’achat, comme cela s’est passé en Russie en 1998 et en Argentine en 2002. Sans oublier le fait que, si la France reste dans l’euro, les plans d’austérité à répétition qu’il faudra imposer à la population française impliqueraient une baisse globale du pouvoir d’achat de 4% à 5% suivie d’une période de stagnation sur plusieurs années.

La décision de dévaluer sous-entend que la France retrouve son indépendance et, en particulier, son pouvoir de battre monnaie. Aussi est-il nécessaire d’abroger la loi Pompidou de 1973 qui interdisait à la Banque de France de créer de la monnaie ex nihilo, et de sortir de l’Union Européenne afin de ne pas être soumis à l’article 63 du traité de Lisbonne, qui interdit le recours aux contrôles de capitaux. Il est clair que le gouvernement français ne pourra garder la maîtrise de ses décisions qu’en passant par l’article 16 de notre constitution.

Une nouvelle politique pourrait alors être conduite, qui s’appuierait sur quatre axes : 1) Décréter une dévaluation de 25%, ce qui conduirait à une croissance d’au moins 3% par an, avec un pic à 4% ou 5% dans les quinze à dix-huit mois qui suivraient la dévaluation ; 2) réindustrialiser le pays ; 3) reprendre l’initiative en matière de progrès technique et d’innovation ; ceci pourrait créer entre 0,8 et 1,3 million d’emplois ; 4) garantir la justice sociale en restaurant une échelle des revenus équitable.

Terminons par un regard géopolitique. Il est fort probable que la sortie de la France de l’euro ait un effet de contagion et pousse d’autres Etats à faire de même. L’euro disparaîtrait alors. Or il est utilisé comme monnaie de réserves par de nombreux pays qui veulent diversifier leurs actifs afin de moins dépendre du dollar. Selon Jacques Sapir, « dans un délai de six à neuf mois, la spéculation s’attaquerait aux Etats-Unis dont les déficits sont immenses ». Cela pourrait conduire à la fin du dollar comme monnaie de réserve internationale. C’en serait fini de la suprématie américaine.

C’est évidemment un scénario inacceptable pour les Etats-Unis et son allié Israël. Il ne leur resterait plus que la force armée pour contrer ce processus. Ce serait alors la troisième guerre mondiale.

Aujourd’hui, nous sommes à la veille d’une défection de la Grèce, qui se traduirait par sa sortie de l’euro. Vu le faible poids économique de ce pays, cela pourrait ne pas avoir de conséquences sur le reste de l’Europe. Mais nous savons que d’autres Etats ont des difficultés semblables : l’Irlande et le Portugal en premier lieu, mais aussi l’Espagne et l’Italie. Ces pays demanderaient qu’on leur applique la même remise de dette que celle accordée à la Grèce. Et le processus de sortie collective de l’euro serait ainsi amorcé…

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 19:22

« Diviser pour régner », c’est une vieille maxime qui fonctionne toujours et qui est, malheureusement, particulièrement adaptée à l’état de division des Français non seulement aujourd’hui, mais depuis plusieurs décennies. C’est la principale raison pour laquelle la France va si mal. « Tout royaume divisé contre lui-même court à la ruine », lit-on en Matthieu 12, 25. Osons aller jusqu’au bout de nos interrogations, pour comprendre pourquoi on en est là.

La division des Français dans l’entre deux guerres

En 1920, l’armée française était la plus puissante du monde. Vingt ans après, c’est la défaite de 1940. Comment a-t-on pu en arriver là ? Faisons un petit compte à rebours : en mai 1940, la situation militaire était si désastreuse que l’on demande au Général Weygand de remplacer le général Gamelin. C’est trop tard et Weygand n’a rien pu faire. Et pourtant c’était le général le plus compétent de l’armée française. En effet, en 1930, il est promu chef d’Etat-major général de l’armée. Il cumule cette fonction avec celle de vice-président du Conseil supérieur de la guerre, mais non président, alors que ces deux responsabilités sont complémentaires, ainsi que Weygand l’explique dans ses mémoires : le fait de les répartir entre deux têtes ne peut que nuire à l’efficacité.

