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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 06:48

A la veille d’un conflit possible entre l’Union Européenne et la Russie, il est bon de s’interroger sur ce qu’est exactement l’OTAN et sur le rôle que joue cette organisation. Et pour comprendre quel est celui-ci, il n’est pas inutile de se rappeler que l’OTAN est sous le contrôle exclusif des Etats-Unis.

C’est l’OTAN qui a poussé la France et l’Angleterre à attaquer la Syrie et à assassiner Kadhafi. Nous voyons ce qu’il en est résulté pour l’Europe : un afflux supplémentaire de réfugiés qui, atterrissant d’abord sur l’île de Lampedusa, se sont dispersés en Europe.

En septembre 2013, la France était à deux doigts d’engager notre armée dans une guerre ouverte contre la Syrie, avec l’objectif affirmé de chasser du pouvoir Bachar El Assad. Toujours sous la pression de l’OTAN. Et c’est encore la France, et d’autres puissances occidentales, qui ont fourni les mercenaires et l’armement qui a permis à un groupe de djihadistes de créer l’Etat Islamique. Tout cela, bien entendu, sous le contrôle de l’OTAN.

C’est aussi l’OTAN qui, sous prétexte de mettre de l’ordre dans les affaires yougoslaves, a dressé ces peuples les uns contre les autres dans une guerre qui a duré dix ans. Le résultat a surtout été profitable aux Etats-Unis, qui ont ainsi pu installer une énorme base militaire au Kossovo. C’est aussi sous le contrôle de l’OTAN qu’a été créée la Bosnie-Herzégovine, le premier Etat musulman sur le territoire européen.

Enfin, pour revenir à la situation actuelle, il faut parler du conflit ukrainien. Ce sont les Etats-Unis qui ont, par mercenaires interposés, provoqué la pseudo révolution de Maïdan, laquelle a permis que s’installe au pouvoir un gouvernement fantoche à la solde des occidentaux. Et c’est la décision de celui-ci d’interdire la langue russe en Ukraine qui a déclenché l’opposition du Donets. Tout ceci avec un objectif caché : attaquer la Russie et chasser Poutine du pouvoir. Aujourd’hui, ce sont les petits soldats Hollande et Merkel qui parlementent avec la Russie car, pour une fois, l’Europe étant très divisée sur cette question, l’OTAN n’est pas en première ligne. Mais ce n’est que reculer pour mieux sauter car, si un conflit avec la Russie se déclare, c’est bien l’OTAN qui sera mobilisée et non les Etats-Unis.

L’existence de l’OTAN permet aussi aux Etats-Unis de développer une propagande favorable au commerce transatlantique. Le traité transatlantique de libre échange qui, espérons-le, ne verra jamais le jour, en est une des résultantes. Mais auparavant, les Etats-Unis ont fait pression pour que des fleurons de l’industrie française tels que Péchiney ou Alstom soient intégrés non dans un conglomérat européen mais au contraire dans des groupes américains (General Electric) ou canadiens (Alcan). Sans parler de la pression diplomatique américaine pour que Peugeot abandonne un marché de 500 000 véhicules par an avec l’Iran. On sait ce qu’il en est résulté : Peugeot a été, en partie, vendu à la Chine.

Parlons enfin de l’affaire du Mistral, ce bateau construit sur commande russe, que la France a refusé de livrer, sous la pression des Etats-Unis encore une fois. Et cette décision nous a fait perdre un marché d’avions de combat commandé par l’Inde de vingt milliards de dollars. N’oublions pas que l’appartenance à l’OTAN impose une solidarité de tous les pays membres, ce qui fait que nous devons obéir aux américains, du moment que ce pays déclare qu’il est menacé.

Voilà ce que représente notre lien militaire avec les Etats-Unis par le canal de l’OTAN : nous perdons notre potentiel industriel et sommes entraînés dans des guerres qui desservent nos intérêts.

Voilà pourquoi la France doit au plus vite sortir de l’OTAN, si elle ne veut pas faire la guerre à la Russie et intensifier le plan Vigipirate pour se prémunir contre les attaques conduites par des terroristes issus des pays musulmans avec lesquels nous sommes en conflit.

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1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 11:24

Après le refus de certains élèves d’observer la minute de silence consécutive à l’attentat contre Charlie Hebdo, notre ministre de l’Education Nationale déclare vouloir « rétablir l’autorité des maîtres ».

Najat Vallaud-Belkacem a dévoilé, jeudi 22 janvier, son plan destiné, notamment, à renforcer la laïcité et l'autorité des enseignants dans les établissements scolaires français. Manuel Valls est venu en appui en regrettant que la transmission "des valeurs de laïcité, de respect de l'autorité, de tolérance" était souvent "inexistante" à l'école (France Télévisions). Parmi les cinq points de son plan, citons "un plan exceptionnel de formation continue des enseignants et des personnels d'éducation", un "parcours citoyen" proposé aux élèves, de l'école élémentaire à la terminale et la surveillance des comportements "mettant en cause les valeurs de la République". Tout ce remue-ménage parce qu’une centaine d’enfants dans les écoles a refusé de participer à la minute de silence.

Mais ces enfants n’ont-ils pas exprimé une opposition légitime ?

On nous dit que mille premiers « formateurs » seront préparés avant la fin de l'année scolaire, pour « aborder avec les élèves les questions relatives à la citoyenneté, à la laïcité, à la lutte contre les préjugés ». Sur ce dernier point, remarquons l’entêtement de notre gouvernement à vouloir imposer aux jeunes enfants sa vision idéologique des rapports homme-femme, malgré la levée de boucliers soulevées contre les « ABC de l’égalité ». En ce qui concerne la citoyenneté, elle nous renvoie au contexte de la manifestation du 11 janvier, qui a exprimé avec vigueur son soutien à l’immonde journal Charlie Hebdo, ce que n’ont pas manqué de mettre en exergue les nombreuses manifestations anti-françaises au Pakistan et dans d’autres Etats musulmans.

