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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 10:56

C’est par un vote « démocratique » que François Hollande a été élu Président de la République. Néanmoins, si l’on tient compte des abstentions, il n’avait les voix que de 41% des français. Aujourd’hui, les sondages ne lui en accordent guère plus de 30%.

Conduit-il pour autant une bonne politique ? Tous les chiffres prouvent le contraire :

- entre 1986 et 1998 (avant l’arrivée de l’euro), la croissance moyenne en Europe était de 5%, alors que de 1999 et 2010 elle n’a été que de 2,6%, donc la moitié ;

- dans la première période indiquée, le Solde des investissements (Investissements français à l’étranger - Investissements étrangers en France) était déjà négatifs pour la France (- 25 milliards d’euros) mais il a quadruplé au cours de la seconde période (-100 milliards d’euros) ;

- en décembre 2012, le taux de chômage pour l’ensemble de la zone euro s’élève à 12%, ce qui est déjà très élevé. Mais pour certains États, c’est bien pire : Portugal : 15%, Espagne : 24%, Grèce : 25% ;

- l’industrie française ne représente plus que 11% du PIB : bientôt il n’y aura plus une seule usine en France !

Prenons un autre exemple : l’école.

- 40% des enfants ont de graves difficultés en lecture et en écriture à la fin du primaire ; par exemple, ils n’arrivent pas à distinguer le « ge » du « che » ; ainsi ils écrivent « ils nachent » au lieu de « ils nagent » (source SOS-Education) ; la cause principale en est le maintien de la méthode globale (appelée aujourd’hui « semi-globale ») dans l’enseignement de la lecture, qui est appliquée dans 70% au moins des écoles primaires ;

- 70% des élèves de seconde auxquels on a soumis une dictée du niveau de l’ancien certificat d’études primaires ont obtenu la note « zéro » en orthographe.

- nombre d’écoles d’ingénieurs organisent des cours d’orthographe et de grammaire pour remettre leurs élèves à niveau.

Troisième exemple : les retraites. Quelques chiffres :

- le régime général calcule la retraite sur la base des 25 dernières années de travail, alors que le calcul de la retraite des fonctionnaires et des régimes spéciaux (SNCF, RATP et EDF-GDF) est effectué sur la base des six derniers mois de travail ;

- les retraités du régime normal partent en retraite en moyenne à 62,2 ans, tandis que les retraités fonctionnaires et ceux des régimes spéciaux partent en moyenne en retraite à l’âge de 55 ans.

Voici donc trois exemples qui démontrent une contradiction flagrante entre les décisions prises par les gouvernements successifs – qu’ils soient de droite ou de gauche – et ce que voudrait le simple bon sens :

- abandonner l’euro au plus tôt ;

- voter d’urgence une loi interdisant la méthode globale dans les écoles (ce que le ministre Gilles de Robien a enté de faire sans succès) et réinstaurer les méthodes alphabétiques d’apprentissage de la lecture ;

- mettre en oeuvre un plan global de réajustement des retraites sur dix ans afin d’aboutir à un système unique, comme en Allemagne par exemple.

Comment en est-on arrivé là ? C’est tout simplement – tout le monde le sait – parce que le système électoral conduit au clientélisme, chaque politicien étant davantage soucieux de sa carrière politique que du bien commun.

Le roi a cette caractéristique que, étant inamovible, il peut mener une politique en faveur du bien commun, même lorsque certaines mesures prises sont impopulaires.

D’ailleurs l’historie montre que, bien souvent, les rois de France ont dû se battre contre les pouvoirs féodaux pour défendre les intérêts du peuple. Comment les connaissait-il ? Par la réunion des « Etats Généraux ». Si l’on transpose aujourd’hui, cela signifie qu’il faut remplacer à l’Assemblée Nationale les députés qui ne représentent que leur parti politique par des représentants des forces vives du pays : les salariés, les entrepreneurs, les familles et les conseillers municipaux.

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 06:32

De nombreux pays européens – notamment toute l’Europe centrale mais aussi la France – ont été victimes, ces derniers temps, d’inondations désastreuses. Certes, le mauvais temps y est pour quelque chose, mais n’y a-t-il pas un moyen pour s’en préserver ? Nous savons bien que si, puisque ce n’est pas d’hier que l’homme a su construire des barrages et des bassins de déversement permettant de canaliser les eaux en cas de précipitations abondantes. Pourquoi donc ces inondations non contrôlées ?

