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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 04:59

Le journal Le Monde du 30 octobre 2013 titre « L'accord de libre-échange Canada-Union européenne[1] montre la voie ». Et il commente : « C'est une bonne nouvelle pour la croissance et l'emploi en Europe ». Est-ce vraiment une chance  pour l’Union Européenne ?

Pour commencer, il s’agit d’un véritable déni de démocratie : un commissaire européen a signé, seul, pour 28 Etats ! Tout accord international doit être ratifié, théoriquement par le Parlement Européen (article 218 du TFUE – Traité de Fonctionnement de l’Union Européenne), mais des exceptions sont prévues, ce qui laisse dans l’ombre le mécanisme de ratification.

Ce sont aussi les règles de l’OMC qui sont violées

En effet, l’organisation mondiale du commerce interdit les accords bilatéraux. Or il existe un « Accord de libre-échange nord-américain » (ALENA), signé par le premier ministre Brian Mulroney, le président mexicain Carlos Salinas et le président américain George H.W. Bush, entré en vigueur le 1er janvier 1994. Pourquoi la négociation n’a-t-elle pas été menée directement avec l’ALENA ? La raison est simple :

l’accord avec le Canada, déjà signé, est une manière astucieuse de « faire passer la pilule » du futur accord avec les Etats-Unis, dont la négociation s’ouvre maintenant.

Mais voyons le contenu. Tout d’abord les chiffres :

Union Européenne

PIB = 13 000 milliards de dollars

500 millions d’habitants

Canada

PIB = 1700 milliards de dollars

35 millions d’habitants

Le marché potentiel pour le Canada concerne 500 millions d’habitants alors que le marché potentiel pour l’Union Européenne concerne 35 millions d’habitants, 15 fois moins !

Il en est de même pour les marchés publics : ceux du Canada sont à hauteur de 80 milliards d’euros, alors que ceux de l’UE se montent à 2500 milliards d’euros. L’ouverture des marchés publics va essentiellement profiter au Canada.

Le déséquilibre est aussi monétaire, la valeur du dollar canadien étant 30% inférieure à celle de l’euro, donc des prix 30% inférieurs. C’est bien au Canada que va profiter cet accord et non à l’Union Européenne.

L’accord contient aussi une clause concernant le « déplacement temporaire de personnel d'entreprises » : étant donné la différence de salaires, c’est l’Europe qui va, une fois de plus, être envahie par une main d’oeuvre qui ne fera qu’augmenter notre chômage

Enfin l’accord nous interdit de subventionner nos produits agricoles, alors que les produits canadiens sont un tiers moins chers que les nôtres.

L’accord UE-Canada va encore dégrader notre économie

Voici donc une preuve de plus que l’Union Européenne n’est rien d’autre que le cheval de Troie des Etats-Unis pour dominer l’Europe. Cette grande puissance a un objectif clair : couler l’Europe.

Si nous voulons redresser notre économie, nous devons dénoncer tous ces traités qui nous coulent, l’adhésion à l’OMC (qui doit redevenir GATT), à l’Union Européenne, à l’OTAN et ce nouveau traité AECG.

 

[1] appelé AECG

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 09:08

Un humoriste disait un jour : « quand une personne est tuée, cela s’appelle un crime, mais quand mille personnes sont tuées, c’est un fait divers ». C’est dans l’esprit de cette sordide remarque que François Hollande ose se tacher les mains de sang dans l’espoir de relancer l’économie française...

Le 18 mars 2013 s’ouvrait aux Nations Unies la Conférence de négociation finale pour le traité sur le commerce des armes[1]. Quelques jours auparavant, Laurent Fabius, ministre français des Affaires Etrangères, témoignait de la « volonté de la France d’obtenir un traité robuste, juridiquement contraignant et associant les principaux acteurs du commerce de l’armement... (compte tenu) des droits de l’Homme et du droit international humanitaire ».

Quelques heures plus tard, le même Laurent Fabius demandait, avec son homologue anglais, la levée de l’embargo de l’Union Européenne sur les armes à destination de la Syrie. Il précisait même qu’à défaut de l’unanimité requise à l’UE pour lever cette mesure, Paris et Londres prendraient « en tant que nations souveraines », à titre bilatéral, la décision de livrer des armes aux rebelles qui attaquent la Syrie !

Comme par hasard, quelques mois auparavant, l’Arabie Saoudite, qui est le principal soutien à la rébellion syrienne, signait avec la France un premier contrat d’armement d’un milliard d’euros finalisé lors d’un voyage présidentiel en novembre 2012. Puis un second contrat a été signé d’un montant de 2,5 milliards d’euros. Sans compter les perspectives de marché ouvertes par le Qatar, autre soutien à la rébellion syrienne, qui tournent autour de 20 milliards d’euros.