Quant à la laïcité, il est comique de remarquer qu’il s’agit là d’un concept né dans un environnement chrétien, ce que, paradoxalement, les républicains ne manquent pas de rappeler en essayant de se justifier à partir de la parole du Christ « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » (Luc 20, 25). Comique, pour des anticléricaux ! Ces républicains, qui se prétendent cohérents, ne se rendent pas compte que ce concept de laïcité est inconnu de l’islam, qui se prononce pour une fusion du spirituel et du temporel. Autrement dit, ils demandent aux enfants de musulmans de renier les fondements de leur religion. Comment, dans ces conditions, peut-on les prendre au sérieux quand ils appellent à condamner l’intolérance ?

Le plan de Najat Vallaud-Belkacem vise notamment à faire entrer dans les écoles les associations de lutte contre le racisme et l'antisémitisme afin qu’elles « informent » les enfants, « spécifique-ment sur les problématiques du vivre-ensemble, de la lutte contre les préjugés, le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie ». Que veut dire le « vivre ensemble », sinon accepter la pénétration accélérée de plus de 200 000 immigrés de toutes cultures, en particulier musulmane, chaque année ? N’est-ce pas là aussi un endoctrinement politique ?

Notre république prend de plus en plus des attitudes fascistes

Goebbels, le champion de la propagande du temps de Hitler, ne procédait pas autrement. Lui aussi utilisait l’école pour endoctriner les jeunes générations. C’est d’ailleurs le propre du fascisme de faire pénétrer l’idéologie du parti dans toutes les structures de la société.

En ce qui concerne l’école, le point de vue des royalistes est simple : la politique ne doit pas franchir les portes de l’école. Sa fonction est de préparer les jeunes à devenir des adultes, par l’enseignement d’un certain nombre de disciplines fondamentales et en développant leur autonomie de jugement. Donc, surtout pas en les endoctrinant.

Comment lutter contre cette agression contre nos enfants ? En nous battant pour la liberté de l’enseignement, c’est-à-dire en répartissant les deniers publics entre toutes les écoles, publiques et privées, au prorata du nombre d’élèves inscrits. C’est ce qu’on appelle le « chèque scolaire » et, dans l’immédiat, en appelant tous les parents à défendre les objectifs :

PAS DE POLITIQUE A L’ECOLE

LIBERTE DE PENSEE

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24 janvier 2015 6 24 /01 /janvier /2015 19:16

« La ministre de l’Education Nationale, confrontée aux 200 incidents liés à la minute de silence après les attentats, doit faire la semaine prochaine de nouvelles propositions » (Figaro du 16 janvier). Ces mesures ont été publiées dans la presse ces jours derniers. Voyons ce qu’il en est mais, auparavant, essayons de comprendre la situation.

Notre ministre de l’Education Nationale s’insurge contre le fait que, dans nombre d’écoles, la minute de silence n’a pas été respectée. Elle déclare : « la question de l’autorité à l’école se pose ». Mais qu’est-ce que cette minute de silence, sinon une incursion de la politique dans le milieu scolaire alors que « l’école de la république » est justifiée dans le discours officiel par le fait qu’elle est neutre, politiquement et confessionnellement, contrairement à l’enseignement catholique ? En effet, cette minute de silence avait pour but de s’insurger contre une violation de la liberté de la presse pratiquée à l’encontre d’un journal fortement antimusulman. Comment un musulman sincère peut-il accepter cela ? De plus, selon la Déclaration des Droits de l’Homme, « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions », ce qui veut dire que tout élève a droit de s’opposer à cette minute de silence qui cautionne des caricatures antimusulmanes. Ce n’est pas ce qui a été fait, puisque des sanctions ont été appliquées.

Notre ministre assure vouloir lutter contre le "repli identitaire", les "théories du complot", la "défiance" à l'égard des médias traditionnels et le "péril du relativisme généralisé".

C’est ouvertement une prise de position politique

Par ailleurs, notre ministre "ne tolère aucune remise en cause des valeurs de la République". Très bien mais, dans ce cas, n’est-ce pas violer la liberté de conscience ? Nous constatons avec une grande inquiétude que la France s’oriente de plus en plus vers un régime de type fasciste, puisque la vérité politique vient d’en haut, l’opposition est interdite et l’école est utilisée comme véhicule de la diffusion de la « bonne parole ». Hitler ne procédait pas autrement.

Sur le fond, le gouvernement républicain qui prétend diriger les affaires de la France n’a pas de leçon de liberté de penser à donner, puisqu’il cautionne les lois Gayssot, Fabius et autres qui interdisent de parler de certaines périodes de notre histoire. Concernant son objectif de sanctionner le refus de pratiquer la minute de silence, comment le gouvernement peut-il concilier son respect de l’islam - qui nie toute séparation entre pouvoir spirituel et pouvoir temporel – et sa volonté d’imposer à tous la laïcité, basée justement sur la séparation entre pouvoir spirituel et pouvoir temporel ?

En réalité, toute référence à la laïcité est un leurre

Il est scandaleux que des élèves aient été sanctionnés, alors qu’ils ne faisaient qu’exprimer leur opinion. Il est scandaleux que les gouvernements successifs, de droite et de gauche, utilisent l’école comme une machine à bourrer le crâne des enfants avec une idéologie qui n’est pas la leur. En fait, la neutralité est une utopie. Tout enseignant transmet, qu’il en soit conscient ou non, sa façon de penser. Il vaut donc bien mieux partir de cette réalité et en tirer la seule conclusion qui s’impose : supprimer toute différence statutaire entre école républicaine, école libre et école confessionnelle et instaurer la liberté de l’enseignement au moyen du « chèque scolaire », qui assure une redistribution du budget de l’Education Nationale à toutes les écoles au prorata du nombre d’élèves inscrits, les parents ayant pleine liberté de placer leurs enfants dans l’école de leur choix. Les écoles auraient ainsi une double liberté : celle des chefs d’établissement de recruter les enseignants en fonction de leur projet pédagogique et celle des enseignants de participer à la définition du projet pédagogique de leur école.