Pourquoi en est-il ainsi ? Pour des raisons politiques, bien évidemment. Car, au moment de l’affaire Dreyfus, Weygand s’était fait remarquer comme antidreyfusard. Il était donc marqué à l’encre rouge et les milieux socialistes se méfiaient de lui. Aussi se retire-t-il en 1935, après avoir dénoncé le danger hitlérien et condamné le désarmement. En clair, il était opposé à la propagande pacifiste menée pendant vingt ans et qui conduisit à la défection de l’armée française. Une première conclusion : la réunification des Français ne peut se faire que par une condamnation du pacifisme et de ceux qui l’ont encouragé.

La division des Français en 1945

Ce deuxième facteur de division est bien connu : il consiste à vouloir choisir entre De Gaulle et Pétain. Voyons brièvement ce qu’il en est. De Gaulle a reproché à Pétain d’avoir signé l’armistice. Or, comme l’explique le Général Weygand dans ses mémoires - puisqu’il a joué un rôle déterminant dans les négociations préalables à cet armistice - soit l’on signe l’armistice, ce qui permet de « sauver les meubles », soit c’est la capitulation et, dans ce cas, l’ennemi s’approprie tout, sans limitations. De fait, l’armistice a été si bien négocié qu’il a permis de mettre à l’abri, notamment, tous nos territoires d’Outre-Mer ainsi que notre marine, qui était en 1940 l’une des plus puissantes du monde, même si, plus tard, il a fallu la saborder. Voici deux avantages que la France a retiré de la signature de l’armistice : 1) notre pays est libre à 50%, ce qui empêchait notamment l’ennemi d’emporter en Allemagne tous nos équipements industriels ; 2) la disposition d’une zone, l’Afrique du Nord, qui a permis au Général Weygand, sur ordre du Maréchal Pétain, de recomposer discrètement l’armée française, une force de 175 000 hommes qui joua un rôle fondamental dans le débarquement en Provence.

Il faut ajouter à cela que, contrairement à la propagande gaulliste, Pétain était très aimé des Français pendant toute la période de l’occupation, parce qu’il a aidé la résistance intérieure, celle qui n’était pas sous le contrôle de De Gaulle et aussi parce qu’il n’a cessé de lutter pour la libération de ceux d’entre eux qui étaient emprisonnés en Allemagne. Par ailleurs, on a accusé Pétain de collaboration avec l’ennemi, ce qui est une contre-vérité historique. Celui qui a collaboré, c’est Laval, qui fut imposé par les Allemands comme chef du gouvernement contre la volonté de Pétain.

En résumé, De Gaulle a voulu, de par son ambition politique, démontrer aux Français qu’il était le seul à les avoir sauvés. Or cette armée française de 175 000 hommes a été reconstituée par Weygand, sur ordre de Pétain, et non par De Gaulle. Le drame est que les gaullistes sont aujourd’hui assez forts pour étouffer cette partie de l’histoire de France, alors que les Français ont le droit d’être fiers de la façon dont leurs aînés se sont battus sur les fronts italiens et français en 1944-1945.

Par ailleurs, les gaullistes ont condamné Pétain à la prison à vie à la suite d’un procès manipulé, et ont tout fait pour effacer de l’histoire de France le fait que De Gaulle, pendant la Libération, a organisé avec ses amis communistes une vaste « épuration » qui a consisté à assassiner 40 000 Français considérés, sans aucun jugement, comme des collaborateurs, alors que beaucoup d’entre eux étaient tout simplement des opposants à De Gaulle, ou supposés tels . Un exemple parmi d’autres : le général Dentz(*), qui avait eu le « malheur » de s’opposer à De Gaulle en défendant le Liban, fut traduit en Haute Cour et enfermé - chaînes aux pieds ! – dans une cellule glacée de Fresnes, sans aucun chauffage, avec de l’humidité qui coulait sur les murs. Six mois après il mourait, alors que c’était un grand soldat, un grand serviteur de l’Etat, un homme intègre et patriote. De Gaulle avait donc les mains pleines de sang, le sang de ses compatriotes.

Une deuxième condition pour que les Français se réconcilient est de reconnaître les rôles complémentaires de De Gaulle et de Pétain dans la libération de la France. En réalité, ce que le procès de Pétain a révélé, c’est 1) que les juges n’ont pas pu faire la preuve de sa collaboration avec l’ennemi ; 2) qu’ils ont déclaré comme trahison le fait que Pétain ait voulu construire une France chrétienne, ce qu’ils jugeaient intolérable. Et c’est la raison profonde qui explique pourquoi ils l’ont condamné.

