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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 07:54

Nous publions cet interview du Duc d'Anjou au Figaro pour rappeler que notre combat pour la restauration de la monarchie en France a un débouché tout à fait concret : le retour du roi sur le trône de France, car "le roi n'est pas mort, vive le roi" !

Il y a 800 ans, naissait Louis IX. Né le même jour que lui, un 25 avril, son descendant Louis de Bourbon évoque l'héritage laissé par celui qui est entré dans l'Histoire sous le nom de Saint Louis.

La France va célébrer, ce vendredi, le 800e anniversaire de la naissance de Louis IX, Saint Louis pour l'Histoire. Un timbre commémoratif, une exposition à Poissy, où il est né le 25 avril 1214, des concerts à la Sainte-Chapelle de Paris vont accompagner cet événement. Tandis que le prince Jean de France, duc de Vendôme, rendra un hommage à la chapelle Saint-Louis de Dreux, nécropole de la famille d'Orléans, le prince Louis de Bourbon, duc d'Anjou, participera aux cérémonies organisées à Aigues-Mortes, d'où le roi partit pour les Croisades. À cette occasion, l'aîné des Capétiens s'est confié en exclusivité au Figaro.

Le Figaro. - Que représente pour vous cette date du 25 avril ?

Louis de Bourbon. - Une date importante ! Celle de mon anniversaire, mais surtout celle de la naissance et du baptême de Saint Louis, dont nous fêtons, en 2014, le 800e anniversaire. En effet, nous sommes nés tous les deux le 25 avril, de sorte que 760 ans, jour pour jour, nous séparent. J'ai souhaité cette année solenniser spécialement cette date. C'est mon saint protecteur, comme il est aussi celui de la France et, plus largement, de tous ceux qui sont préoccupés par le bien commun. Cette date est donc à la fois émouvante et importante.

Pourquoi avoir souhaité marquer l'anniversaire de Saint Louis, ici, à Aigues-Mortes?

Beaucoup de villes commémorent cette année la naissance de Saint Louis. En mars, je suis allé à Poissy, qui était associée à un très beau triduum de vénération de la sainte couronne d'épines, organisé par les diocèses de Versailles et de Paris. Pour le 25 avril, j'ai souhaité un geste fort, et il m'a semblé qu'être, en ce jour, à Aigues-Mortes était symbolique. Aigues-Mortes est une ville importante de l'histoire de France, dont l'image est totalement attachée au souvenir de Saint Louis, qui l'a fait bâtir en 1240 pour donner au royaume une porte sur la Méditerranée. Par la suite, il lui a octroyé une des premières chartes communales ouvrant la voie à une profonde réforme des institutions. Cela a permis d'affranchir les villes du pouvoir des féodaux. Le roi y est venu plusieurs fois, et la ville est toujours fidèle au souvenir de Saint Louis, qu'elle fête chaque 25 août. Que le chef de la maison capétienne y vienne est une occasion de rendre hommage à cette fidélité. C'est d'ailleurs ici qu'en 1992, j'ai effectué un de mes premiers déplacements de chef de maison, successeur des rois de France, en venant y déposer solennellement des reliques du saint roi. En 2014, je tenais à y revenir aussi, car j'ai le souci de ne pas associer les commémorations du 800e anniversaire de Saint Louis aux seules grandes villes, mais à l'ensemble des cités - quelle que soit leur taille - où les rois ont laissé une trace. Les rois, en particulier Louis IX, ont toujours été de grands voyageurs, laissant le souvenir de leur passage de ville en ville.

Né le même jour que Saint Louis et portant son prénom, quels liens filiaux et sentimentaux entretenez-vous avec cette figure historique?

Au-delà du prénom qui nous relie et qui est celui de la majorité des rois de France depuis Clovis, dont Louis n'est qu'une déformation, il y a cette similitude dans nos dates de naissance. Je ne peux qu'y voir un encouragement à regarder le souvenir de mon aïeul comme un modèle. Le roi Louis IX fut à la fois un grand souverain sachant réformer son État et imposer la paix, un mari et un père de famille exemplaire et ce fut aussi un grand saint. Cette triple qualité n'est pas très courante. Bel et lourd héritage, car comment pourrait-on l'égaler? Saint Louis est un modèle et je partage avec lui quelques liens intimes. D'abord, nos épouses portent le même prénom, Marguerite. Ensuite, le roi Louis à sa naissance n'était pas le successeur, puisqu'il avait un frère aîné, Philippe, mort alors qu'il avait à peine une dizaine d'années. Avec la mort de mon frère aîné, François, j'ai vécu le même deuil. Enfin, Saint Louis est devenu roi à 12 ans, et j'en avais à peine plus quand je suis devenu chef de maison.