Non à l’école républicaine imposant son idéologie

Oui à l’enseignement libre

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 10:12

Le fait qu’un drapeau français ait été brûlé au Pakistan, et ailleurs, nous interpelle. Car nous ne pouvons que donner raison aux musulmans révoltés par le soutien officiel de l’Etat français à Charlie Hebdo, ce journal ordurier qui s’acharne à salir l’image de toutes les religions. Car, de même que « la liberté de chacun s’arrête là où commence celle de l’autre », selon le précepte bien connu, la liberté d’expression doit s’arrêter dès qu’on porte atteinte à la dignité d’autrui, ce que ne fait pas Charlie Hebdo. Nous ne pouvons donc qu’avoir honte d’être gouvernés par des gens qui, par presse interposée, dénigrent la religion musulmane. Et nous devons dénoncer ces enseignants français qui punissent les enfants qui ont refusé de faire la minute de silence. Et nous devons aussi dénoncer ces enseignants français qui osent violer la conscience de ces jeunes musulmans en essayant de leur faire accepter les horribles caricatures de Charlie Hebdo. Honte à eux !

Et pourtant, dira-t-on, ce sont aussi des musulmans qui tuent des chrétiens en Afrique et au Moyen-Orient. Et ce sont encore des musulmans qui cassent les pierres tombales de l’immense cimetière militaire de Tobrouk à l'est de la Libye, à la frontière égyptienne, là où reposent Britanniques et Canadiens des combats de 1941 contre l'Africa Korps de Rommel. Et se prétendent aussi musulmans les fanatiques de Boko Haram, qui ont kidnappé 250 jeunes filles pour les forcer à prendre leur religion et qui détruisent des villages entiers en tuant tous leurs habitants.

Il y a, à première vue, de quoi y perdre son latin. Certes, en tant que chrétiens, nous ne pouvons que donner raison à Samuel Huntington qui, dans son livre « Le choc des civilisations », défend la thèse que les guerres entre Etats ont été remplacées par des guerres entre civilisations. Nous devons en effet nous rappeler que trois forces ont pour ambition de dominer le monde : le christianisme (Matthieu 28), l’islam et le judaïsme. De ces trois forces, seul le christianisme est pacifique.

Bismarck disait : « Dans une relation à trois, il faut être l’un des deux ». Sage parole, que nous traduisons par : même si, objectivement, nous avons deux ennemis, l’axe USA-Israël d’une part, l’islam radical d’autre part, nous sommes sûrs d’être perdants si nous les considérons l’un et l’autre comme des ennemis de même importance.

Il nous faut en effet choisir quel est notre véritable ennemi

Notre véritable ennemi, c’est l’axe USA-Israël. C’est lui qui a assassiné Saddam Hussein et Kadhafi, des chefs d’Etat qui protégeaient les chrétiens, afin d’installer partout le chaos, ce qui, malheureusement, lui a bien réussi. C’est aussi lui qui a manipulé des islamistes pour qu’ils envoient deux avions détruire les « twin towers » en septembre 2001. Et divers indices nous donnent à penser que c’est aussi lui qui a manipulé les terroristes qui ont commis l’attentat contre Charlie Hebdo. Ne trouvez-vous pas bizarre, en effet, qu’ils n’aient assassiné qu’une partie de l’équipe du journal alors que de tels actions conduisent habituellement les terroristes à tuer sans laisser de survivants et à détruire totalement les locaux. Tout se passe comme si on avait voulu créer un choc psychologique en France tout en assurant la survie de Charlie Hebdo qui, comme chacun sait, se garde bien de critiquer et de caricaturer un peuple dont il est interdit de prononcer le nom.

Quid, alors, des musulmans ? Nous nous opposons à ceux qui disent que tous les musulmans sont à mettre dans le même sac, sous prétexte qu’il n’y a qu’un seul Coran et que celui-ci appelle à tuer les chrétiens et les apostats. Ce serait en effet déclarer la guerre à plus d’un milliard d’hommes sur terre. Les Français sont en présence de deux dangers : 1) celui d’être entraînés dans des guerres planifiées par l’axe USA-Israël : l’Irak, l’Afghanistan, la Libye, bientôt la Syrie, sans oublier un conflit armé possible avec la Russie, des guerres qui ne servent pas les intérêts de la France ; 2) celui d’être entraînés dans une guerre civile en France, en conséquence de la stratégie de la « guerre des chiens », qui consiste à dresser astucieusement deux communautés l’une contre l’autre, jusqu’à ce qu’elles en viennent à un conflit armé.

Face au premier danger, la réponse est simple, même si elle ne peut être mise en œuvre qu’en trouvant des alliés en Europe afin d’inverser le rapport de forces : c’est la sortie de la France de l’OTAN. Quant au deuxième danger, il est plus complexe à traiter car la France est engagée, à juste titre, dans différents pays de la Francophonie, où notre armée est amenée à combattre des islamistes afin de protéger notre zone d’influence et les chrétiens qui y habitent. Sous cet angle, la France doit impérativement soutenir le régime d’Anouar El Sadate, en Syrie, et par conséquent s’opposer à toute tentative israélo-américaine pour le faire chuter non seulement parce qu’il y a, là aussi, des chrétiens à protéger mais aussi parce que ce pays représente, comme l’Iran, un lieu de résistance à la domination mondialiste.