On devine que ces contrats ont été signés en échange d’un appui diplomatique de la France à cette même rébellion syrienne, qui se traduit évidemment en actes sous la forme de livraisons d’armes, peut-être justement celles que nous paie l’Arabie Saoudite.

Ainsi la république française a sa part dans les 110 000 morts de la guerre impérialiste en Syrie

Les rois de France ont eu souvent à faire la guerre, mais c’était soit pour établir des frontières lui assurant une protection contre de possibles invasions, soit parce que des forces intérieures dissidentes avaient entraîné la France dans une guerre civile.

Au contraire, les guerres impérialistes ont commencé avec Napoléon, donc sous la république.

Ce qui est grave dans la diplomatie française actuelle, c’est que nos gouvernements successifs, de droite comme de gauche, nous entraînent dans des guerres dont la logique échappe à la France, puisqu’elle est concoctée par des puissances étrangères, les Etats-Unis la plupart du temps, l’Arabie Saoudite et le Qatar dans le cas présent... inquiets de voir que les Etats-Unis, justement, ne s’investissent plus autant que ces pays le voudraient.

Mais quel est donc l’enjeu de toutes ces guerres au Moyen-Orient ? Abattre la Syrie et l’Iran, après avoir abattu l’Irak... ce qui menace directement la Russie. Rappelons que, en septembre dernier, nous avons frôlé la troisième guerre mondiale, qui n’a été évitée que parce que deux missiles américains envoyés d’un bateau sur la Syrie ont été interceptés par les Russes, ce dont la presse, évidemment, n’a surtout pas parlé. Obama a donc dû faire machine arrière. Nous sommes bien à nouveau dans un processus de guerre froide.

La troisième guerre mondiale a, pour le moment, été évitée, mais les protagonistes sont toujours en place. Elle peut donc encore se déclencher. Si nous voulons que la France reste en dehors, nous devons :

exiger que la France sorte de l’OTAN

faire passer de 1,5 à 3% du PIB notre budget militaire[2]

 

 

[1] Journal RIVAROL du 7 novembre

[2] « si vis pacem, para bellum » : si tu veux la paix, prépare la guerre.

 

 

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 19:39

Des parents s’émeuvent du fait qu’on n’enseigne plus l’histoire à nos enfants de manière chronologique, ce qui est pourtant la moindre des choses, mais par thèmes. Ainsi, les manuels scolaires traitent de la crise économique de 1929 avant de parler de la première guerre mondiale...

Mais le gouvernement Hollande-Ayrault n’en a cure. Il répond qu’il veut bien prendre en considération cette demande, mais pas avant 2016 ! C’est se moquer du monde. Roosevelt avait coutume de dire qu’en politique le hasard n’existe pas. Cette volonté gouvernementale en est un exemple.

il s’agit de détruire tout sentiment de fierté nationale dans la tête des français

Or la France a une origine surnaturelle et une vocation surnaturelle. Son origine surnaturelle tient aux conditions dans lesquelles s’est passé le baptême de Clovis, en 498. Dieu est intervenu en faisant apporter l’huile sainte par une colombe[1], exactement comme cela s’était passé lors du baptême du Christ. Dieu s’est aussi manifesté à la mort de Saint Louis en permettant la réalisation de 74 miracles. Plus tard, il y eut d’autres interventions de Dieu dont une des plus connues est l’appel d’une petite bergère à combattre les anglais pour libérer la France : Jeanne d’Arc. Il y a également l’apparition de la Sainte Vierge à Pontmain. L’armée prussienne, qui avait envahi la France en 1871, s’apprêtait à pousser son avantage jusqu’en Bretagne. Or elle n’y pénétra jamais. Il y eut en effet de nombreux témoignages d’officiers prussiens qui disaient « qu’une dame leur barrait la route et les empêchait de passer. Dès le lendemain, l’assaut contre Laval par les Prussiens est annulé. Quatre jours plus tard, à la grande stupéfaction des troupes françaises, les Prussiens se retirent. Une semaine encore et l’armistice est signé. Aucun raisonnement humain ne peut expliquer un tel arrêt des combats !

Ce n’est donc pas un hasard si notre pays est surnommé la « fille aînée de l’Eglise ». C’est ce qui fonde la vocation surnaturelle de la France. La richesse de sa création littéraire et artistique en a fait pendant longtemps le phare de la culture dans toute l’Europe. La grandeur de la France est l’oeuvre des rois, qui ont su fédérer le peuple français afin qu’il exprime le meilleur de sa créativité. Malheureusement, les puissances du Mal, les francs-maçons principalement, ont contribué à sa paganisation en ayant toujours pour objectif de diminuer l’influence de l’Eglise catholique.