Que retenez-vous de Saint Louis après huit siècles d'histoire?

Les trois qualités que je viens de signaler: un bon mari et un excellent père de famille ; un souverain reconnu par tous ses contemporains ; et un saint. Il me semble que ces trois vertus sont toujours actuelles dans notre monde en pleine mutation où la jeunesse est inquiète. La société contemporaine manque de repères et se replie sur elle-même. J'ai été frappé de voir, ces dernières années, que l'abstention domine dans les élections, même au niveau le plus local. Comment peut-on s'abstenir de la vie sociale? Voilà quelque chose que Louis IX n'aurait pas compris! Nos contemporains ne croient malheureusement plus dans leurs institutions et préfèrent l'individualisme à l'ouverture aux autres. Ils manquent de confiance en l'avenir. Pourtant, la petite lueur de l'espérance n'est pas éteinte.

Saint Louis peut-il servir d'exemple pour ranimer cette espérance?

Pourquoi pas? Le roi est souvent présenté comme celui qui rend la justice sous le chêne de Vincennes. Belle image. Cette aspiration n'est-elle pas toujours celle de notre temps? Les gouvernants doivent être les garants de la justice et de l'intérêt général. Ce message est bien actuel. Saint Louis demeure l'un des fondateurs de la France et de ses institutions. Il faut s'en souvenir au moment où, comme au XIIIe siècle, un cycle historique s'achève, pour ouvrir de nouvelles pages de notre histoire commune. Mais ces pages ne peuvent s'écrire qu'en respectant les valeurs qui ont toujours fait la grandeur de la France. Le respect du beau, du vrai et du bien et, comme le rappelle notamment le pape François, il faut remettre l'homme au centre de l'action politique.

Quel sens voulez-vous donner à votre 40e anniversaire?

Le 40e anniversaire est toujours un tournant important. Milieu de la vie, c'est l'époque où tout homme se pose le problème de sa destinée et du sens de son existence. Cet anniversaire correspond au moment où l'on peut véritablement s'affirmer. Deviens ce que tu es! À notre époque, la génération des quadras aspire à prendre toutes ses responsabilités.

Quel rôle peut encore jouer la monarchie en France? N'est-elle pas une nostalgie regardée avec sympathie, mais sans avenir, par les Français?

Avec ma position d'héritier de l'une des plus vieilles dynasties d'Europe, j'ai du mal à parler de la royauté en termes nostalgiques. Pour moi, elle est beaucoup plus concrète. En observant les huit siècles de monarchie ininterrompue, j'ai plutôt envie de parler d'une continuité. Ce régime a fait ses preuves et il y a deux manières de le regarder. Ceux qui parlent de nostalgie se retournent vers le passé et essayent d'y voir un âge d'or qui serait meilleur que le présent. Ce n'est pas ma manière de voir. Ceux qui ont fait la royauté française, c'est-à-dire les rois et les Français, eux, n'étaient pas des nostalgiques. Ils ont toujours cherché à aller de l'avant. À faire progresser leur pays. À l'agrandir, à lui donner la première place en Europe, à faire triompher ses lettres et ses industries, ses arts et sa langue. La royauté «à la française», comme Saint Louis nous le rappelle, est avant tout un esprit, une volonté d'agir, guidée par la foi, qui donne les principes, et la raison, qui permet de rester dans le réel. Cet esprit est celui de l'unité contre la division, de la vérité contre le scepticisme qui mine nos sociétés, d'un sens de l'aventure commune contre les individualismes, d'un monde qui respecte l'homme de sa conception à sa mort plus que l'argent, d'une société qui protège la famille.

Quelle place entendez-vous occuper aujourd'hui ?

