Nous subissons depuis quelques années un véritable matraquage des esprits tendant à nous inculquer l’idée que toute discrimination est nécessairement mauvaise. C’est une idéologie qui avance cachée !
Cette idéologie porte un nom : le mondialisme. Elle a pour objectif d’instaurer un gouvernement mondial et, pour cela, de favoriser la mise en place d’Etats multiculturels, multiethniques et pluriconfessionnels. Il va sans dire que c’est la meilleure façon de détruire progressivement tous les Etats.
C’est ce qui se passe en particulier dans notre pays où, entre autres moyens de suppression de notre identité nationale, l’enseignement de l’histoire de France est saboté, au point qu’on ne parle plus ni de Louis XIV, ni de Clovis, ni de Louis XI, ni de François Ier, ni de Jeanne d’Arc, ni de Charles Martel, ni de Richelieu. Et la liste n’est pas exhaustive !
Au Moyen-Orient, d’autres moyens sont employés pour interdire toute autonomie à défaut de supprimer l’identité nationale. Ainsi ce qui était avant reproché à l’Irak, à la Libye, au Soudan, à l’Iran, à la Corée du Nord et aujourd’hui à la Syrie, c’est de disposer d’une banque centrale directement lié au pouvoir politique. La première mesure qui a été imposée dans les pays soi-disant libérés de leur dictature fut la mise en place d’une banque centrale prétendument indépendante du pouvoir, en fait au service du pouvoir financier international. C’est d’ailleurs, comme nous le savons bien, le modèle qui a été imposé en Europe où la BCE et les banques centrales sont des organismes « privés », indépendants du pouvoir politique.
Pour revenir à la France, toute l’astuce des mondialistes consiste à se présenter en donneurs de leçon de morale. A première vue, comment pourrait-on s’opposer à une loi qui dénonce la discrimination ? Et la propagande de citer – un message martelé sans cesse sur les ondes – la discrimination nazie à l’égard des juifs. Mais pourquoi ne pas citer aussi le génocide vendéen qui fit près d’un million de morts après la révolution française ? Pourquoi ne pas citer aussi l’anéantissement d’une grande partie de la paysannerie ukrainienne (six millions de personnes) par Staline qui les fit mourir de faim en 1936 ? Et la liste n’est malheureusement pas close.
Un appel à la non-discrimination empreint d’hypocrisie
Il est curieux de constater que cet appel sans cesse renouvelé à la non-discrimination occulte totalement la réalité de la profanation des lieux sacrés en France. La presse s’émeut quand il s’agit d’une tombe juive ou musulmane, mais elle ne dit pas que 90% des profanations sont dirigées contre des tombes ou des églises chrétiennes.
La dénonciation de la discrimination fait même l’objet d’un article spécifique dans la Charte des Droits Fondamentaux présentée en préambule du Traité de Lisbonne et qui fait donc office de loi suprême. Les cinq lignes de l’article sont globalement acceptables : on y dénonce la discrimination à l’égard du sexe, de la couleur de la peau, etc. Mais la liste se termine par l’orientation sexuelle. Cela signifie que toute personne qui, en référence à sa foi chrétienne, déclarerait que la mariage hétérosexuel est moralement supérieur au mariage homosexuel est passible de la loi. C’est donc, objectivement, une discrimination à l’encontre des chrétiens.
La neutralité n’existe pas
Nous avons là un bel exemple qui prouve que la neutralité n’existe pas. L’appel à la non-discrimination fait écho à un autre appel, souvent évoqué par quasiment tous nos politiciens : celui qui concerne la laïcité. les exemples sont nombreux de collectivités territoriales qui co-financent la construction d’une mosquée. Il y a pourtant depuis 1905 la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat qui interdit ce genre de pratique. Mais cette loi, comme chacun sait, est opposée à toute demande d’aide en faveur d’une église chrétienne, mais pas pour une mosquée. N’est-ce pas une forme de discrimination ? Encore un exemple qui prouve que la neutralité est un leurre.
Et les valeurs républicaines ?
Tout cet édifice moral tire sa force des soi-disant valeurs républicaines auxquelles nos politiciens aiment à se référer. La base en est le triptyque « liberté – égalité – fraternité ». Or le couple liberté-égalité est ce qu’on appelle un oxymore, c’est-à-dire une expression qui dit une chose et son contraire.
En effet, si un gouvernement a pour objectif l’égalité en général, donc l’égalité des revenus en particulier, il est obligé d’user de la force pour l’imposer. Il n’y a alors plus de liberté. Inversement, un gouvernement soucieux de liberté devrait, comme aux Etats-Unis, accorder à chaque citoyen la liberté de porter une arme. Ce serait, bien entendu, aller à l’encontre de l’égalité car, comme chacun sait, cela aboutirait, encore plus qu’aujourd’hui, le règne de la loi du plus fort. Quant à la fraternité, comment ose-t-on l’évoquer dans une situation fort discriminante, comme nous venons de le voir ?
En conclusion, il est inutile de « réinventer la poudre ». Il suffit de se référer au dixième commandement du décalogue (« Tu ne jalouseras pas la maison de ton voisin »). Seul peut le faire un Etat se référant aux enseignements chrétiens tout en respectant la distinction entre pouvoir temporel et pouvoir spirituel :
VIVE LE ROI, ARBITRE DES PASSIONS HUMAINES