La réponse est simple : parce que les gouvernements européens n’ont rien fait. Voici ce qu’en dit un journal français[1] :

« En effet l’aménagement hydraulique à hauteur des fleuves européens, avec l’indispensable connexion des bassins, n’a nullement été mené. Les gabarits de navigation, qui certes sont plus élevés sur l’essentiel du cours de l’Elbe et du Danube, jusqu’à au moins Prague (sur la Vltava, affluent direct de l’Elbe) ou Ulm, sinon Sigmaringen, que ceux ridicules des fleuves ou canaux français, demeurent trop restreints. Un fleuve canalisé large, barré par des barrages réguliers, dispose d’une capacité importante d’absorption des crues. Contre ce dernier risque, des solutions simples existent, connues, comme la construction de barrages de retenue – et non de navigation – dans les hautes vallées des Alpes ou des Monts de Bohème ; ils permettent d’empêcher ou de réguler fortement les crues. En outre, la construction de tels barrages contribuerait à la fameuse politique d’indépendance énergétique de l’Europe, du moins dans la production électrique, puisque l’éolien, et a fortiori le solaire, n’offrent que des possibilités marginales.

Enfin, retenir les pics d’eau en Tchékie, Haute-Allemagne, Autriche, donnerait véritablement un sens au thème bien abstrait de solidarité européenne. Que face aux très grandes moussons, en Asie du Sud, qui ont lieu ces jours-ci, il n’y ait humainement pas grand chose à faire, c’est possible. Mais les pluies et inondations européennes demeurent en soi parfaitement gérables. Prix de l’inaction, les dégâts culmineront encore à des dizaines de milliards d’euros, même si, heureusement pour l’instant, les pertes humaines demeurent faibles ».

Pourquoi en sommes-nous là ? Nous ne cessons de le répéter : le régime dit démocratique a cessé d’être efficace, si tant est qu’il le fut un jour. En effet le système électoral, avec tout son cortège de clientélisme et de calculs en termes de marketing politique, conduit à empêcher la prise de toute décision qui porte sur le long terme.

La doctrine sociale de l’Eglise nous enseigne le principe de subsidiarité. Il consiste à placer le niveau de décision le plus bas possible dans la pyramide des pouvoirs, là où se situe la compétence. C’est pourquoi les Etats doivent avoir chacun la maîtrise de leurs politiques monétaire, budgétaire et fiscale. Ils doivent aussi conserver ce qu’on appelle les « pouvoirs régaliens », c’est-à-dire les pleins pouvoirs du chef d’Etat sur la justice, la police et l’armée. C’est la raison pour laquelle une « autre » Europe politique ou économique ne peut être qu’une coquille vide. C’est pourquoi nous ne rêvons pas d’une autre Europe politique ou économique.

Par contre, il y a, bien entendu, des besoins à satisfaire qui nécessitent une vision européenne. Des délégations de pouvoir attribuées à des commissions spécialisées peuvent très bien faire l’affaire. Il y a cependant une condition majeure pour que cela puisse fonctionner : l’unité spirituelle de l’Europe.

C’est la raison pour laquelle nous sommes pour une Europe qui retrouve les références chrétiennes qui furent les siennes pendant des siècles.

Non à une union européenne politique ou économique

Oui à une Europe chrétienne



[1] Rivarol, 21 juin 2013

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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 18:25

On nous parle beaucoup  de l’évasion fiscale. C’était même à l’ordre du jour du dernier G8... sans qu’aucune décision n’en soit sortie.

On montre du doigt le particulier qui a mis une partie de ses économies dans un compte en Suisse, mais le fait que les multinationales, tel Apple et d’autres, pratiquent très légalement « l’optimisation fiscale » est jugé incontournable. Il s’agit en fait pour celles-ci de répartir comptablement leurs bénéfices entre toutes les filiales qu’elles ont dans le monde pour réduire au minimum leurs impôts.

Dans les années 1980, Robert Mundell et Marcus Fleming ont découvert un principe économique baptisé depuis « triangle des incompatibilités ». Ce principe explique que, dans un contexte international, un pays ne peut atteindre simultanément les trois objectifs suivants :

  • avoir un régime de change fixe
  • disposer d’une politique monétaire autonome
  • avoir une parfaite liberté de circulation des capitaux.

Ces 3 éléments ne peuvent s’accorder que 2 par 2. Il faut donc choisir :

a) Un taux de change fixe et une politique monétaire autonome mais renoncer à la libre circulation des capitaux.

b) Une politique monétaire autonome et la libre circulation des capitaux mais renoncer à un taux de change fixe.

c) La libre circulation des capitaux et un taux de change fixe mais renoncer à une politique monétaire autonome.

Avant 1990, la France s’accordait de la proposition a). Sous l’impulsion des Etats-Unis, la grande partie des Etats adopta après 1971 la proposition b). On adopta avec la monnaie unique la dernière proposition c) à l’intérieur de la zone euro.

Il est clair qu’on ne peut lutter contre l’évasion fiscale – sous sa forme la plus massive qui est celle de la politique d’optimisation fiscale pratiquée par les multinationales – si on accepte la libre circulation des capitaux.

Donc il nous faut revenir à la proposition a) : un taux de change fixe et une politique monétaire autonome. Mais cela est incompatible avec la logique de la monnaie unique.

Sortons donc de l’hypocrisie : le G8 ferme les yeux sur l’évasion fiscale en vertu du dogme de la monnaie unique, lequel n’est qu’une étape vers le gouvernement mondial que l’on veut progressivement nous imposer.