En conséquence, la stratégie de la France doit être la même, qu’il s’agisse de la Francophonie ou de la politique intérieure : nous devons avoir pour objectif d’instaurer partout des régimes politiques chrétiens. En Centrafrique, par exemple, cela consiste à combattre militairement les islamistes et à protéger les chrétiens jusqu’à l’instauration d’un Etat chrétien. En France même, nous devons nous opposer à toute tentative d’islamiser notre pays, par les voies de la police, de la justice et, si nécessaire, de l’armée, mais aussi par le combat idéologique en leur expliquant que leur intérêt est la restauration du roi de France, seul capable de les protéger contre le prosélytisme républicain et de construire avec eux une solution de développement économique et politique qui leur permettra de retourner dans leur pays d’origine.

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18 janvier 2015 7 18 /01 /janvier /2015 10:11

Avant d’aborder spécifiquement la question de l’avenir de la CGT, il est utile d’expliquer pourquoi les royalistes s’intéressent de très près au devenir des organisations syndicales.

Notre référence est la doctrine sociale de l’Eglise. Parmi les différents principes qu’elle développe, deux nous intéressent tout particulièrement : le principe de subsidiarité et les corps intermédiaires. On appelle « corps intermédiaire » toute structure de regroupement des personnes entre l’individu et l’Etat. Sont ainsi des corps intermédiaires la famille, la commune, les associations et les syndicats.

En ce qui concerne les deux derniers - les associations de parents d’élèves par exemple et les syndicats – les royalistes les soutiennent, car ce sont les organisations que le peuple se donne pour se défendre. C’est d’ailleurs conforme à notre vision de la société à construire, dans laquelle ces structures doivent avoir une existence autonome, ce qui va dans le sens du principe de subsidiarité.

Voilà pourquoi les débats actuels au sein de la CGT pour désigner son futur secrétaire général nous intéressent tout particulièrement. Cependant, même si nous sommes favorables à l’autonomie des organisations syndicales, ce n’est pas pour autant que nous considérerions qu’il s’agit d’un champ d’activité extérieur à la politique. Tout au contraire.

Ce qui se passe actuellement à la CGT est d’ordre politique

En 2005, lors du referendum sur le traité constitutionnel, toute la base CGT y était opposé alors que Bernard Thibaut était pour. Cela signifie que, en fait, toute la base CGT est opposée à la mondialisation, contrairement à son dirigeant. Aujourd’hui la CGT continue, d’une manière feutrée, cette lutte entre deux lignes politiques : les uns voudraient faire de la CGT un organe de dialogue et de négociation avec le patronat et l’appareil d’Etat – ce que pratique la CFDT depuis des années – tandis que les autres veulent que la CGT redevienne pleinement l’organisation de combat qu’elle fut du temps où le PCF avait une place prépondérante en son sein. Le 13 janvier dernier, le comité confédéral national (CCN), le parlement de la centrale, a rejeté la candidature de Philippe Martinez, successeur présumé de Thierry Lepaon. Nous revenons donc à la case départ…

Nous, royalistes, sommes évidemment favorables à la seconde ligne – celle de l’affirmation de la CGT comme organisation de combat – car c’est la seule qui échappe à la compromission avec le système établi. Encore faut-il que l’objectif soit bien défini, ce qui n’est pas le cas. Il faut que les tenants de cette deuxième voie se donnent ouvertement comme objectif de mettre en place une direction qui s’engage à mener la lutte contre la mondialisation, puisque c’est la cause première du chômage en France.

En avant pour une CGT de combat contre la mondialisation

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11 janvier 2015 7 11 /01 /janvier /2015 10:15

Maintenant que les cris qui ont suivi les trois jours de violence subis par Paris s’estompent, il est bon de prendre de la hauteur et de comprendre d’où vient cette violence et comment la réduire.

Jésus disait « Nul serviteur ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent » (Luc 16, 13). Si l’on regarde ce qui se passe dans le monde occidental, on ne peut que Lui donner raison : c’est le règne de l’argent, par le fait que les puissances financières ont acquis depuis le début du vingtième siècle un tel pouvoir qu’elles ont été en mesure de provoquer deux guerres mondiales et la grande crise de 1929, et bien d’autres malheurs encore (Hongbing Song, « La guerre des monnaies », Le retour aux sources 2013) . La conséquence, c’est que nous vivons dans des sociétés dans lesquelles la morale n’existe plus, c’est le règne de la débauche et de la dépravation. Ce n’est pas étonnant, dans ces conditions, que l’islam fasse des adeptes auprès de jeunes qui sont révoltés et aspirent à un idéal.

Mais c’est là que la difficulté commence. Quelle alternative au règne de l’argent ? Dans une analyse sommaire, et pour en rester au cas de la France, on pourrait penser que le Front National représente cette alternative. Mais il est qualifié de raciste et de fasciste par la classe politique au pouvoir. Qui a tort ? Qui a raison ?

Pour trouver une réponse à cette question, il faut revenir aux sources, c’est-à-dire à Mussolini. La vraie définition du fascisme n’est pas celle que véhicule la gauche, en traitant de fasciste toute personne qui n’accepte pas le simulacre de liberté qu’elle propose. Elle est la suivante. Il s’agit d’une fusion intime entre l’économique et le politique. Le fascisme reconnaît les corps intermédiaires – les corporations, les syndicats, les associations, etc. – mais il considère qu’ils doivent tous être sous le contrôle de l’appareil politique. C’est cela la vraie définition du fascisme.

En ce sens, étant donné que la politique, dans le monde occidental, est sous la tutelle des puissances financières, et que l’argent contrôle tout, nous vivons, tant en Europe qu’aux Etats-Unis et au Japon, dans des sociétés fascistes. C’est d’autant plus pervers que le vrai lieu du pouvoir est caché. Le système de gouvernance de la Chine est une autre variante du fascisme. Pour rester en Europe, il suffit de lire attentivement le traité de Lisbonne, qui donne à la commission européenne le pouvoir de tout contrôler, pour comprendre que ce traité est de nature fasciste. Les islamistes prétendent apporter la réponse : « venez nous rejoindre, disent-ils, et vous échapperez aux horreurs de la civilisation de l’argent ». Mais l’islam lui-même s’appuie sur un principe de fusion entre le spirituel et le temporel. La politique est menée par le spirituel, c’est-à-dire par la charia, et le temporel doit s’y soumettre. C’est tout à fait conforme à la définition du fascisme. L’islam est donc de nature fasciste.