La division des Français sur la question de l’Algérie

L’Algérie aurait dû rester française. Cela semble un débat dépassé. Cependant les conditions dans lesquelles l’Algérie a été livrée au FLN, un clan sanguinaire complètement coupé de la population qu’il prétendait défendre, sont véritablement scandaleuses. Commençons par le plus simple, juridiquement parlant : la question du Sahara. Cette région n’a jamais fait partie de l’Algérie et des accords avaient été passés avec les Touareg dans lesquels la France leur promettait de les protéger en échange d’une autorisation d’exploiter le pétrole. En d’autres termes, cette région du monde aurait dû devenir un Etat autonome, ce qui nous aurait évité, quelque cinquante ans plus tard, de mener une guerre contre les terroristes dans cette zone. Nous avons donc donné à d’autres ce qui ne nous appartenait pas !

Voyons maintenant l’Algérie à proprement parler. Ce fut – rappelons-le – un pays prospère, qui assurait d’une manière autonome 60% de son alimentation, grâce à une agriculture efficiente. Aujourd’hui, l’Algérie importe tout et ne sait exporter que son pétrole qui, d’ailleurs, n’aurait pas existé si les Français ne l’avaient pas découvert dans les années qui ont précédé l’indépendance. En 1962, au moment de la négociation des accords d’Evian, plusieurs chefs de willaya avaient entamé des négociations secrètes avec la France pour en finir avec cette guerre et retrouver la paix. De Gaulle, au contraire, les a dénoncés au FLN, qui les fit assassiner. En clair, la majorité des algériens voulaient rester Français.

De Gaulle, non seulement a signé les accords d’Alger pour livrer les pleins pouvoirs au FLN, mais a abandonné sans aucune défense tous les Algériens qui faisaient confiance à la France ainsi que les Français d’Algérie. Le FLN en a profité pour les massacrer par milliers, en les torturant de la façon la plus ignoble et la plus cruelle. On en a les cheveux qui se dressent rien qu’en lisant les horreurs qui ont été commises à cette époque : les uns avaient le nez et les lèvres coupés avant d’être promenés en ville puis exécutés ; d’autres étaient enterrés vivants dans du ciment, avec uniquement la tête qui dépasse. Et il y eut bien d’autres horreurs encore. Au total, le nombre d’assassinats est estimé dans une fourchette de cinquante à deux cent mille. C’est pourquoi – disons-le au passage – il est de notre responsabilité de permettre aux algériens de se débarrasser de cette clique de dictateurs qui les oppriment et les maintiennent dans le sous-développement.

En 1962, De Gaulle, à l’instar de son comportement à la Libération, ne voulait pas d’opposants. C’est pourquoi il a crée le « Service d’Action Civique » (SAC) au sein duquel sévissait les fameux « barbouzes », en fait des hommes sortis de prison pour arrêter sans jugement, torturer et liquider les opposants à la libération de l’Algérie. Si l’on prend en compte les 40 000 morts (au minimum) de l’épuration, De Gaulle est responsable de la mort d’au moins cent mille personnes.

Une troisième et dernière condition pour que les Français se réconcilient est l’abolition de tous les partis politiques qui, par calcul électoral et « copinage », entretiennent une vision unilatérale de la période qui va de 1940 à aujourd’hui – soit plus d’un demi-siècle – et mettent au ban de la société les Français qui, à un moment ou à un autre, se sont opposés à De Gaulle.

En conclusion

Trois conditions, qui ont entre elles un point commun : le rejet de ce que les médias et les partis politiques appellent « l’extrême-droite », qui est en fait la droite traditionnelle chrétienne. Il s’agit donc d’une opposition entre chrétiens et anticléricaux ou, ce qui revient au même, entre royalistes et républicains. Les Français ne pourront se réconcilier que s’ils s’unissent contre leur ennemi commun, le mondialisme. Or celui-ci prône l’instauration de sociétés pluriethniques, pluriculturelles et pluriconfessionnelles. Tout le contraire de l’identité française, qui est celle de « la France, fille aînée de l’Eglise ».