En conclusion, oui, il est tout à fait possible de limiter l’évasion fiscale, mais cela implique d’abandonner l’idéologie mondialiste d’une monnaie unique et de laisser chaque pays conduire sa propre politique monétaire.

 

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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 06:23

Voici ce qui s’est passé outre-Atlantique récemment, et cela glace le sang : « Cela se passe aux Etats-Unis, à Glastonbury (Connecticut). George Harasz, 49 ans, et Douglas Wirth, 45 ans, deux hommes "mariés" ensemble, vont avoir à répondre devant la justice des accusations de pédophilie, viols et tortures formulées à leur encontre par des garçons entre 5 et 16 ans qu’ils ont adoptés. En décembre 2010, un journal local publiait un article vantant les mérites de couple "marié" qui avait pris le parti d'adopter des enfants souffrant de "troubles de l'attachement", abandonnés par leurs parents, et de les aider à surmonter leurs difficultés émotionnelles grâce aux contacts avec les chiens. MM. Harasz et Wirth ont en effet un élevage canin qui leur permet aussi de gagner l'argent nécessaire à l'entretien de leur maison, le travail salarial du "mari" de M. Harasz, M. Wirth, ne suffisant plus à subvenir aux besoins de cette grande famille unisexe. Les neuf enfants adoptifs du couple sont trois groupes de frères adoptés successivement. Les deux hommes ont été arrêtés en décembre 2011 après que deux de leurs fils adoptifs, âgés respectivement de 5 et 15 ans, les ont accusés de sévices sexuels avec coups et blessures. Pour le parquet du Connecticut, l'affaire était cependant compliquée car les sept autres garçons niaient qu'il ait pu y avoir de tels actes de la part de leurs deux pères adoptifs et l'accusation manquait de preuves tangibles alors que les deux hommes clamaient leur innocence. Un ami du couple a même accusé les deux garçons de chercher à soutirer de l'argent à leurs deux pères adoptifs. Un accord avait donc été passé entre le procureur et les accusés qui allait leur éviter un procès s'ils acceptaient une peine avec sursis. Les deux "époux" ont cependant dénoncé cet accord quand ils ont appris qu'ils allaient être inscrits sur la liste des délinquants sexuels. Seulement voilà, début avril 2013, trois autres garçons élevés par les deux hommes ont dénoncé à leur tour les sévices physiques et sexuels subis. L'un des garçons parle d'agressions sexuelles depuis qu'il avait 6 ans : "ils me violaient à tour de rôle et recommençaient sans arrêt", a-t-il affirmé. Avec cinq garçons sur les neuf qui accusent le couple de viols à répétition, le parquet refuse lui aussi désormais tout accord avec les accusés en vue de leur éviter un procès. George Harasz et Douglas Wirth auront à faire face aux accusations devant le tribunal de Hartford le 5 juin prochain. » Certes, c’est un fait divers et cela ne veut pas dire que cela va se produire chez tout couple homosexuel masculin "marié" qui adopte des enfants. Cependant cet exemple montre que le risque existe d’autant plus qu’une enquête de bonne moralité effectuée par les services sociaux est impossible puisque, avec la loi Taubira, on est sorti des références traditionnelles millénaires de distinction entre le Bien et le Mal.

Donc le principe de précfaution aurait dû conduire le parlement à ne pas voter cette loi

Mais pourquoi donc François Hollande tenait-il tant à la faire voter ? Tout le monde connaît la réponse : uniquement en vertu de considérations électorales. En démocratie, chaque homme politique fait son « marketing électoral » au lieu de songer au bien commun. Le bien commun, en l’occurrence, consiste à veiller avant tout à l’intérêt de l’enfant alors que la revendication des homosexuels d’adopter des enfants répond à l’intérêt des adultes et non des enfants. Répétons-le :

La loi Taubira remet en question plusieurs millénaires de civilisation

C’est pourquoi nous devons continuer le combat pour que cette loi soit abrogée. Cela ne pourra être obtenu que par une mobilisation encore plus puissante, car on voit bien qu’il n’y a rien à espérer des partis politiques, eux-mêmes divisés sur la question, toujours en vertu des mêmes considérations électorales. C’est la légitimité du projet royaliste : seul un roi s’appuyant sur les valeurs chrétiennes et assisté par le « Conseil du Roi » peut veiller à ce que des décisions fondamentales portant sur l’existence des individus soient prises dans le sens du bien commun.

Abolition de la loi Taubira !

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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 04:14

L’Ecole, en France, n’assure plus sa mission, c’est le moins que l’on puisse dire. Elle laisse sur le bord de la route nombre de jeunes démunis des acquis nécessaires à leur insertion sociale, et ce malgré l’allongement général de la scolarité jusqu’à au moins dix-huit ans.