À la suite de mes aïeux, je suis là pour continuer à donner cette envie, de faire mieux demain qu'aujourd'hui. Rappeler que l'espoir peut animer notre société, que les jeunes y ont toute leur place et que l'on compte sur leurs idées et leur énergie, qu'ils doivent avoir confiance dans l'avenir. Certes, cela n'est peut-être pas facile, mais est-ce que cela le fut à Bouvines que l'on commémore aussi en 2014, ou après la guerre de Cent Ans ou celles de religions, quand il a fallu reconstruire un royaume ruiné? Personnellement, parce que j'ai 40 ans, parce que j'ai une famille et trois enfants, bien plus que d'une quelconque nostalgie, j'ai envie d'un lendemain et d'un avenir.


Entretien de SAR Le Prince Louis de Bourbon, duc d'Anjou, avec le journal le Figaro, le 23 avril 2014.

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 17:57

Les bons esprits s’offusquent du niveau élevé de l’abstention. Or les phénomènes ne se comprennent qu’à la lumière de l’histoire...

Voici ce que disait le général De Gaulle, dans son discours d'investiture, le1er juin 1958 :

"La dégradation de l'Etat qui va se précipitant. L'Unité française immédiatement menacée. Notre position internationale battue en brèche jusqu'au sein même de nos silences. Telle est la situation du pays. En ce temps même où tant de chances, à tant d'égards, s'offrent à la France, elle se trouve menacée de dislocation et, peut-être même, de guerre civile".

Force est de constater que, quelques cinquante ans après, la situation n’a guère changé. Elle a même plutôt empiré. C’est donc qu’il ne s’est pas trouvé un responsable politique pour redresser la situation. C’est donc que nos hommes politiques sont des incompétents... ou des vendus...

La conclusion s’impose : aucune élection n’a conduit à un changement véritable

C’est pourquoi il y a de plus en plus d’absentions : le peuple comprend confusément que les élections ne servent à rien.

Roosevelt avait coutume de dire « en politique, le hasard n’existe pas ». Nous partageons cet avis. Si la France en est arrivée à une telle décadence – sur tous les plans : politique, économique, moral, spirituel et écologique – c’est parce que certaines forces l’ont voulu ainsi.

Poutine a proposé, il y a quelques mois, de réaliser la fusion entre son Union Eurasiatique et l’Union Européenne. C’est, bien entendu, incompatible avec la domination que les Etats-Unis exercent depuis cinquante ans sur l’Europe. Ces derniers ont donc demandé aux dirigeants européens de « donner un coup de pouce » à la révolte en Ukraine. Voilà un exemple, parmi d’autres, de la soumission de l’Union Européenne à la politique étrangère des Etats-Unis.

Cette volonté américaine de diriger le monde va tout à fait dans le sens
du projet franc-maçon de gouvernement mondia
l.

Nos hommes politiques, dont les plus influents sont justement francs-maçons, ont mis en place, depuis plus d’un siècle, un système électoral ainsi fait qu’ils soient assurés de ne jamais perdre le pouvoir. Et afin d’être sûrs de pouvoir contrôler les esprits, les dynasties financières qui se sont progressivement installées au pouvoir depuis la révolution française se sont approprié les grands médias. Ainsi le Groupe LAGARDERE possède Europe 1, Le Monde, Paris-Match, Marie-Claire, soit en tout 20 magazines et 8 chaînes TV ; le Groupe Dassault possède l’Express et le Figaro ; le Groupe Rothschild possède Libération et le Groupe Bouygues la chaîne TF1.

Alors, si on ne peut croire aux élections, y a-t-il une alternative ?

Certes oui, mais pas dans le cadre de la république. Les Etats-Unis sont puissants. Pour s’opposer à eux, il faut un homme fort. C’est ce qu’a compris Poutine. Nos républiques, que ce soit en France, en Allemagne ou dans tout autre pays européen, sont dirigées – si tant est qu’elles soient dirigées – non pas par un homme – fut-il le président ou le chancelier – mais par une kyrielle de personnes. Rien que dans le gouvernement français, ils sont une quarantaine. Mais il faut encore compter les pouvoirs des collectivités territoriales, les hauts fonctionnaires, etc. Au bas mot, un millier de personnes. Comment voulez-vous diriger un pays dans ces conditions ? Ce sera forcément un pouvoir faible, incapable de résister à toutes sortes de pression. C’est ce qui se passe.