Non au mondialisme, Oui au retour à une France chrétienne

(*) Roger Holeindre : « L’homme qui faisait se battre les Français entre eux », Editions Héligoland, 2009

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 08:35

La France est dans une situation bien plus grave que celle dont hérita Henri IV en son temps, et ce pour trois raisons : une raison politique, une raison économique et une raison spirituelle. La raison politique tient au fait que les islamistes tendent à devenir un Etat dans l’Etat, comme les protestants à l’époque, mais ils ont des moyens financiers et des appuis internationaux que les protestants n’avaient pas.

La raison économique résulte de notre dépendance de l’euro, ce qui entraîne la France vers le fond, comme nous allons le voir. Quant à la raison spirituelle, c’est la déchristianisation de la France et le fait que les royalistes ont eux-mêmes du mal à trouver une seule personne, homme ou femme, qui ait véritablement la foi, c’est-à-dire une personne qui croie réellement que le retour du roi est possible. Retrouver la foi de Saint Louis, tel est le fond du problème.

Revenons aux questions économiques. Jacques SAPIR, éminent économiste, a écrit un livre – « Faut-il sortir de l’euro » - dans lequel il explique les raisons pour lesquelles la monnaie unique n’a été mise en place que pour couler l’Europe. Partons du simple bon sens. Quels sont les acteurs qui font marcher l’économie d’un pays ? Les familles avec leurs enfants, bien entendu. Ce sont elles qui ont le plus de besoins. Donc l’économie d’un pays dépend du taux de fécondité. Rappelons que les démographes nous expliquent qu’il faut en moyenne 2,1 enfants par femme pour que la population se reproduise à l’identique, c’est-à-dire sans progrès ni recul. Ce chiffre n’existe nulle part en Europe, malgré la forte immigration que nous subissons. La France ne s’en tire pas trop mal, de ce point de vue, puisque son taux de fécondité est de 2,00 alors que celui de l’Allemagne est à 1,38 et celui de l’Espagne à 1,32 (source INED).

Pour cette simple raison, l’économie de chaque pays a besoin de croître à son propre rythme. Alors que la monnaie unique oblige tous les pays à se développer à la même vitesse. Mais quelle est cette vitesse ? C’est celle de l’Allemagne, grande amie des Etats-Unis dont elle fait la politique. C’est la raison profonde de la régression de l’économie française. Comme voulez-vous qu’une automobile avance, si elle a tous ses freins serrés ? La France, en raison de sa démographie, a besoin de bien plus de création d’emplois que l’Allemagne. Or cette dernière a mené une politique de forte contraction de sa demande intérieure, soutenue par la BCE.

Le résultat de cette politique néfaste est que, depuis l’introduction de l’euro, la croissance dans l’Europe entière – celle des pays liés à l’euro – est plus faible que dans le reste du monde. Et nous allons droit vers la déflation. C’est une situation économique dans laquelle les prix baissent. On pourrait croire que c’est une bonne chose. En fait les entreprises voient leurs marges s’effondrer, car elles ont calculé leur développement sur un certain prix, et payé leurs fournisseurs en conséquence… mais le prix de vente est plus bas que prévu. Alors nombre d’entre elles font faillite, le chômage augmente. Il y a donc globalement moins de pouvoir d’achat et la consommation des ménages se contracte. D’où de nouvelles faillites d’entreprise. C’est un cercle vicieux qui conduit à l’effondrement de l’économie, comme cela s’est passé en 1930.

Jacques SAPIR a calculé que la France perd entre 1,5 et 2,1% de croissance annuelle du fait de l’euro. Cela veut dire que, sans l’euro, la France retrouverait son autonomie en matière de politique monétaire et pourrait en conséquence avoir une croissance de 3,2 à 3,8%, véritablement créatrice d’emplois. A la veille des élections départementales, les grands partis essaient de persuader les Français d’aller voter, alors que près de 80% d’entre eux ont compris qu’il n’y a rien à attendre de ce genre d’élections. Les chiffres montrent que le candidat aux présidentielles qui investit le plus financièrement dans la campagne électorale est à peu près sûr de gagner.

Notre « démocratie » est en fait une ploutocratie

Ce sont les plus riches qui ont toutes les chances de gagner. Or les plus riches ont des intérêts communs avec les puissances financières internationales, donc avec le mondialisme. La boucle est bouclée. Seule la royauté pourrait restaurer l’indépendance de la France, en dehors de l’euro et de l’Union Européenne.