La seule, la vraie, alternative est présentée dans la doctrine sociale de l’Eglise, dont l’un des éléments est le principe de subsidiarité. Puisque nous avons décidé ici de remonter aux sources, citons l’une de ses définitions : « De même qu'on ne peut enlever aux particuliers, pour les transférer à la communauté, les attributions dont ils sont capables de s'acquitter de leur seule initiative et par leurs propres moyens, ainsi ce serait commettre une injustice, en même temps que troubler d'une manière très dommageable l'ordre social, que de retirer aux groupements d'ordre inférieur, pour les confier à une collectivité plus vaste et d'un rang plus élevé, les fonctions qu'ils sont en mesure de remplir eux-mêmes » (Quadragesimo Anno, chap.86).

En quoi le principe de subsidiarité changerait-il nos vies ? Sur tous les plans. Commençons par le plus simple : la politique monétaire, qui doit être proprement française, et non accaparée par la Banque Européenne. C’est déjà une première application de ce principe. Plus généralement, la France doit récupérer sa souveraineté, perdue par l’adhésion au traité de Lisbonne. Pour redonner du pouvoir au niveau local, il faut restaurer la méthode des plans quinquennaux, qui visait à donner à l’Etat la maîtrise de l’aménagement du territoire. Il s’agissait, bien entendu, de plans indicatifs et non coercitifs. Elle fut abandonnée en 1992 en raison de la date d'entrée en vigueur du marché unique. On voit bien là l’incompatibilité entre le traité de Lisbonne et le principe de subsidiarité.

Toujours au niveau des mesures à adopter par l’Etat, la nationalisation de toute la grande distribution permettrait de rendre le pouvoir à l’agriculture et à l’industrie française, stimulées par le fait qu’elles seront protégées de la concurrence étrangère, du moins pour les produits de première nécessité.

Le principe de subsidiarité ne peut être mis en œuvre dans un cadre républicain – bien que cela soit possible en théorie – car la multiplicité des centres de décision et le système électoral facilitent la corruption. Seul un roi, dont le pouvoir ne dépend pas des élections, peut mettre en œuvre la doctrine sociale de l’Eglise. Par définition, le roi est le « lieutenant de Dieu sur terre », ce qui signifie qu’il a pour mission d’augmenter la vertu des hommes. C’est d’ailleurs ce qu’illustre Louis de Bonald : « L'Etat fera peu pour les plaisirs des hommes, assez pour leurs besoins, tout pour leurs vertus ». Ce sont là quelques exemples de mesure tendant à protéger les familles, alors que la république enchaîne les mesures hostiles qui poussent à la faire disparaître. Le premier effet de la mise en œuvre du principe de subsidiarité est d’assurer la protection de la famille, cellule de base de la société. Puisque la logique est que la décision soit prise au niveau le plus bas où se trouve la compétence, cela commence par l’homme, puis la famille, puis la commune, etc. et non par le haut de la pyramide sociale.

La mise en œuvre du principe de subsidiarité apporte aussi une réponse à la question de la réforme administrative de la France. Deux échelons seulement doivent exister entre la commune et l’Etat : la région et le « pays », ce dernier étant un espace de cohérence aux niveaux géographique, social, culturel et économique. Il s’agit des pays de la loi Pasqua de 1995, abandonnée par Nicolas Sarkozy au profit d’une organisation beaucoup plus centralisée. En pratique, la frontière des pays étant sensiblement celle des arrondissements, il est logique d’en faire les nouveaux départements, ainsi que le préconise Loeiz Laurent (« Petits départements et grandes régions », L’Harmattan 2011). Quant aux régions, et pour tenir compte de la répartition des métropoles en France, une douzaine de régions semble être l’optimum.

Pour conclure, rappelons que sept présidents des Etats-Unis ont été assassinés pour avoir voulu prendre des dispositions contraires aux intérêts des grandes puissances financières. C’est donc bien qu’il y a là un enjeu fort en matière d’autonomie.

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10 janvier 2015 6 10 /01 /janvier /2015 17:36

Demain, dimanche 11 janvier 2015, est organisé une grande marche placée sous l’égide d’un appel à l’union nationale. Cette marche a été initiée le jour de l’attentat contre Charlie Hebdo par le Parti socialiste, le Parti communiste, Europe Écologie-Les Verts, le Mouvement républicain et citoyen et le Parti radical de Gauche. On parle même d’une invitation adressée aux chefs d’Etat étrangers pour y participer. On croit rêver ! C’est digne du roi Ubu.

Tous ceux qui arborent fièrement ce slogan qui a passé les frontières – « Je suis Charlie » - ne se rendent sans doute pas compte de l’immense service qu’ils rendent au pouvoir installé. Quelle victoire à peu de frais pour Hollande qui, il y a quelques jours encore, se voyait gratifier de moins de 15% d’avis favorables et qui prend maintenant la tête d’un rassemblement des Français comme il ne pouvait en imaginer !

Ce slogan – « Je suis Charlie » - signifie qu’on soutient l’existence en France d’un journal nihiliste, favorable au mariage gay, hostile à Dieu et à toutes les religions, anticlérical et antirusse.

Il signifie aussi que les douze morts de l’attentat contre Charlie Hebdo sont plus importants que les milliers de morts résultant des bombardements de la junte installée à Kiev contre les populations du Donets. Pour ne parler que de ce qui se passe en ce moment en Europe.

La conclusion est claire : il ne faut surtout pas participer à cette marche ni arborer ce slogan hypocrite.

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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 07:28

Respectons ceux qui ont donné leur vie pour faire vivre Charlie Hebdo. Mais prenons tout de même un moment pour nous interroger politiquement sur les conséquences de cet événement tragique.