La France ne retrouvera la prospérité qu’en redevenant la « fille aînée de l’Eglise ». Seul le retour du roi permettra au peuple français de retrouver son unité grâce au caractère fédérateur de la monarchie, alors que la république n’apporte que la division. Du fait de sa vocation surnaturelle, c’est à elle qu’échoit le rôle d’entraîner les autres pays européens vers un retour à la royauté.

La référence au roi ne prend son sens que dans la perspective d’une France chrétienne. Cela ne signifie pas que chaque Français soit obligé d’être chrétien. Au contraire le christianisme est la seule religion non discriminante. Cela signifie simplement que le roi s’efforce d’accorder sa politique avec les principes chrétiens et a le souci de faire croître la vertu du peuple. C’est ce que résume la formule de Louis de Bonald : « L'Etat fera peu pour les plaisirs des hommes, assez pour leurs besoins, tout pour leurs vertus ».

Bien souvent dans l’histoire de France, les rois se sont affrontés aux féodalités qui défendaient des intérêts partisans et non le bien du peuple. C’est pourquoi l’intérêt des populations européennes est qu’elles instaurent à nouveau une royauté. Non pas une royauté à la manière anglaise ou belge, mais une royauté qui ait le pouvoir de conduire réellement une politique chrétienne. Car il est clair qu’il y a incompatibilité entre l’existence d’un monarque de droit divin, qui est le lieutenant de Dieu sur terre et la république, basée sur le principe de la souveraineté du peuple. Bien entendu, c’est une condition nécessaire mais non suffisante.

 

SOYONS FIERS D’ETRE FRANCAIS

REDONNONS TOUTE SA PLACE A L’HISTOIRE DANS LES MANUELS SCOLAIRES



[1] Clovis et Saint Rémi se trouvaient au baptistère et la foule était pressée autour d’eux de façon de plus en plus dense, le servant de cérémonie qui apportait la burette, sous forme d’ampoule pour l’onction du baptême, s’est trouvé bloqué à l’entrée de la cathédrale et dans l’impossibilité de progresser vers l’évêque.  C’est alors qu’une colombe apparut, fonça sur la main du servant levée, lui arracha ce qui devenait « la sainte ampoule » et l’apporta à St Rémi à la vue de tous (chroniques de St Grégoire de Tours)

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 19:36
 

 

La Charte de Fontevrault a pris l’initiative , initiative qui doit être saluée même si elle n’est pas isolée, de réunir à Paris sans exclusion, sans exclusive, tous les militants royalistes de bonne volonté et leurs amis et alliés lors de la “Biennale Blanche”.

Sa troisième édition se déroulera le samedi 12 octobre 2013 à Paris avec le soutien financier exclusif du SYLM dans les locaux de l’ASIEM (Salle Guyot 1+2) 6, rue Albert de Lapparent 75007 Paris.

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 14:40

Voici une lettre ouverte poignante adressée le 5 septembre par des habitants de la ville de Ma’loula alors tombée aux mains des islamistes. L’original a été publié en arabe. En voici la traduction française.

Mesdames et Messieurs,

Permettez-nous de vous apprendre ce qui s’est passé aujourd’hui dans notre ville de Ma’loula, avant de vous rappeler ce qu’elle signifie.

À quatre heures du matin, heure de Damas, les gangs armés de la prétendue Armée Syrienne Libre, les terroristes de Jabhat al-Nosra, et les meurtriers de l’État islamique d’Irak et du Levant, ont attaqué notre ville paisiblement installée dans le Djebel Qalamoun, puis ont entrepris le saccage de ses monastères, de ses églises et de ses icônes historiques, avant d’exiger de tous les habitants de se convertir à l’Islam ! Les gangs armés se sont répandus partout, exposant toute leur artillerie sur la place après avoir interdit tous les accès aux lieux saints.

Ces actes criminels, ce saccage systématique de villes chrétiennes, ce terrorisme frappant leurs habitants, font partie d’un plan global visant à déplacer les chrétiens de leurs patries depuis les origines. C’est ce que nous venons de vivre alors que l’Etat est toujours fort. Qu’est-ce qui nous arrivera si jamais ce n’est plus le cas, une fois que les Forces U.S. nous auront bombardés ?

Ce qui attend les chrétiens de nos villes et villages, aux mains de l’organisation terroriste Jabhat al-Nosra et de ses semblables, est tout simplement terrifiant…  Pouvons-nous espérer que toutes les terribles agressions subies par les monastères et églises de la chrétienté telles celles qui ont eu lieu à Ghassanieh, à Saint-Siméon, à l’église de la ceinture à Homs… finiront par réveiller un tant soit peu la conscience du monde pour qu’il reconnaisse le crime terroriste commis à l’encontre de la Syrie ?