La France hors de l’euro, de l’UE et de l’OTAN

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:32

L’actualité revient encore et encore sur le retour, à l’école, de l’apprentissage de la morale, du savoir-vivre et des valeurs de la république. Pauvres républicains qui se refusent à reconnaître que la construction, en 1789, d’une société sans Dieu ne peut conduire qu’à l’anarchie ! Pour montrer l’inanité de ces soi-disant valeurs de la république, nous nous sommes livrés à un petit exercice intellectuel : et si nous les prenions au mot... Voici comment les royalistes comprennent aujourd’hui la fameuse devise liberté-égalité-fraternité.

Liberté de l’école

Nous nous battons pour la liberté de l’enseignement. Cela signifie que les parents doivent pouvoir envoyer leurs enfants dans l’école de leur choix, sans aucune discrimination financière. Il faut pour cela que toutes les écoles – celles dites publiques comme les écoles privées – profitent d’une manière égale (principe d’égalité cher à la république) du budget de l’Education Nationale. Cela s’appelle le « chèque scolaire » : toutes les écoles, confessionnelles ou « laïques » sont financées au prorata du nombre d’élèves inscrits.

Les parents sont libres d’acheter ce qu’ils veulent quand ils vont au supermarché. Pourquoi cette liberté n’existe-t-elle pas lorsqu’il s’agit de fournir à leurs enfants une prestation scolaire ? Bien entendu, un tel système créerait une certaine compétition entre les écoles, mais ce serait pour le bien des élèves : les écoles qui pratiquent un enseignement de qualité et ont de bons résultats scolaires seraient ainsi récompensées. Voici un exemple de liberté. Pourquoi les républicains ne l’appliquent-ils pas ?

Egalité des régimes de retraites

« En France, les régimes spéciaux de retraite sont des régimes de retraite dont bénéficient des employés de certaines grandes entreprises publiques, (SNCF, RATP), ou de branches entières comme celle des Industries Electriques et Gazières (EDF, GDF, Entreprises locales de distribution d'électricité et de gaz en France), les membres de certaines professions liées à la fonction publique (militaires, policier etc.) mais aussi d'autres professions (marins, clerc de notaire, salariés de l'opéra de Paris, etc.). Les différences de statut portent sur l'âge de cessation d'activité (généralement inférieur à 60 ans) et sur la durée de cotisation (en général moins que les 43 annuités exigées pour le régime général) ». (source Wikipédia)

A titre d’exemple, nombre de ces salariés voient leur retraite calculée sur les six derniers mois d’activité professionnelle, pendant que, pour les salariés du privé, la retraite est calculée sur les vingt cinq dernières années d’activité. Non seulement cela représente un gouffre financier, mais encore l’Etat, qui a du mal à les financer, « pompe » dans les caisses de retraite du privé pour assurer ce financement.

C’est donc un système totalement inégalitaire. Où est le principe d’égalité si cher aux républicains ?

Fraternité avec les paysans

Parmi les différents groupes sociaux qui composent la société, les paysans jouent un rôle particulier, car ce sont eux, en principe, qui fournissent notre alimentation. Nous savons bien que c’est de moins en moins vrai aujourd’hui, à l’ère de la mondialisation, puisque le seul fait d’adhérer à l’OMC exige que la France importe un minimum de 5% de ses besoins alimentaires, même si elle est capable d’être autosuffisante.

Cependant, l’objectif d’autosuffisance alimentaire est fondamental car, en cas de crise ou de guerre, les flux internationaux de marchandises peuvent être réduits, voire anéantis. Or la survie des paysans est aujourd’hui conditionnée par les directives de la PAC qui, entre autres, lui imposent toutes sortes de déclarations administratives qui prennent un temps considérable, au détriment de la production. Le paysan a ainsi perdu toute sa liberté. Pour qu’il retrouve celle-ci, il doit être capable de dégager une marge, comme cherche à le faire toute entreprise, suffisante pour financer divers investissements, ne serait-ce que la conversion vers l’agriculture biologique, qui nécessite d’attendre cinq ans avant d’être rentable.