« A quelque chose malheur est bon », énonce le dicton populaire. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, cet attentat est une bonne chose pour la France, et ce pour deux raisons. D’une part parce que le plus probable est que le journal cesse de vivre. Un des journalistes de Charlie Hebdo a dénoncé devant la presse la lâcheté de ceux qui, incapables de mener le combat politique, savent seulement le mener à l’aide de kalachnikovs. Mais c’est donner le beau rôle à Charlie Hebdo. En fait, cette revue satyrique a su traduire sous forme de caricatures le mal-être de ses lecteurs. Ainsi elle n’a fait que l’entretenir. Du point de vue politique, le résultat est nul : on s’amuse bien, éventuellement, mais on fait du surplace. D’ailleurs un des journalistes de Charlie Hebdo n’a-t-il pas déclaré lors d’une interview que, avant de travailler pour cette revue, il ne s’intéressait pas à la politique ? Donc il est bon que Charlie Hebdo disparaisse pour que cesse ce dérivatif à la vraie politique.

La deuxième raison concerne l’appareil d’Etat. Du point de vue de la sécurité des Français, l’attentat représente un échec. D’autant plus que, nous dit-on, Charlie Hebdo avait reçu des menaces qui ont amené la police à mettre en place une protection permanente. Celle-ci, visiblement, n’a servi à rien. De plus – et cela conforte encore plus le caractère tragique de l’événement – deux policiers ont été tués. C’est donc un double échec. La cause est simple à comprendre : l’échec est la conséquence douloureuse d’un discours politique lénifiant qui refuse de considérer que s’est installé en France un contre-pouvoir, avec plusieurs milliers d’hommes équipés d’un armement de guerre. On l’a vu, deux policiers qui, peut-être, avaient un gilet pare-balles mais n’étaient pas du tout préparés à affronter des hommes disposant d’armes lourdes, ne représentaient pas une force armée suffisante face à l’agresseur. Le « bon côté », si l’on peut dire, de cet événement tragique est qu’il doit amener les pouvoirs publics à tirer le bilan de cet échec, qui est celui du plan vigie-pirate, et le gouvernement à reconnaître publiquement que la république française est menacée dans son existence même.

Mais cela, aucun gouvernement républicain n’est en mesure de l’admettre, car ce serait reconnaître l’échec de la laïcité. Seul un roi très chrétien peut être à la hauteur de la situation et avoir le courage politique des dispositions à prendre.

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2 janvier 2015 5 02 /01 /janvier /2015 17:38

Deux événements récents nous donnent à réfléchir, qui concernent deux régions du monde : la Russie et le Sahara. En Russie, la chute brutale du rouble de plus de 40% ne peut être un accident. C’est au contraire une action volontaire de la part de l’axe israélo-américain pour faire pression sur la Russie afin que le conflit ukrainien se résolve à l’avantage de celui-ci. S’y ajoute une chute du prix du pétrole, elle aussi provoquée, et qui a pour conséquence d’accélérer la crise économique en Russie, obligée de vendre son gaz moins cher.

Le deuxième événement est la visite surprise de notre ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian dans l’extrême nord du Niger, tout près des premiers sanctuaires djihadistes libyens. Un premier contingent de 3000 hommes a été envoyé auprès des troupes tchadiennes, en vue d’endiguer le développement d’un «sanctuaire terroriste» en Libye qui déstabiliserait toute la région et menacerait l’Europe. Le côté comique de l’affaire, si l’on peut dire, pour ne pas en pleurer, est que la France avait effectué une opération militaire - commanditée, là encore, par l’axe israélo-américain - qui a provoqué la chute et l’assassinat de Kadhafi et poussé Jean-Yves Le Drian à déclarer que l’intervention militaire française va sans doute durer plusieurs années.

Rappelons que la Russie a, elle aussi, exercé des sanctions en rétorsion de ce qu’elle subissait, sous la forme d’une annulation des commandes de produits agricoles, ce qui n’arrange pas les affaires des paysans français. Deux exemples, donc, d’une politique décidée au-delà de l’Atlantique et dont la France subit les conséquences. Peut-elle y échapper ? Certes, mais à certaines conditions.

Les forces en présence

Voyons quelles sont, au niveau international, les forces en présence. La force la plus présente, pour nous occidentaux, est l’axe israélo-américain. C’est celui qui nous gouverne, par personnes interposées, et qui est la cause première de notre appauvrissement économique et des guerres dans lesquelles la France est, malgré elle, entraînée. La deuxième force à laquelle on songe est la Chine, qui est devenue la première puissance économique mondiale. Les Etats-Unis sont, pour elle, un partenaire économique mais en même temps un ennemi, pour au moins deux raisons : la concurrence que se font ces deux géants pour accaparer les matières premières au niveau international et le fait que la Chine détient une masse de créances libellées en dollars, c’est-à-dire en monnaie de singe. Cette deuxième raison pousse la Chine à projeter de faire du renminbi la nouvelle monnaie des échanges internationaux, ce qui sera le cas le jour prochain où cette monnaie sera convertible en or. Ce sera alors le rétablissement de l’étalon or et la chute inexorable du dollar, donc de l’économie américaine.

Les deux autres forces sont plus potentielles que réelles. L’une est l’Europe, mais une Europe indépendante incluant la Russie et pratiquant la préférence communautaire. C’est plus une idée, un devenir possible, mais non une réalité, comme chacun sait. Mais cette perspective est considérée comme une menace à la fois politique et économique pour l’axe israélo-américain qui fait tout pour tuer ce projet dans l’œuf. La deuxième force potentielle est l’islam. Certes l’islam est très divisé. Mais sa partie extrémiste, l’islamisme, dispose d’un atout puissant : il offre à une jeunesse désespérée un idéal à la fois politique et spirituel, alors que, malheureusement, la chrétienté, ou ce qu’il en reste, n’a plus le courage de lui opposer la seule vraie alternative, celle d’une conversion du monde au Christ.