Nous n’aborderons même pas les massacres perpétrés dans toutes les villes et tous les villages où cohabitent ceux que vous désignez par « minorités », puisque vous en connaissez tous les détails !

Mesdames et Messieurs, permettez que nous vous rappelions l’histoire de Ma’loula qui remonte à des milliers d’années, à l’époque araméenne où elle dépendait du royaume de Homs, à l’époque romaine quand elle s’appelait Celeokoboles, à l’époque byzantine lorsqu’à partir du IVe siècle elle est devenue le centre d’un épiscopat de première importance qui a duré jusqu’au XVIIe siècle.

Permettez-nous de vous parler du « Monastère de Mar Sarkis » construit au IVe siècle après J.-C. et conçu selon la simple architecture de l’époque des premiers martyrs, Saint Sarkis étant l’un des cavaliers d’origine syrienne exécuté sous le règne du roi Maximanus en l’an 297 après J.-C. ; monastère qui était resté intact jusqu’ici !

Permettez-nous de vous parler du « monastère de Mar Taqla » où sont conservés les restes de sainte Thècle, fille d’un prince Séleucide et élève de saint Paul. Un lieu bien visible de toute la petite ville et où l’eau est à jamais de « l’eau bénite ». Un lieu élevé face à la caverne où elle s’était réfugiée après avoir échappé à la persécution des Romains. Un lieu qui depuis ces temps reculés est resté un symbole de la spiritualité et un témoignage de la vie des saints. Des religieuses en prenaient grand soin ainsi que des pèlerins venus de tous les horizons. De là, ils pouvaient contempler les refuges troglodytiques où les premiers chrétiens jeûnaient, méditaient et priaient ; preuve, s’il en fallait, que Ma’loula est une ville monastique d’où l’on prie Dieu, le jour comme la nuit.

C’est Ma’loula… Ce lieu célèbre de pèlerinage où une fissure ouverte dans la montagne se remplit ou se vide d’eau en fonction des saisons, et où les pèlerins venaient chercher la bénédiction, la guérison et la pureté depuis la nuit des temps !

Rappelons qu’il y a au moins deux événements qui prouvent que l’agression chimique a été effectuée par les agresseurs islamistes et non par le gouvernement de Bachar el Assad. 1) En mars 2013, quand un événement similaire à celui évoqué aujourd'hui (utilisation d'armes chimiques) fut provoqué dans la région d’Alep (Syrie), le gouvernement Assad a demandé à l’ONU de dépêcher des inspecteurs afin d’enquêter sur l’incident. Les médias occidentaux ont étouffé cette histoire. 2) les bombes chimiques furent envoyées le 21 août dans la banlieue de Damas. Comment imaginer que le gouvernement de Bachar el Assad envoie des bombes dans sa propre banlieue ? C’était risquer que les gaz asphyxient sa propre population.

La réalité est que les présidents Barak Obama et François Hollande nous mentent pour couvrir l’agression contre la Syrie voulue par le camp mondialiste. Ce dernier se sert de la volonté de la Turquie et des monarchies wahhabites – le Qatar et l’Arabie Saoudite – de remodeler le monde musulman avec l’objectif d’y établir un nouveau Califat. Pour cela, il leur faut chasser du pouvoir les alaouites de Syrie et les chiites d’Iran et des pays voisins.

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 09:32

 

Nous sommes en train de revivre le scénario de l’invasion de l’Irak en 2003. Rappelons-nous : à cette époque, toute la propagande américaine, soutenue par le Royaume Uni, était axée sur l’affirmation qu’il existe en Irak des « armes de destruction massive ». C’est sur ce prétexte que la guerre a été déclenchée, entraînant une guerre civile qui dure toujours, alors qu’on n’a jamais trouvé trace de ces armes de destruction massive.

 

Des inspecteurs de l’ONU ont été envoyés en Syrie pour effectuer une enquête sur la réalité de l’utilisation d’armes chimiques. mais ils ne doivent « en aucun cas chercher à désigner les responsables d’une telle attaque » (Le Figaro du 27 août). Si le fait s’avère certain, par contre personne ne sait, en fait, qui est à l’origine de cette utilisation. On aurait pu au moins demander aux enquêteurs de faire un minimum de sondage sur l’identité des victimes. Cela n’a pas été fait, ce qui permet au président Poutine de déclarer : « Concernant la position de nos amis américains, qui affirment que les troupes gouvernementales [syriennes] ont utilisé [...] des armes chimiques et disent avoir des preuves, eh bien, qu'ils les montrent aux enquêteurs des Nations unies et au Conseil de sécurité. S'ils ne le font pas, cela veut dire qu'il n'y en a pas ».