Pour être efficace et développer une politique indépendante, il faut soit un roi, soit un dictateur. Nous préférons le roi, parce qu’il s’engage à suivre les préceptes chrétiens, alors qu’un dictateur n’a de références doctrinales qu’en lui-même.

Comment rétablir la royauté ? De la même manière que les Polonais ont chassé le communisme : en  descendant dans la rue. La première étape est de nous battre

pour la sortie de la France de l’Union Européenne

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 09:33

Les médias ont raison quand ils disent et écrivent que nous sommes entrés dans une deuxième guerre froide. Aussi est-il temps de comparer ces deux périodes. L’opposition idéologique entre les deux camps, à l’époque de la première guerre froide, était évidente : c’était l’opposition entre le capitalisme et le socialisme. Tout au moins était-ce ainsi que tout le monde le comprenait. Ce qui fait que l’URSS pouvait s’appuyer sur les alliés naturels qu’étaient les partis communistes répartis dans le monde.

Aujourd’hui, à première vue, il en va autrement : chacun de nous se sent interpellé et dans l’obligation de choisir « son » camp – c’est-à-dire le camp occidental – ou la Russie. Et notre ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, de surenchérir en criant « haro sur le baudet ! ».

Mais toute cette propagande est un leurre

Comme lors de la première guerre froide, nous sommes en présence d’un affrontement idéologique, la différence étant que celui-ci est bien caché. Car enfin, comment ose-t-on critiquer la prétendue annexion de la Crimée par la Russie – alors qu’il s’agit simplement d’un retour aux sources – en « oubliant » de mentionner que le camp occidental a tout fait pour que la Yougoslavie éclate en morceaux ! Sans compter les agressions contre l’Iran, l’Irak, la Libye et la Syrie, tout cela pour aboutir à ce que deux de ces quatre pays, l’Irak et la Libye, vivent aujourd’hui dans une instabilité politique chronique et une désorganisation de leur économie. Et la liste n’est pas exhaustive.

« La guerre, disait Clausewitz,
n’est que la continuation de la politique par d’autres moyens
 »

Nous voyons bien qu’il s’agit là d’une politique d’ensemble, ayant, il faut le reconnaître, sa propre cohérence. L’idéologie qui la sous-tend est le mondialisme. A ne pas confondre avec la mondialisation. Tandis que cette dernière est, par définition, la libre circulation des marchandises, des services, des hommes et des capitaux – ce qui résulte non d’une soi-disant fatalité mais de décisions politiques – le mondialisme est une idéologie dont l’objectif est de mettre en place un gouvernement mondial.

A cette fin, le mondialisme utilise essentiellement quatre armes : l’OMC, qui a pour objectif de supprimer toutes les barrières douanières entre les Etats, la propagande en faveur de la constitution d’Etats multiethniques, pluriculturels et pluriconfessionnels, un plan délibéré de destruction de la famille et enfin l’OTAN pour assurer la cohésion militaire des alliés du mondialisme.

Bien entendu, derrière une idéologie il y  a des pouvoirs. Le chef d’orchestre est à deux têtes : les Etats-Unis et Israël. La soumission pleine et entière des dirigeants de l’Union Européenne, eux-mêmes soutenus par les dirigeants des Etats-membres, ne peut amener qu’à une conclusion :

l’Union Européenne est une colonie américaine

La Russie se dresse face au mondialisme. La question pour nous n’est pas de nous prononcer pour ou contre le modèle russe de développement, comme au temps de l’aveuglement des communistes qui citaient le modèle soviétique en exemple, La question est simplement de constater que la Russie se bat objectivement pour refuser de se soumettre au dictat mondialiste. Soutenir la Russie, c’est donc soutenir, indirectement, tous les Etats qui défendent un modèle autonome de développement face à la standardisation que cherche à imposer le camp mondialiste.

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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 14:22

Le Lundi 24 février 2014 10h04, NiDo <ndmoscou@gmail.com> a écrit :

« L' Ukraine est une invention politique polonaise et une création administrative Léniniste et par la suite Khrouchevienne et post-soviétique.

Les ignares (la citation de Lord Byron est toujours pertinente " should'nt speak with idiots to let them remain as they were !)  devraient savoir que de tous temps il s'est agi -et il s'agit toujours- de la Petite Russie : http://fr.wikipedia.org/wiki/Petite_Russie.