En résumé, pour rejoindre l’analyse pertinente de Samuel Huntington, nous sommes en présence de deux forces dont la religion est le dieu-argent, d’un islam combatif et d’une chrétienté sur la défensive.

Comment échapper à la domination de l’axe américano-israélien ?

Pourquoi parler de la chrétienté ? Nombreux sont ceux qui diront qu’elle n’existe plus. Et pourtant les deux millions de personnes qui sont descendues dans la rue pour combattre la loi Taubira étaient pour la plupart soit des chrétiens, soit des personnes adhérant aux valeurs chrétiennes.

Plus fondamentalement, comment imaginer la construction d’une Europe dégagée de l’oppression des puissances financières, sinon en lui opposant d’autres valeurs, des valeurs universelles ? Il y a en effet une opposition radicale entre l’Union Européenne telle qu’elle est construite, basée sur le traité de Lisbonne, qui n’est qu’un maillon de la domination mondialiste, et une Europe des Patries, fonctionnant selon le principe de subsidiarité cher à la doctrine sociale de l’Eglise, c’est-à-dire une distribution des compétences de la base au sommet et non du sommet à la base.

La doctrine sociale de l’Eglise est un ensemble de textes matérialisant une pensée qui s’est développée sur plus d’un siècle. Ses deux piliers sont le principe de subsidiarité et les corps intermédiaires, ces derniers ayant été tout bonnement supprimés à la révolution française, pour ne réapparaître timidement que près d’un siècle plus tard. Voilà quel mépris avaient les premiers républicains à l’égard de la solidarité et de la protection sociale. Quels textes doctrinaux la république peut-elle opposer à celle-ci ? Aucun. Prenons l’exemple du principe de laïcité, souvent cité par les républicains : tout le monde sait que ce n’est rien d’autre qu’un instrument pour tuer le christianisme. Où est l’universel dans tout cela ? Il n’y a qu’un esprit partisan.

La seule alternative au projet mondialiste, en ce qui concerne l’Europe, est donc une Europe des Patries unies autour d’une référence commune : leur tradition chrétienne millénaire. Une Europe qui va, bien entendu, de Brest à Vladivostok.

Quelle diplomatie pour la France ?

Rappelons-nous que la France est « la fille aînée de l’Eglise ». Cela signifie que le salut du monde viendra de la France. C’est à elle de mener le combat politique au sein de l’Europe pour faire avancer l’alternative au traité de Lisbonne : l’Europe des Patries. C’est donc à nous, royalistes, de construire l’unité de toutes les forces qui, en Europe, sont prêtes à se battre pour ce projet.

Mais rien ne peut se faire sans une vision économique alternative à la mondialisation, laquelle, ne l’oublions pas, n’est pas du tout une fatalité mais l’instrument économique du projet mondialiste. Cette alternative, la France doit la construire en étroite collaboration avec la Francophonie. Rappelons notre position sur ce sujet : une intervention militaire ne peut se faire qu’avec un projet politique. Celui-ci doit s’appuyer sur trois axes : l’aide à l’instauration d’une gouvernance stable, l’aide au développement économique et la maîtrise de la sécurité des populations.

La priorité doit être donnée à l’Afrique. Celle-ci, comme chacun sait, est traversée d’est en ouest par le Sahel, qui oppose deux types de population : des peuples nomades au nord, et sédentaires au sud. Cela structure les deux interventions complémentaires de la France : au Sahara et en Afrique du Nord d’une part, et dans un pays choisi pour sa position stratégique au sud, la Centrafrique, d’autre part.

Au nord, nous devons nous rappeler la promesse faite aux Touareg préalablement aux accords d’Evian qui ont donné, abusivement, son indépendance à l’Algérie : la France leur avait promis la mise en place d’un Etat saharien, avec une présence militaire française leur garantissant le maintien de leur mode d’existence. En échange de quoi, la France exploitait le pétrole qu’elle avait découvert, qui était, à l’époque, hors du territoire algérien. Par ailleurs, nous savons maintenant par nombre d’historiens que la très grande majorité des algériens préférait la France à la dictature imposée par le FLN. Aujourd’hui encore, même de jeunes algériens n’ayant pas connu l’Algérie française, souhaitent le retour de l’Algérie dans le giron de la France. Notre pays a donc un devoir moral de nous porter au secours de ce peuple dont l’économie s’est effondrée, malgré l’accaparement injustifié du pétrole, du fait d’une incompétence totale de ses dirigeants. La France doit donc favoriser tout mouvement qui contribuerait à chasser le FLN du pouvoir et à établir des rapports privilégiés avec ce pays. Elle doit d’autre part inclure dans de futurs accords tripartites France-Algérie-Touareg l’établissement d’un partenariat spécifique pour l’exploitation du pétrole saharien.

Au sud, la France doit envoyer en Centrafrique une force armée suffisamment importante pour contribuer au développement de ce pays dans les trois dimensions indiquées. Les experts avancent le ratio d’un militaire pour cinquante habitants, ce qui représente un total de l’ordre de cent mille hommes sur place, pour au moins dix ans.

Pour assurer la mise en œuvre de cette politique africaine, le budget de la Défense doit passer de 1,5 à 3% du PIB. Ceci est possible en réduisant d’autant le déficit dû à l’immigration, estimé à 50 milliards d’euros , soit environ 2% du PIB. Précisons enfin qu’un tel développement de forces militaires ne peut en aucun cas être établi sous forme d’une force multilatérale, car la politique ne se partage pas : on ne peut pas réaliser un objectif si le commandement a plusieurs têtes. On l’a vu lors de la préparation du débarquement en Normandie en juin 1944, au cours de laquelle l’Angleterre et les Etats-Unis se sont affrontés, car ces deux pays avaient des visions différentes de l’après-guerre. Comme on le sait, ce sont les Etats-Unis qui l’ont emporté, ce qui a permis un commandement unique pour diriger les opérations.