Il est intéressant, à ce sujet, de prendre connaissance d’une information que publie le journal Le Monde du 26 août 2013 : « la CIA a aidé Saddam Hussein à mener des attaques chimiques contre l'Iran en 1988. C'est ce qu’affirme Foreign Policy, documents déclassifiés et témoignages de hauts gradés américains à l'appui ».

La Lettre d’Informations Economiques Stratégiques Internationales va dans le même sens : « N’oublions pas qu’en mars 2013, quand un événement similaire à celui évoqué aujourd'hui (utilisation d'armes chimiques), fut provoqué dans la région d’Alep (Syrie), le gouvernement Assad a demandé à l’Onu de dépêcher des inspecteurs afin d’enquêter sur l’incident. On comprend que les médias occidentaux aient étouffé cette histoire ».

les armes chimiques ont été utilisées contre le peuple syrien

 par des agents extérieurs et non par son gouvernement

Ceci est d’ailleurs confirmé par le fait que les inspecteurs de l’ONU ont été mitraillés par des snipers. Ce sont donc bien les terroristes qui sont gênés par leur arrivée et non le gouvernement syrien. C’est aussi la position officielle du gouvernement syrien.

Alors, comment se fait-il que la « communauté internationale », François Hollande en tête, décide que c’est le gouvernement syrien le responsable ? C’est tout simplement de la manipulation de l’opinion publique, exactement comme cela a été pratiqué en préparation à la guerre d’Irak en 2003.

C’est extrêmement grave. La guerre dans laquelle nous risquons d’être entraînés peut nous conduire à

la 3ème guerre mondiale

Tout cela pour servir les intérêts américains et leurs alliés israéliens. Cela confirme au passage que les partis de droite et de gauche qui nous gouvernent sont des « partis de l’étranger ». Ils ne sont pas au service de la France. Nous retrouvons derrière tout cela l’idéologie mondialiste, qui veut mettre en place un gouvernement mondial. L’Union Européenne en représente une première étape. Elle nous conduit à adhérer à l’OTAN, organisation militaire contrôlée par les Etats-Unis, comme chacun sait.

 

 La logique mondialiste nous conduit à devenir les mercenaires des américains

 

En fait, deux camps sont face à face : d’un côté les Etats-Unis, Israël et leurs alliés, y compris Al-Qaïda, de l’autre côté les Etats musulmans qui veulent préserver leur autonomie, hier l’Irak et la Libye, aujourd’hui l’Iran, la Syrie et d’autres ainsi que leurs alliés, la Russie en particulier.

 

C’est le camp des agresseurs face aux agressés et à leurs alliés. La France, qui s’est toujours voulu le défenseur des opprimés, doit prendre position contre cette menace ignoble d’agression.

Hors de l’OTAN, une autre alliance est possible, l’alliance avec la Russie, qui partage notre culture et notre histoire. C’est la seule façon de nous sortir du processus de guerre qui est enclenché.

 

Hors de l’OTAN, alliance avec la Russie

 

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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 05:54

Si l’on interroge beaucoup de nos compatriotes sur l’incidence des événements internationaux sur nos conditions de vie, la plupart penseront sans doute à la Chine, dont les bas salaires provoquent chez nous de nombreuses délocalisations, ou à la guerre récente au Mali, qui nous a procuré des dépenses sans contrepartie apparente, ou encore à la guerre en Afghanistan, où se trouvent encore nombre de nos militaires.

Ils oublieront sans doute de citer l’immigration massive de ressortissants africains et l’implication de nos forces armées en Irak, en Libye et, actuellement, le soutien de notre gouvernement à la guerre menée de l’étranger contre la Syrie. Sans compter les protestations réitérées du gouvernement Hollande contre la tentative des militaires égyptiens de redresser la situation économique de leur pays.

En fait, c’est une erreur de considérer que la politique intérieure et la politique internationale sont deux choses différentes. Nous assistons en réalité à un vaste affrontement entre trois forces qui ont chacune pour ambition de dominer le monde. Ce sont tout d’abord les Etats-Unis qui, par le canal de leur diplomatie mais aussi, d’une manière plus discrète, à travers des clubs de pensée tels que le CFR (« Council for Foreign Relations »), la Trilatérale et Bilderberg, qui diffusent une idéologie appelée le mondialisme. Celle-ci a pour objet de mettre en place un gouvernement mondial. Deux exemples de son existence : 1) le CFR a été créé en 1920 et, depuis cette date, tous les présidents américains, sauf un, en sont issus. 2) Nicolas Sarkozy, quand il démarrait sa campagne en vue des élections présidentielles est parti aux Etats-Unis pour montrer patte blanche... au CFR.