Les lacunes de ces jeunes tournent essentiellement autour de la notion d’illettrisme. Elles affectent aussi leur aptitude au calcul et leurs connaissances scientifiques, historiques et géographiques de base. Cependant, la capacité à lire et à écrire sans difficulté apparaît comme centrale dans la mesure où elle étaie largement l’aptitude à suivre un raisonnement, à saisir et former des concepts, à argumenter et, finalement, à comprendre. Or, à cet égard, les enquêtes réalisées par divers organismes officiels sont éloquentes. Déjà en 1989, le rapport Migeon et une enquête menée dans les collèges révélaient qu’environ 40% des élèves entrant en sixième ne savaient pas lire correctement ni comprendre un texte simple. Une enquête conduite par l’Observatoire national de la Lecture (ONL) en 1995 montrait que 20% des jeunes de moins de 20 ans étaient « faibles [c’est-à-dire mauvais] lecteurs », que 33% de ceux qui avaient quitté l’Ecole en fin de troisième étaient illettrés, que 3% ne pouvaient lire qu’en isolant chaque mot d’un texte et ne dépassaient donc pas le stade du déchiffrage, que 4% ne lisaient facilement que des phrases simples, et que 12% ne parvenaient pas à lire, même superficiellement, un texte simple et court. C’est donc que

Un tiers des jeunes de moins de 20 ans ne sont pas capables de comprendre une phrase simple

Le ministère de l’Education nationale lui-même admettait, en 1999, que 71% des jeunes quittant le système scolaire sans qualification présentaient des déficits sévères en français et en mathématiques depuis l’école primaire. Nous en sommes toujours là. La conséquence est facile à comprendre : même si la croissance en France redémarrait, bien des jeunes ne pourraient être embauchés car incapables d’avoir le minimum d’autonomie nécessaire dans la plupart des postes qu’on pourrait leur offrir.

Comment en est-on arrivé là ? L’Ecole siège au cœur des passions politiques et des emballements idéologiques de notre peuple. Les républicains l’ont érigée en palladium de l’émancipation et de la dignité de l’homme, de l’égalité et de la justice, lui accordant une place sans équivalent à l’étranger. Les républicains de stricte obédience voient en elle l’âme et surtout la matrice de la démocratie puisqu’elle instaure l’égalité de l’accès à l’instruction, assure censément la promotion des enfants méritants du peuple et fait de tous les jeunes de bons citoyens. Les républicains avancés la considèrent comme l’instrument propre à l’édification de la société idéale, c’est-à-dire à la fois égalitaire et individualiste, lors même que ces deux caractéristiques se contredisent. Les Français voient en elle la clef de toute réussite, un merveilleux « ascenseur social ».

C’est l’absurdité du rêve soixante-huitard d’une société où tous les hommes sont égaux

Un syndicat de professeurs, le SNALC-FGAF, le deuxième syndicat représentatif des professeurs du second degré, a élaboré un projet de réforme intitulé « Vers un collège modulaire ». Il remet évidemment en question le « collège unique », censé mettre dans le même moule des élèves aptes à suivre des études supérieures et d’autres, qui trouveraient un bien meilleur épanouissement personnel si on leur donnait la possibilité d’apprendre un métier leur permettant d’entrer plus rapidement dans la vie professionnelle. C’est là encore l’absurdité et l’irresponsabilité de l’idéologie soixante-huitarde qui ne cesse de dénigrer l’industrie et le travail manuel.

Inutile de dire qu’il n’y a aucune chance que ce syndicat se fasse entendre. Car nos députés, qu’ils soient de droite ou de gauche, sont élus en bonne partie grâce au lobby enseignant qui campe sur ses positions idéologiques et ne veut surtout rien changer.

Nous voyons là où mène la démocratie : au blocage de toute grande réforme nécessaire. Rappelons au passage qu’il en est de même dans le domaine des retraites, dont la réforme n’est toujours pas aboutie après un chantier qui a démarré à l’orée des années 90 !

 

Seul un roi, arbitre au-dessus des groupes de pression,

peut mener les réformes nécessaires

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 06:24

Selon un sondage OpinionWay réalisé pour le Figaro et LCI, 78% des français éprouvent du dégoût, de la méfiance ou de l’ennui quand ils pensent à la politique. Et que proposent François Hollande et son équipe ? De voter une nouvelle loi pour que le cas Cahuzac ne puisse se reproduire ! C’est, encore une fois, mener une politique de sanction de la faute plutôt qu’une politique préventive. La droite, quant à elle, demande par la bouche de Jean-François Copé, un « remaniement gouvernemental total ».

« Personne ne met un morceau de drap neuf à un vieil habit...

On ne met pas non plus du vin nouveau dans de vieilles outres » (Matt. 9,16)

Ce n’est pas en remplaçant un républicain par un autre républicain que l’on moralisera la vie politique française. En instaurant la république après la révolution de 1789, on a mis en place une société sans Dieu. Mais cette société sans Dieu est en fait une société régie par le dieu-argent.

Voilà pourquoi aucun parti politique, qu’il soit de droite ou de gauche, d’extrême droite ou d’extrême gauche, n’est en mesure d’instaurer officiellement la référence à une morale. Car le discours officiel est qu’à chacun sa morale du moment que cela ne trouble pas l’ordre public !