Kiev est la Russie comme Tolède est l'Espagne, Reims la France, Winchester l’Angleterre et Philadelphie les Etats-Unis...

Certaines puissances occidentales: la Lituanie, la Pologne, la Suède, l'Autriche, l'Allemagne et maintenant l'U.E et les U.S-OTAN  se sont relayées dans l 'histoire pour assimiler la Petite-Russie par la force ou par le mensonge. Peine perdue et mission impossible car c'est irrémédiablement une partie, sinon le coeur de la Russie  (à l'exception de la partie la plus occidentale qui s'est construit sur un socle de haine anti-russe un mythe historique de nation indépendante tout à fait de façon similaire celle que les terroristes basques font vis a vis de l'Espagne).

Deux ouvrages de recherche historique ont été publiés su le sujet, le premier, magnifique, de 180 pages est du Prince Alexandre M. Wolkonsky : http://en.wikipedia.org/wiki/Alexandr_Volkonsky. Il a été publié il y a près de cent ans en russe, italien et anglais, il peut être consulté par Internet dans sa version anglaise: THE UKRAINE QUESTION: THE HISTORIC TRUTH VERSUS THE SEPARATIST PROPAGANDA . Il a été publié il y a près de cent ans en russe, italien et anglais, il peut être consulté par Internet dans sa version anglaise: THE UKRAINE QUESTION: THE HISTORIC TRUTH VERSUS THE SEPARATIST PROPAGANDA

L'autre livre -  L'UKRAINE: TERRE RUSSE de Pierre Bregy et  du Prince Serge Obolensky - est aussi sur Internet et disponible à l'achat sur papier sur Amazon

Pour comprendre la situation actuelle, informez-vous avec ces deux ouvrages ».

En réalité, il faut situer les troubles actuels en Ukraine dans le contexte d’agression mondialiste, qui a pour objectif de mettre la Russie à genoux, puisque le camp mondialiste ne tolère pas qu’un pays reste indépendant de sa sphère d’influence, et encore moins que ce pays soit aujourd’hui le seul au monde dont le gouvernement soutient officiellement le développement du christianisme.

Le camp mondialiste, dirigé par les Etats-Unis, a, au cours de la dernière décennie, essayé d’attaquer la Russie en faisant la guerre en Afghanistan, en essayant de déstabiliser la zone de la Géorgie, en provocant une guerre civile en Syrie avec l’objectif de faire tomber l’Iran et, aujourd’hui, il fomente des troubles en Ukraine en essayant de la faire passer dans le camp occidental.

En plus des rappels historiques présentés ci-dessus, il faut préciser que l’intérêt du peuple ukrainien est dans le rapprochement avec la Russie,ne serait-ce que parce que 80% des importations et des exportations se font avec la Russie. Le rapprochement avec l’Union Européenne est un leurre que les ukrainiens, s’ils s’engagent dans cette voie, risquent de payer très cher.

 

NON à l'ANCHLUSS de la PETITE-RUSSIE !

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15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 08:08

Communiqué du professeur Bernard Lugan du 13 février 2014 :

« Au Mali comme en RCA, des conflits récurrents et résurgents opposent des populations que tout sépare ; or, depuis des décennies, au nom du mythe universaliste du « vivre ensemble », la seule solution proposée est électorale. L’expérience a pourtant montré que les élections n’ont jamais traité en profondeur les causes des affrontements ethniques car elles n’effacent pas plus les réalités géo-ethnographiques que la pluie les rayures des zèbres. 

Mais il y a encore plus grave : l’ethno-mathématique électorale confirmant à chaque fois la domination démographique, donc démocratique, des plus nombreux, les ressentiments des peuples minoritaires en sont à chaque fois aggravés. Résultat : le feu qui couve se rallume périodiquement ; voilà pourquoi nos interventions militaires successives, pourtant  couronnées de succès, sont  suivies d’échecs politiques.