Certes, cette diplomatie peut être accusée de néocolonialisme. Elle répond en fait à l’intérêt bien compris des populations concernées. Celles-ci n’ont en effet que deux perspectives : celle proposée ici ou le développement sans fin des guerres civiles et des déplacements de populations.

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27 décembre 2014 6 27 /12 /décembre /2014 08:08

La question des élections revient périodiquement dans les forums, le Boulevard Voltaire par exemple, là où l’on s’interroge sur notre avenir collectif : quand et comment allons-nous sortir de ce marasme ? Et la réponse est souvent : attendons les élections présidentielles de 2017, où les électeurs, échaudés par François Hollande, pourront enfin s’exprimer et faire le bon choix.

Il n’en est pas ainsi. Le système électoral – nous n’arrêtons pas de le répéter – est fait pour que les dynasties financières qui nous dirigent depuis deux siècles restent au pouvoir. Regardez la puissance des médias et à qui ils appartiennent : le groupe Lagardère possède Europe 1, Le Monde, Paris-Match, Marie-Claire, en tout vingt magazines et huit chaînes de télévision ; le groupe Dassault possède l’Express et le Figaro ; le groupe Rothschild possède Libération ; le groupe Bouygues possède TF1 ; le groupe LVMH possède Radio Classique ; le groupe Bolloré possède le journal gratuit Direct Matin ; le groupe PPR possède Le Point ; enfin le groupe Bayard possède La Croix.

Jean-Yves Le Gallou, dans son livre « La Tyrannie médiatique », l’a très bien démontré : si un homme (ou une femme) politique apparaît dans les médias, c’est que ceux-ci ont jugé qu’il n’est pas dangereux. Prenons l’exemple de Marine Le Pen, en qui bien des électeurs portent leurs espoirs. Rappelez-vous : au moment des primaires du Front National, lorsqu’il fallait choisir entre Marine et Bruno Gollnisch pour succéder à Jean-Marie Le Pen, seule Marine apparaissait dans les médias. Et pour ceux qui ne sont pas convaincus, il faut rappeler que Marine Le Pen a choisi de plaire à Israël plutôt que de combattre ce défenseur du mondialisme.

Rappelons-nous aussi que sept présidents des Etats-Unis ont été assassinés alors qu’ils se sont positionnés en faveur d’une politique monétaire autonome, indépendante des grandes banques internationales. Il y a eu aussi, dans ce dernier demi-siècle, plusieurs hommes politiques français morts dans des circonstances mystérieuses.

C’est pourquoi nos dirigeants politiques – tous ceux qui postulent aux positions les plus élevées du pouvoir – savent qu’il y a une ligne jaune à ne pas dépasser : celle qui consisterait à nuire aux intérêts du tandem USA-Israël. Et ils savent aussi que, s’ils franchissent cette ligne jaune, c’est leur mort politique, voire leur mort physique. Donc ils choisissent la compromission avec le pouvoir totalitaire en place.

En conséquence, quand nous lisons dans les forums évoqués qu’il faudrait faire ceci ou cela pour que cela aille mieux, les uns parlant de revenir au mandat présidentiel de sept ans, d’autres à une obligation de voter, etc., ces personnes croient naïvement que nos dirigeants manquent d’idées et qu’il faudrait leur en donner. C’est totalement faux. Par exemple Chirac s’est longtemps prononcé violemment contre la transformation du septennat en quinquennat… jusqu’à ce que quelqu’un lui souffle dans l’oreille qu’il fallait passer au quinquennat. Et il l’a fait !

Le changement ne passera donc pas par les élections

Si rien ne peut changer par les élections, alors que faire ? C’est tout le système de pouvoir, donc la république, qu’il faut abattre. Beaucoup de Français s’en rendent compte. Tout d’abord en étant de plus en plus nombreux à s’abstenir aux élections. Ainsi, selon un sondage récent , 88% des Français rejettent catégoriquement les partis politiques. De plus, selon le même sondage, 50% d’entre eux ne croient plus à la démocratie et souhaitent avoir à la tête du pays « un homme fort qui n’a pas à se préoccuper du parlement ni des élections ».

La république connaît périodiquement une vacance de pouvoir. C’est une situation dans laquelle les hommes en place ne savent plus quoi faire ni « à quel saint se vouer ». Cela s’est produit en 1940, en 1958 et en 1968. A chaque fois est apparu un « homme providentiel » auquel les Français ont fait confiance. Seul le maréchal Pétain, dans le contexte dramatique d’une France occupée, a tenté de sortir de la république pour reconstruire une France chrétienne. Les événements ne lui ont pas donné le temps de le faire.

Demain, quand la France connaîtra à nouveau une vacance de pouvoir – et cela peut arriver rapidement – il ne faudra pas recommencer les mêmes erreurs. Il faudra aller jusqu’au bout, en restaurant la royauté. Mais, dira-t-on, le futur roi subira le sort de tous ceux qui ont voulu échapper au pouvoir totalitaire mondial : il sera assassiné. Ce sera à lui de prendre les précautions voulues pour qu’il n’en soit pas ainsi. Cela lui sera possible dans la mesure où il a avec lui le consensus populaire, ce qu’aucun dirigeant républicain ne peut espérer.

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  • : Le blog du groupe POUR UN ROI TRES CHRETIEN
  • : Le groupe POUR UN ROI TRES CHRETIEN est un mouvement royaliste. Cela signifie que son objectif est de favoriser la restauration de la royauté. Tout en reconnaissant la validité des Lois fondamentales du royaume, il considère que le futur roi n'est pas identifié à ce jour. Ou bien il émergera du combat antimondialiste, et ce sera le début d'une nouvelle dynastie, ou bien ce sera le descendant du jeune roi Louis XVII qui, comme on le sait aujourd'hui, a été "exfiltré" de la prison du Temple.
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