Dostoïevski disait : « Toute société, pour se maintenir et vivre, a besoin absolument de respecter quelqu’un et quelque chose et surtout que ce soit le fait de tout le monde, et non pas de chacun à sa fantaisie ». Il est aussi écrit que :

« Tout royaume divisé contre lui-même court à la ruine » (Matt. 12,25)

Donc le problème n’est pas nouveau et c’est bien pour cela qu’il est mentionné dans la Bible. Les entreprises qui veulent établir un système de management efficace savent qu’elles doivent le mettre en conformité avec les exigences de la norme internationale ISO 9001. Comment se fait-il que l’on trouve normal d’utiliser pour une entreprise un référentiel qui établit les principes de son bon fonctionnement et que cela ne soit pas le cas pour un Etat ?

Les républicains répondront qu’il y a pour cela les « valeurs de la république ». Mais la devise de la république est elle-même pleine de contradictions : tout le monde sait que si l’on veut établir l’égalité, il faut limiter la liberté et que, inversement, si l’on veut établir la liberté ce sera au détriment de l’égalité. Quant à la fraternité, demandez aux 133 000 SDF (sans domicile fixe) recensés par l’INSEE ce qu’ils en pensent !

Seule la référence aux valeurs chrétiennes peut aider à établir le bien commun

Le principe de laïcité, souvent évoqué, est un leurre, ce pour plusieurs raisons. La raison principale est que la république s’est construite dès 1789 sur la base de la haine du christianisme et que celle-ci est toujours présente chez nombre d’hommes politiques. Elle se traduit notamment par des attaques contre la famille. La deuxième raison est que les fonctionnaires qui voudraient mettre ce principe en oeuvre se heurtent aux groupes de pression, ce qui fait que personne n’ose prendre de décision.

Il faut donc que la France retrouve ses racines chrétiennes

La meilleure manière de le faire est de restaurer la royauté

Cela ne veut pas dire que la religion chrétienne soit imposée à tous. Mais que celle-ci serve de référentiel par exemple pour tous les questions sociétales telles que le respect de la vie de la conception à la mort, la famille basée sur le mariage d’un homme et d’une femme et la primauté de la famille pour l’éducation des enfants. C’est aussi la mise en conformité de la politique de la France avec la doctrine sociale de l’Eglise dont les principes s’opposent au traité de Lisbonne et dénoncent l’absence de références morales de l’OMC, le fer de lance de la mondialisation.

Le roi n’est pas le dictateur que nous présente la propagande républicaine. Les rois de France ont toujours défendu le peuple et l’unité du territoire contre les féodalités qui se sont souvent alliées à des puissances étrangères, au risque de disloquer la France et d’annihiler son développement économique. C’est grâce aux rois de France que notre pays est devenu, du temps de Louis XIV, la première puissance mondiale, celle que tout le monde enviait du fait de son développement économique et de son rayonnement culturel. Sans les rois de France, il y a longtemps que la France n’existerait plus.

Et c’est bien depuis que la royauté a été abolie

que la place de la France dans le monde va en se dégradant

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 04:59

Selon un rapport récent de la Banque Mondiale, la part des Etats-Unis dans le PIB mondial[1] est passée de 32% en 2011 à 22% en 2012, soit un recul de 32%.

Dans la même période, la part de la France a reculé de 5%, celle de l’Allemagne de 13%, celle de l’Italie de 10%, celle du Royaume Uni de 24% et celle du Japon de 35%..

Et pendant ce temps, la part de la Chine augmente de 150% - c’est-à-dire qu’elle a plus que doublé – celle de la Russie de 180%, celle du Brésil de 105% et celle de l’Indonésie de 140%.

Les principaux pays occidentaux sont en déclin

Les pays émergents, dont la Chine, sont en forte progression

Voyons de plus près ce qu’il en est des Etats-Unis et de la Chine.

Aux Etats-Unis, la plupart des Etats sont en faillite : la Californie est confrontée à un déficit de 19 milliards de dollars cette année. Le système de pension public du New Jersey a un "trou" de 100 milliards de dollars. Celui de New York pourrait se monter à deux fois cette somme. L'Illinois dépense deux fois plus que ses recettes fiscales.

Au niveau fédéral, c’est encore pire : les dirigeants américains dépensent environ 1,80 $ pour chaque dollar de revenus, le plus grand déséquilibre depuis la Deuxième guerre mondiale.

L'économiste Laurence Kotlikoff, de l'Université de Boston, déclare que la dette gouvernementale n'est pas de 13 500 milliards de dollars (US), soit 60% du PIB actuel, comme le pensent les investisseurs mondiaux et les contribuables américains, mais 14 fois plus élevée : 200 000 milliards de dollars, soit 840% du PIB actuel. 'Soyons réaliste', dit le Pr. Kotlikoff, « les Etats-Unis sont en faillite ».