Une entreprise dispose, en théorie, de trois moyens pour accroître sa productivité : la croissance interne, la croissance externe et l’intégration verticale. La croissance interne a déjà montré ses limites, la croissance externe a permis la création de très grosses exploitations agricoles qui ne profite qu’à une minorité de paysans. Reste l’intégration verticale. Cela signifie que la grande distribution doit appartenir aux paysans au lieu d’être indépendante et de les exploiter. Il faut donc que le peuple de France, dans son propre intérêt, exprime sa fraternité avec les paysans en se mobilisant sur l’objectif :

La distribution à ceux qui produisent

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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 07:26

La Chancellerie vient de finaliser son « Plan pour la lutte contre la radicalisation » en prison. Ce plan est sensé apporter une réponse au prosélytisme islamiste dans les prisons, qui aboutit à la conversion de nombre de jeunes en mal-être qui croient trouver là un idéal de vie.

Que lit-on dans ce plan ? Outre l’augmentation des effectifs, qui était demandée depuis longtemps par les personnels pénitentiaires, les principales mesures portent sur la création de 100 postes d’éducateurs et de psychologues ainsi que l’embauche de 60 nouveaux aumôniers, pour 181 actuellement, soit une augmentation de 30%.

Que peuvent faire des éducateurs et des psychologues pour contrer le prosélytisme islamiste ? Rien, car celui-ci ne peut être combattu – cela va de soi – que sur son propre terrain, la religion, alors que ces personnels ne sont pas formés pour cela. Peut-on compter sur les aumôniers ? Guère plus, car leur vocation – pour ce qui est des chrétiens tout au moins – est de respecter l’autre, quelle que soit sa religion, et non de le combattre, même s’il ne s’agit que de mots. De plus, un argumentaire, même bien construit, peut rarement être entendu par des personnes, en particulier les jeunes, qui rêvent d’un idéal, fut-il totalement irrationnel et qui ne voient que dans le djihadisme la réponse à leur sentiment d’oppression contre les musulmans.

Mais la radicalisation des musulmans ne se limite pas aux prisons. « Selon un dernier état des lieux, le nombre de mosquées et salles de prières passées aux mains des fondamentalistes a plus que doublé en quatre ans, passant de 44 à 89 entre 2010 et 2014 » (Le Figaro du 20 février). S’ajoute à cela un courant dit quiétiste, issu du salafisme, qui commence à installer des communautés musulmanes dans les campagnes françaises pour y vivre en totale autarcie. Comment donc subsistent-elles, pourrait-on se demander. La réponse est malheureusement très banale : ils vivent essentiellement d’allocations sociales !

Certes, sur environ 2500 mosquées et salles de prières recensées en France, cela ne représente que 4%. Mais nous savons bien comment fonctionne la subversion : une petite minorité peut entraîner la majorité par différents moyens, la violence à l’encontre de celle-ci notamment. C’est bien ce qui s’est passé pendant la guerre d’Algérie. Il y a donc tout lieu de craindre que cette vague de radicalisation ira en s’amplifiant.

L’islamisme ne peut être combattu que par des personnes qui ont un vrai idéal à proposer, à la fois au Ciel et sur la terre, donc un projet de société alternatif à la république qui ne sait même pas combattre le dépérissement moral qui la ronge. Un projet de société qui doit inclure une dimension spirituelle, sans laquelle il est vain de combattre l’islamisme. Seul un projet chrétien est à la hauteur pour un tel objectif. Ce projet ne peut être que la royauté, dont beaucoup plus de Français qu’on ne croie ont la nostalgie.

Comment faire aujourd’hui ? Un gouvernement qui interdirait purement et simplement l’existence de ces mosquées et salles de prières se verrait immédiatement confronté à une insurrection armée. Car telle est la triste réalité : la France a sur son sol un Etat dans l’Etat, à l’instar de la situation dont avait hérité Henri IV face aux protestants. Lui ne s’en était sorti que par la guerre. Ce n’est sans doute pas la voie qu’il faut choisir en France.

La seule et unique solution est de rechristianiser la France. Le prosélytisme n’y suffit pas, ne serait-ce que parce que la voix de l’Eglise est étouffée par le vacarme des médias, à peu près tous soumis à la propagande mondialiste. Ce n’est pas non plus par la voie électorale qu’on peut attendre un changement : les royalistes qui se présentent aux différentes élections ne recueillent guère plus que 1% des voix. La seule voie possible est de transformer, terrain après terrain, le rapport de forces en faveur de ceux qui veulent une France qui retrouve les valeurs chrétiennes.

D’où l’importance des combats pour la défense de la famille, une école qui retrouve sa fonction première d’enseigner et d’apprendre aux enfants à devenir des adultes autonomes et contre la mondialisation et ses effets économiques désastreux.