La deuxième force ayant pour objectif la domination mondiale est l’islam. Cela ne veut pas dire que tous les musulmans se sentent impliqués. En effet, nombre d’entre eux sont en France depuis longtemps et ont assimilé notre culture. Mais c’est néanmoins la doctrine de l’Islam, inscrite clairement dans le Coran. Nous le voyons en pratique en Egypte et en Tunisie aujourd’hui, pour ne prendre que ces deux exemples. Nous le voyons aussi en France, à travers les revendications locales pour manger hallal dans les cantines scolaires, avoir des horaires séparés pour les hommes et les femmes dans les piscines, afficher sa préférence pour le voile islamique ou la burka, etc.

La troisième force est beaucoup plus pacifique mais existe néanmoins et ce depuis deux mille ans. C’est le christianisme. Jésus disait en effet : « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit » (Matthieu 28, 19). La république y a toujours vu une force d’opposition, c’est pourquoi elle n’a jamais cessé de la persécuter. Cela se voit notamment aujourd’hui dans la volonté politique de détruire la famille en autorisant le mariage entre homosexuels. Dans les Etats musulmans, la persécution est encore bien plus violente.

Ce n’est donc pas étonnant que la vie politique française reflète ces oppositions. Il y a ainsi le camp de ceux qui soutiennent la politique étrangère américaine, laquelle nous entraîne à faire la guerre dans des pays où nous n’aurions jamais dû mettre les pieds : l’Irak, l’Afghanistan, la Libye et aujourd’hui la Syrie, pour ne citer que ces exemples. Ce sont les mêmes qui imposent au peuple français la mondialisation, totalement contre-productive. Il s’agit, comme on l’a deviné, de l’UMP, du PS et de leurs alliés.

En ce qui concerne le rapport à l’islam, on retrouve là le clivage traditionnel entre la droite et la gauche sur le conflit entre Israël et les palestiniens. Si la France continue à soutenir la politique d’ingérence américaine dans les pays musulmans, nous risquons de vivre une nouvelle vague d’attentats qui obligera à choisir son camp : celui des mondialistes ou celui des immigrés dont beaucoup sont musulmans. A terme, c’est le risque de voir apparaître en France une guerre civile.

Le troisième camp est minoritaire, c’est le nôtre, celui des royalistes qui considèrent que seul un roi peut avoir l’autorité suffisante pour prendre les décisions qui s’imposent, pour le bien commun et non en soumission à des intérêts particuliers. Cela impose une autre politique dont les points forts sont :

La sortie de l’euro, pour assurer le développement économique de la France

La sortie de l’OTAN, pour sortir de la soumission à la politique belliciste des Etats-unis

Pour une France chrétienne et royale

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28 juillet 2013 7 28 /07 /juillet /2013 08:17

Lors d’un récent débat organisé par RMC sur la monarchie, intitulé : "Un roi face à la crise", des républicains – proches du Front de Gauche - ont pris la parole pour glorifier la république, seule capable à leurs yeux de mener une politique en faveur de l’égalité des français. C’était, à leurs yeux, une des principales raisons pour lesquelles il fallait condamner la royauté.

La réalité est tout autre. C’est ce que nous allons voir sur quelques exemples.

Les retraites : le calcul de la retraite d’un fonctionnaire se fait sur les six derniers mois de son activité alors que celle d’un salarié du privé est fait sur la base des vingt-cinq dernières années d’activité. Pas d’égalité dans tout cela.

L’école : placer son enfant dans une école catholique hors contrat représente un certain budget alors que le placer dans une école publique est gratuit. Or celle-ci n’est pas du tout neutre car l’enfant y subit à doses répétées l’idéologie franc-maçonne, en particulier une soi-disant éducation sexuelle qui a pour unique objet d’encourager le vagabondage sexuel ou encore la diffusion de la « théorie du Genre », laquelle prétend que tout enfant peut choisir psychologiquement son sexe. Là encore il y a absence d’égalité puisqu’il en coûte financièrement aux parents qui choisissent une école catholique.

La représentation électorale : le Front National, qui avait six millions et demi d’électeurs aux dernières élections présidentielles, n’a que deux élus à l’Assemble Nationale, alors que le Parti Socialiste, qui n’en a guère que 50% de plus[1], en recueille 280, soit 33 000 voix par député PS et 421 000 voix par député FN, douze fois plus ! Le refus de toute égalité est patent.

Voilà trois exemples qui démontrent que

l’égalité républicaine est un leurre !