Quant à la Chine, la croissance s'est établie à environ 7,5% en 2012. Or, en raison de la forte croissance de la population, la Chine a besoin d'un minimum de 8% de croissance du PIB pour maintenir son niveau de vie actuel.

De la guerre économique au conflit armé...

Pour assurer son développement, la Chine consomme déjà actuellement 40% des matières premières mondiales. Elle a besoin de passer à 50%. Elle effectue donc une recherche active sur tous les continents pour assurer ses approvisionnements, notamment en Afrique.

Nous sommes donc en présence de deux menaces de guerre : de la part de la Chine, car elle a besoin, pour ce qu’elle considère comme sa survie, de « voler » au monde occidental une partie des matières premières que celui-ci a besoin de consommer pour son propre développement ; et les Etats-Unis car un pays en faillite n’a qu’une solution pour ne pas perdre son pouvoir : faire la guerre.

Tant que la France reste membre de l’OTAN, elle est conduite à faire la guerre aux côtés des américains. Ainsi c’est ce statut de membre de l’OTAN qui entraîne la France, hier à faire la guerre en Afghanistan et en Libye, aujourd’hui à soutenir militairement les mercenaires qui veulent conquérir la Syrie... et à s’enliser au Mali.

Si nous ne voulons pas être entraînés dans une guerre mondiale,

la France doit sortir de l’OTAN

Mais vouloir la paix ne signifie pas désarmer. Or l’armée française a été réduite à une peau de chagrin : 670 000 hommes en 1991, 355 000 hommes en 2007 et moins de 100 000 hommes aujourd’hui. On est passé de 355 à 100 en un quinquennat ! Voilà l’oeuvre glorieuse de Nicolas Sarkozy. Et François Hollande envisage de la réduire à 50 000 hommes.

Un pays ne peut prétendre à son indépendance s’il n’a pas une armée forte. C’est pourquoi :

Le budget de la Défense Nationale doit être doublé



[1] c’est-à-dire la somme des productions nationales des Etats

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 18:17

SOS-Education nous communique l’information suivante : « La rentrée 2012 a été sanglante. En 20 jours seulement, 10 agressions violentes ont eu lieu dans l’enceinte des écoles. Durant l’année 2010-2011, 158 000 actes de violence ont été signalés dans les établissements publics, dont près d’un tiers dans les collèges ».

Cela représente environ 1000 actes de violence chaque jour !

D’aucuns diront qu’il n’y a pas assez de surveillants dans les écoles et collèges. Mais c’est accepter la violence comme un état de fait incontournable !

D’autres diront qu’on devrait restaurer l’enseignement de la morale dans les établissements scolaires. Mais aucun de nos partis politiques n’a le courage de proposer quelque chose de sérieux sur la question.

La cause première, c’est la télévision et les jeux vidéo

S’il y a de la violence, c’est parce que les jeunes reçoivent une éducation qui les incite à la violence. Il y a eu au fil des années plus de mille études qui se sont soldées par mille rapports, et tous concluent de la même façon : la télévision, à travers les films et les dessins animés pour enfants, forment les jeunes esprits à la violence. Il en est de même pour les jeux vidéo, souvent extrêmement violents.

Ainsi une enquête réalisée par l’UNESCO en 1998 dans 23 pays auprès de 5000 jeunes de 12 ans indiquait que ceux-ci y consacraient quotidiennement trois heures en moyenne, soit 50% plus de temps qu’à n’importe quelle autre activité. Selon cette même enquête, cinq à dix scènes de violence seraient diffusées par heure. En France, une enquête quantitative du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel réalisée en 1994 avait répertorié près de dix scènes violentes par heure dans les fictions des chaînes nationales.

à 12 ans, un enfant aura ainsi été témoin de 72 000 scènes de violence !

On peut agir en amont et en aval. Commençons par l’aval, ce qui est plus facile. Les parents pourraient faire eux-mêmes la police à domicile. Mais cela suppose des parents suffisamment disponibles et motivés. Or la vie active, si on y inclut des temps de transports qui sont plus souvent voisins d’une heure et demie à deux heures par jour, apporte une telle fatigue aux parents que nombre d’entre eux sont plutôt enclins à laisser leurs enfants regarder la télévision pour pouvoir récupérer un peu. De plus, le fait que la plupart des mères de famille travaillent a pour conséquence qu’aucune personne adulte n’est là pour donner à l’enfant une éducation qui contrebalancerait cette violence de la télévision et des jeux vidéo.