ABOLITION DE LA LOI TAUBIRA

POUR LE CHEQUE SCOLAIRE

DISSOLUTION DE L’UNION EUROPEENNE, POUR UNE EUROPE DES PATRIES

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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 22:19

Il y a deux réponses opposées à cette question. D’une part, si l’on suit les nombreux avis de la presse, la France a intérêt à ce que le nouveau gouvernement grec s’incline – une fois de plus – devant les exigences de la Troïka (FMI, BCE et la commission européenne) car un refus grec de rembourser la dette nous coûterait de l’ordre de 40 milliards d’euros. Certes, ce sont les banques qui accuseraient le coup, mais elles se tourneraient alors vers la BCE, qui les remboursera en se faisant elle-même financer par les Etats européens, donc par les contribuables.

Inversement, nous pouvons dire qu’il est de l’intérêt de la France que la Grèce refuse de payer, ce qui impliquerait sa sortie de l’euro… et, en cascade, la sortie d’autres pays, probablement l’Italie et le Portugal en premier. Ce serait alors la faillite de l’euro, qui ne peut que nous réjouir. Dans cette hypothèse, les dettes publiques devront être remboursées en devises nationales, ce qui est beaucoup plus confortable car, comme le montre l’histoire, c’est le recours à l’inflation qui se charge de réduire ce genre de dette. Malheureusement, il nous paraît peu probable que le gouvernement grec adopte une positions dure qui conduirait à la sortie de l’euro. Nous voilà donc revenus à la case départ !

Si la Grèce ne sort pas de l’euro, que faire ?

La question de la sortie unilatérale de la France de l’euro ne peut trouver une réponse purement économique. En effet, le strict raisonnement économique conduit, contrairement à ce qu’annoncent les mauvais augures, à une dévaluation de notre monnaie de l’ordre de 20% ce qui, compte tenu de l’effet favorable sur nos exportations, permettrait à notre économie de retrouver la croissance, et non pas la catastrophe économique annoncée par les mondialistes.

Par contre, il est clair que, le jour où la France se lancerait dans une telle aventure, le pouvoir financier international est suffisamment fort pour imposer à la France des mesures de rétorsion extrêmement nocives. Par exemple, un processus spéculatif équivalent à celui subi récemment par le rouble russe ferait perdre au moins 50% à la valeur de notre devise, ce qui multiplierait par deux le prix de tous les produits importés. En clair, ce serait une réduction brutale du niveau de vie des Français… imposée de l’extérieur mais néanmoins peu apte à entretenir un bon climat politique dans le pays.

Une nouvelle phase de la guerre économique

Le monde est déjà en pleine guerre économique. « Qui n’avance pas recule », nous rappelle le dicton populaire. Il nous faut profiter du courant de sympathie vis-à-vis de l’opposition grecque à Bruxelles pour aller de l’avant tout en limitant les risques. C’est là qu’il faut se rappeler que la majeure partie de nos échanges internationaux se fait avec le reste de l’Europe, et qu’il en va de même pour les autres pays européens. L’issue ne peut être trouvée qu’au niveau européen, mais pas dans le cadre de l’Union Européenne, qui n’aurait plus guère d’existence le jour où l’euro s’effondrerait. Au contraire, la perspective d’une Europe des patries incluant la Russie, en rupture radicale avec la soumission aux puissances financières, ne peut se faire qu’en abolissant le régime républicain au profit de monarchies de droit divin.

C’est le seul projet politique qui puisse enthousiasmer les masses populaires, car il rompt délibérément avec l’hypocrisie et la corruption. C’est donc un combat politique de longue haleine, qui prendra sans doute plusieurs années et qui ne peut déboucher que par une coordination des forces royalistes européennes.

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  • : Le blog du groupe POUR UN ROI TRES CHRETIEN
  • : Le groupe POUR UN ROI TRES CHRETIEN est un mouvement royaliste. Cela signifie que son objectif est de favoriser la restauration de la royauté. Tout en reconnaissant la validité des Lois fondamentales du royaume, il considère que le futur roi n'est pas identifié à ce jour. Ou bien il émergera du combat antimondialiste, et ce sera le début d'une nouvelle dynastie, ou bien ce sera le descendant du jeune roi Louis XVII qui, comme on le sait aujourd'hui, a été "exfiltré" de la prison du Temple.
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