Les raisons, nous les connaissons bien :

- dans le cas des retraites, aucun député n’ose affronter le pouvoir des fonctionnaires, qui représentent un grand nombre d’électeurs ;

- dans le cas de l’école, la franc-maçonnerie, qui dirige en sous-main, s’est donné pour objectif, de tous temps, de détruire toute influence chrétienne sur la société ;

- dans le cas de la représentation électorale, il se trouve que, du fait de la faiblesse actuelle des royalistes, seul le Front National est porteur d’une alternative politique au clan « UMPS », qui n’est que le vassal du mondialisme. Tous les moyens sont bons pour l’empêcher de parler.

Mais la faiblesse du Front National tient au fait qu’il fait rêver ses électeurs d’une prise de pouvoir par la voie électorale, ce qui n’arrivera jamais... sauf si ce parti met suffisamment d’eau dans son vin pour le rendre inoffensif face au mondialisme.

Il va de soi que seule la présence d’un roi peut permettre en France la prise de décisions majeures sans crainte d’un quelconque retournement électoral. Elle seule peut assurer le retour des valeurs chrétiennes dans notre pays, couramment appelé « la fille aînée de l’Eglise » et assurer une juste représentation électorale, basée non plus sur la représentation des partis mais sur celle des corps intermédiaires : les salariés, les entrepreneurs, les familles et les conseillers municipaux.

Il se trouve que l'émission de RMC avait organisé  un sondage dont il ressort que 54% des français sont favorables à un retour à une monarchie constitutionnelle. Ceux-là ont compris que c’est la seule façon de mettre en oeuvre le principe d’égalité.



[1] François Hollande : 10 272 000 voix ; Nicolas Sarkozy : 9 753 000 voix ; Marine Le Pen : 6 421 000 voix. Deuxième tour des élections législatives : PS : 280 députés ; UMP : 194 députés ; FN : 2 députés.

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 17:44

Il es de bon ton, dans quasiment toute notre presse, de glorifier Nelson Mandela. C’est oublier, ou faire semblant, que cet homme a été reconnu coupable de 221 chefs d’inculpation résultant du fait qu’il était l’animateur d’un mouvement marxiste et terroriste, Umkhomto We Sizwe (« Lance de la Nation »), sorte de bras armé du parti ANC (African National Congress) inspiré de la révolution cubaine, responsable de centaines de morts et de milliers de blessés. Par exemple, Nelson Mandela, dans ses mémoires (« Longue marche vers la liberté »), écrit qu’il a approuvé l’attentat à la bombe de Church Street à Prétoria le 20 mai 1983, qui fit 19 morts et 217 blessés.

Comment se fait-il que le pouvoir mondialiste auquel nous sommes soumis glorifie le terrorisme à un bout du monde et le condamne à l’autre ? « Tout dépend par qui et contre qui il est dirigé » semble être la réponse. Mais, pour revenir à notre actualité, la France se bat contre le terrorisme islamiste au Mali mais soutient ce même terrorisme en Libye et en Syrie (notamment). Quelle est la logique derrière tout cela ?

On ne  peut même pas dire que c’est en solidarité avec les victimes de l’apartheid que se fait cette glorification du terroriste Mandela. En effet, selon la Commission des Droits de l’Homme[1], au cours des 43 années que dura l’apartheid, on recense 21 000 personnes mortes dans des violences politiques dont 14 000  entre 1990 et 1994, les années troubles précédent la reddition du pouvoir blanc. De plus 92% d’entre elles relevèrent de conflits interafricains. C’est malheureux, mais tout de même bien inférieur aux cent millions de morts du communisme dont se réclame Nelson Mandela.

L’Eglise Catholique, qui se sent responsable du drame de l’inquisition, laquelle n’a entraîné que 15 000 morts – 15 000 de trop, certes – s’est repenti de ses erreurs. Ce n’est pas le cas du nouveau régime politique en Afrique du Sud, puisque l’abolition de l’apartheid a débouché sur une situation dans laquelle les discriminations à l’égard des Blancs sont légions. Ainsi, en particulier, les courageux fermiers blancs qui demeurent sur leur terre sont nombreux à être massacrés par des bandits noirs, impunis, tandis que leurs complices s’emparent des propriétés, transforment en désert le grenier à blé qu’était l’Afrique du sud. En outre, les affrontements ethniques entre Noirs causent des centaines, sinon des milliers de morts chaque année. Où est la démocratie que l’on voulait soi-disant instaurer ?

La référence au marxisme ne mène qu’à la violence

La référence aux enseignements du Christ n’apporte certes aucune garantie d’harmonie entre les hommes, mais c’est une condition nécessaire, à défaut d’être suffisante. C’est en effet la seule religion absente de toute discrimination : pas un mot de ce genre dans toute la Bible !