Agir en amont, mais comment ? Seul un pouvoir fort, dégagé des pressions financières, pourrait instaurer un cadre législatif qui permettrait de censurer toute cette violence des médias à sa source. Or rien que le projet de rétablir les cours de morale à l’école, comme cela se faisait dans les années cinquante, ne trouve aucun défenseur auprès des partis politiques républicains ! Or il s’agit d’aller bien au-delà. Dans la tradition royale, le roi a pour responsabilité d’élever la vertu des citoyens. C’est tout le contraire de ce que pratique la république, qui ajuste les règles morales au niveau du ressenti et du vécu de la population. C’est ainsi qu’un penseur catholique, Louis de Bonald, écrivait :

« L'Etat fera peu pour les plaisirs des hommes,

assez pour leurs besoins, tout pour leurs vertus »

Le roi est en effet « le lieutenant de Dieu sur terre ». Bien sûr, nul n’est parfait, mais un chef d’Etat qui a pour référence la Parole de Dieu fera toujours mieux qu’un chef d’Etat républicain qui n’a pour référence que la souveraineté du peuple. Car, tout le monde le sait, celle-ci est quotidiennement instrumentalisée, de telle sorte que chaque politicien évoque ce principe pour, en fait, défendre ses propres objectifs.

La décision minimale à prendre est de financer les écoles chrétiennes au même niveau que les écoles publiques. Il existe un moyen pour cela. Cela s’appelle le « chèque scolaire ».

CONTRE LE MONOPOLE DE L’ECOLE PUBLIQUE

POUR L’AUTONOMIE DES ECOLES

POUR L’ECOLE LIBRE

 

 

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 07:18

Le titre peut choquer. Mais qu’est-ce au juste qu’une colonie ? Tous les médias – et les livres d’histoire des écoles – nous persuadent que le colonialisme n’existe plus, à tel point qu’on se demande pourquoi ce mot figure encore dans le dictionnaire...

Une colonie – rappelez-vous – est un pays qui est soumis à un autre. Cela signifie que cet autre l’administre et décide, sans consultation de sa population, ce qui est bon pour lui. Voyons ce qu’il en est des relations entre les Etats-Unis et l’Europe dans le domaine financier. Ce n’est pas parce que l’Union Européenne dispose de sa propre monnaie, l’euro, qu’elle est maître de sa monnaie.

 

D’une part parce que, depuis les accords de Bretton Woods du 22 juillet 1944, les 44 nations alliées ont décidé qu’il y aurait une et une seule monnaie d’échanges internationale, le dollar. A l’époque, le dollar était indexé sur l’or mais, en 1971, les USA ont décidé unilatéralement la non convertibilité du dollar en or. Par conséquent, lorsque EADS signe un contrat de vente d’AIRBUS avec l’Inde, par exemple, ce sont les Etats-Unis et non EADS qui décident du prix, tout simplement parce qu’entre le moment de la vente et la livraison, la valeur du dollar a fondu du fait que la banque centrale américaine a fait marcher la planche à billets et a ainsi dévalué cette monnaie.

 

D’autre part parce que, lorsque les banques centrales affirment être indépendantes, c’est totalement faux. Par exemple, George Osborne, le ministre des Finances du Royaume Uni, a fait tout ce qui était en son pouvoir pour faire venir de Toronto Marc Carney, un ancien de Goldman Sachs qui a déjà évoqué la nécessité d'adopter rapidement des mesures plus accommodantes, à savoir des taux d'intérêts bas associés à une batterie de mesures d'assouplissements comme ceux dont on entend parler depuis le début de la crise. C'est ce qu'attendent les investisseurs. C'est ce qu'attendent les banques.

 

Mark Carney, nouveau directeur de la Banque Centrale du Royaume Uni, préside à Bâle depuis 2011 le Bureau de Stabilité Financière où se retrouvent la Banque Mondiale, le FMI, l’OCDE, la BCE, la Commission Européenne et la Banque des Règlements Internationaux (BRI). Il a succédé à ce poste à un certain Mario Draghi, actuel président de la BCE. Il appartient au « Group of Thirty » (G30), qui est un lobby financier,. Mark Carney était un des invités de la session 2012 du Bilderberg et il est membre de la Trilatérale, deux clubs de pensée qui, avec le CFR, regroupent les puissants des mondes économique et financier des cinq continents.

 

Nous ne sommes pas loin du gouvernement mondial !

 

Mario Draghi fait partie du G30. Auparavant il était chez Goldman Sachs. Etait aussi à la BCE Ottmar Issing, longtemps chef économiste et conseiller d’Angela Merkel. Aujourd’hui il conseille Goldman Sachs.

 

Voici maintenant d’autres exemples. Le chef du Business International de Goldman Sachs est Peter Sutherland. C’est un ancien commissaire de l’Union Européenne. Il est aussi membre de la Trilatérale, un club de pensée de 300-400 membres avec beaucoup de pouvoir. Ainsi en font partie Lucas Papademos, chef du gouvernement provisoire grec et Mario Monti, ancien premier ministre italien, tous deux anciens de Goldman Sachs. En fait également partie Paul Wolfowitz, qui était le chef de la Banque Mondiale. Son successeur est Robert Zoellick, qui était auparavant chez Goldman Sachs. Il est aussi membre du G30 et de la Trilatérale. Se retrouvent au G30 Paul Volcker, Alan Greenspan, Jean-Claude Trichet (ancien directeur de la BCE et actuel président du G30), Mario Draghi, William Dudley de la FED (ancien directeur administratif de Goldman Sachs), Stanley Fisher (président de la Banque d’Israël et ancien directeur général du FMI), Paul Krugman, Lawrence Summers, Jacques de la Rosière, etc.