La seule façon de réconcilier les hommes entre eux en Afrique du Sud est d’y établir une royauté. Car seul un roi très chrétien peut avoir l’autorité nécessaire pour élever progressivement la vertu d’un peuple. Aucune république sur terre n’ose invoquer un tel objectif.

C’est le « programme » qu’énonçait Louis de Bonald :

« L'Etat fera peu pour les plaisirs des hommes,

assez pour leurs besoins, tout pour leurs vertus »


[1] RIVAROL N°3101 du 5 juillet 2013

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6 juillet 2013 6 06 /07 /juillet /2013 11:48

Depuis 2011, la théorie du « gender » a fait son apparition dans les manuels scolaires en vue d’être enseignée aux élèves du lycée des filières générales. De quoi s’agit-il ? D’une pseudo théorie qui énonce qu’un petit enfant n’a pas de sexe prédéterminé et que c’est lui qui choisit s’il veut être un garçon ou une fille.

« Le principe de cette théorie s’appuie sur la distinction radicale chez la personne humaine entre son sexe biologique et son identité sexuelle. Si le sexe biologique est déterminé dès la naissance, l’identité sexuelle est "la perception subjective que l'on a de son propre sexe et de son orientation sexuelle" (selon le manuel Hachette) et est le fruit d'un climat culturel et d'un conditionnement social. L'être humain doit donc demeurer libre de construire sa propre identité sexuelle. Indépendante de l'identité sexuelle de la personne, l'orientation sexuelle[1] devrait quant à elle être un choix totalement libre selon ses désirs ». (www.catholique.org)

un rejet de quatre mille ans de civilisation

Hormis le fait qu’une telle « théorie » s’oppose totalement à la loi naturelle, il est clair que nous entrons dans une logique de rejet de plus de quatre mille ans de civilisation, ce qui ne peut qu’aboutir à une déstabilisation complète des rapports sociaux. Ainsi des psychanalystes, tels Tony Anatrella et Jean-Pierre Winter, alertent sur les risques que la théorie du gender fait courir à la préservation du lien social et à la structuration psychique de la personne. L’altérité sexuelle, dans sa vision réaliste, situe l’homme et la femme « dans une égalité en dignité et dans une relation fondée sur la complémentarité » qui permet leur coopération, nécessaire à la constitution du lien social. Les idées véhiculées par la théorie du genre enferment dans le modèle du « nous sommes tous pareils », ce qui conduit chacun à « rester dans une économie narcissique autosuffisante ». En niant la différence, ce discours empêche l’ouverture de l’individu à l’altérité et « sépare, divise et invite chaque sexe à rester chez soi », constatent-ils.

Comment se fait-il qu’une telle « théorie » a un si grand écho à travers le monde ? Ce n’est pas un hasard. Ce n’est qu’une des applications de l’idéologie mondialiste, dont l’objectif est d’établir un gouvernement mondial. Il faut pour cela détruire toutes les structures qui permettent l’autonomie des groupes humains, la famille et l’Etat. L’attaque se fait principalement sur trois plans : 1) sur le plan économique en chargeant l’OMC, son fer de lance, d’abolir toutes les barrières douanières ; 2) sur le plan de l’identité des nations en favorisant les Etats multiethniques, pluriculturels et pluriconfessionnels ; 3) sur le plan de la famille, cellule de base de la société, en faisant tout pour la dissoudre.

Continuons le combat !

Actuellement la France est à l’avant-garde de la bataille pour la défense de la famille, puisque les manifestations organisées sous l’égide de la « Manif pour tous » ont rassemblé jusqu’à deux millions de personnes. Saluons aussi le mouvement des « veilleurs », qui fait tellement peur au gouvernement qu’il a rappelé une compagnie de CRS du Mans pour leur faire barrage.

Nous devons donc lutter pour que soit supprimée de tous les manuels scolaires toute référence à cette théorie absurde et que soit inscrite dans la constitution la définition du mariage (un homme et une femme).

                                                                            

 

 



[1] c'est-à-dire le fait d'être hétéro- ou homosexuel

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  • : Le groupe POUR UN ROI TRES CHRETIEN est un mouvement royaliste. Cela signifie que son objectif est de favoriser la restauration de la royauté. Tout en reconnaissant la validité des Lois fondamentales du royaume, il considère que le futur roi n'est pas identifié à ce jour. Ou bien il émergera du combat antimondialiste, et ce sera le début d'une nouvelle dynastie, ou bien ce sera le descendant du jeune roi Louis XVII qui, comme on le sait aujourd'hui, a été "exfiltré" de la prison du Temple.
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