 

Nous comprenons donc maintenant que les banquiers centraux ne sont que des marionnettes aux services des politiciens et qu’ils acceptent les yeux fermés de mener des politiques monétaires dignes de bien des républiques bananières.

 

« Un petit chez soi vaut mieux qu’un grand chez les autres ». La Suisse, la Suède, l’Islande et d’autres sont plus efficaces économiquement que l’Union Européenne. C’est pourquoi la France doit

 

SORTIR DE L’UNION EUROPENNE

SORTIR DE L’EURO

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 19:32

Nous vivons sous l’ère d’un grand totalitarisme, malgré les apparences de démocratie. Le récent « débat » - qui n’en fut pas un – sur le projet de loi relatif au « mariage homosexuel » en est un exemple.

 

Penchons-nous sur les arguments avancés par la gauche au pouvoir. Ils se résument à deux attaques contre les opposants : 1) vous êtes contre l’égalité ; 2) vous pratiquez la discrimination. Voyons ce qu’il en est.

 

Une remarque générale, tout d’abord : le mot « égalité » fait partie du triptyque « liberté – égalité – fraternité » qu’on nous présente comme le summum des valeurs de la république. Or il s’agit d’un oxymore. On appelle ainsi une expression verbale qui contient une chose et son contraire. En effet, si on veut l’égalité, on doit l’imposer car c’est contraire à la nature humaine. On évacue donc la liberté. Inversement, si on veut la liberté, alors il est impossible d’avoir l’égalité...

 

Venons-en à notre projet de loi. Les tenants de celui-ci veulent établir « l’égalité entre homosexuels et hétérosexuels ». Or il ne peut y avoir identité entre « couple homme-femme fécond » et « duo du même sexe infécond ». Il est donc absurde de réclamer un traitement identique pour des réalités et des situations qui ne le sont pas.

 

Les opposants au projet sont accusés de discrimination, et par conséquent de s’opposer à la « démocratie ». C’est la négation de toute réflexion humaine. Pas étonnant que la gauche se soit montrée si réticente à lancer un vrai débat. On peut remarquer que, en politique, quand votre adversaire n’a pas d’arguments à vous opposer, il utilise souvent la calomnie. C’est exactement ce qui s’est produit : on accuse l’adversaire de ne pas être un démocrate.

 

Une réflexion, c’est une activité humaine qui consiste à examiner en pesant le pour et le contre, donc à dis-tinguer, dis-cerner, dif-férencier. C’est tout l’opposé de la volonté officielle d’indifférenciation, de confusion. S’interdire toute discrimination, c’est s’interdire de distinguer entre le bien et le mal, l’amour et la haine, l’harmonie entre les hommes et le crime.

 

Nous sommes bien dans la police de la pensée, c’est pourquoi nous parlons de totalitarisme

 

Nous sommes en fait dans la dictature de l’individualisme libertaire, qui dit « Je veux que la loi s’adapte à moi ». Peu importe si les homosexuels représentent moins de 1% de la population française. Vouloir faire une loi pour le 1%, c’est accepter le principe qu’il faudra une (des) loi spécifique pour chaque groupe social qui se manifeste dans la population. Pourquoi pas une loi pour les motards ou pour les nudistes ? C’est une logique qui conduit au communautarisme et, à terme, à l’anarchie sociale.

 

Sans compter le fait qu’on tombe dans une injustice flagrante en voulant imposer aux 99% une loi qui correspond aux voeux du 1%.

 

Reste à comprendre les causes d’une telle situation. Nous sommes en fait en présence d’une grande subversion : il s’agit d’attaquer tous les fondements chrétiens qui ont permis à notre nation de pouvoir vivre ensemble parce que les gens se reconnaissaient les mêmes valeurs.

 

Parmi ces fondements chrétiens, il y a la famille, qui ne cesse d’être attaquée. Cela a commencé à la révolution française, qui ne reconnaît que des individus, non des familles. Cela a continué avec la légalisation de l’avortement, puis le PACS et maintenant le « mariage » des homosexuels.

 

D’un côté la « civilisation de l’amour », même si on ne sait pas toujours bien la mettre en oeuvre, de l’autre une culture de mort. Le combat n’est pas fini. Exigeons :

 

L’INSCRIPTION DE LA DEFINITION DU MARIAGE (UN HOMME + UNE FEMME) DANS LA CONSTITUTION

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  • : Le groupe POUR UN ROI TRES CHRETIEN est un mouvement royaliste. Cela signifie que son objectif est de favoriser la restauration de la royauté. Tout en reconnaissant la validité des Lois fondamentales du royaume, il considère que le futur roi n'est pas identifié à ce jour. Ou bien il émergera du combat antimondialiste, et ce sera le début d'une nouvelle dynastie, ou bien ce sera le descendant du jeune roi Louis XVII qui, comme on le sait aujourd'hui, a été "exfiltré" de la prison du Temple.
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