Au Mali, les élections n’ont pas réglé le problème nord-sud. Tout au contraire, légitimés par le scrutin, les politiciens sudistes refusent de prendre en compte les revendications nordistes. De plus, pour Bamako, les ennemis ne sont pas les islamistes que combattent les soldats français, mais les séparatistes Touareg qui les aidèrent dans cette lutte., les élections n’ont pas réglé le problème nord-sud. Tout au contraire, légitimés par le scrutin, les politiciens sudistes refusent de prendre en compte les revendications nordistes. De plus, pour Bamako, les ennemis ne sont pas les islamistes que combattent les soldats français, mais les séparatistes Touareg qui les aidèrent dans cette lutte.

En RCA, le Quai d’Orsay explique que la solution est dans la reconstruction de l’Etat, ce qui, là encore, passe par des élections. L’aveuglement des diplomates semble sans limite car le fossé de sang creusé entre nordistes et sudistes interdit toute reconstitution d’un « Etat » centrafricain. Quel administrateur sudiste osera en effet s’aventurer dans le Nord pour s’y faire massacrer et quel fonctionnaire nordiste décidera de venir se faire lyncher à Bangui? Les élections ne changeront donc rien à la situation qui prévaut sur le terrain, à savoir la partition, réalité masquée par la présence des troupes françaises., le Quai d’Orsay explique que la solution est dans la reconstruction de l’Etat, ce qui, là encore, passe par des élections. L’aveuglement des diplomates semble sans limite car le fossé de sang creusé entre nordistes et sudistes interdit toute reconstitution d’un « Etat » centrafricain. Quel administrateur sudiste osera en effet s’aventurer dans le Nord pour s’y faire massacrer et quel fonctionnaire nordiste décidera de venir se faire lyncher à Bangui? Les élections ne changeront donc rien à la situation qui prévaut sur le terrain, à savoir la partition, réalité masquée par la présence des troupes françaises.

Dans les deux pays, la question de la définition, de la durée et de la finalité des missions de l’armée française doit donc être posée. »

Deux enseignements peuvent être tirés de nos aventures récentes en Afrique. Tout d’abord, comme le dit fort justement Bernard Lugan, que les élections ne sont pas la solution.

Cela démontre la myopie de l’idéologie républicaine, et en particulier l’incohérence de la laïcité

La deuxième leçon que nous pouvons en tirer est qu’une intervention en Afrique ne peut être envisagée en occultant la dimension politique. François Hollande – et tous les républicains avec lui – s’imaginent qu’il suffit d’une intervention militaire de courte durée se terminant par des élections pour que cessent les conflits. Mais c’est oublier la sage parole de Clauzewitz : « la guerre est la continuation de la  politique par d’autres moyens ».

En d’autres termes, soit la France ne met pas les pieds en Afrique, soit elle s’y investit efficacement. Nous considérons que la France ne doit pas abandonner la Francophonie. Mais aider le Mali nécessite d’officialiser la scission entre le nord et le sud, entre un peuple de touareg nomades et un peuple sédentaire au sud du Sahel. Aider la Centrafrique, c’est y envoyer non pas 1600 hommes pendant six mois mais cent mille hommes probablement pendant dix ans, avec un triple objectif : mettre en place un gouvernement chrétien, favoriser le développement économique et assurer la sécurité. Tous les experts savent en effet qu’il faut un ratio d’un militaire pour 50 habitants pour apporter une aide efficace. Il est clair que seul le retour du roi en France peut permettre une telle politique.

Une telle politique africaine s’inscrit dans une vision géopolitique. Si la France sort de l’Union Européenne et de l’OTAN, ce que nous préconisons, alors peut être créée une vaste zone de coopération économique entre pays souverains incluant d’une part l’Europe « de l’Atlantique à l’Oural », comme disait De Gaulle, et d’autre part la Francophonie.

Cette vision est, bien entendu, incompatible avec notre actuelle soumission aux Etats-Unis, dont l’Union Européenne n’est qu’une colonie.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 07:44

Nous savons que trois forces ont pour projet de dominer le monde : le christianisme, l’islam et le mondialisme, ce dernier étant animé par une puissance qu’il est interdit de nommer.

En ce qui concerne le christianisme, n’oublions pas que Jésus-Christ a dit : « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit » (Matt. 28, 19). C’st la seule des trois forces qui soit pacifique. L’objectif de l’islam, inscrit dans le Coran, est aussi de dominer le monde, en faisant des « infidèles » des êtres soumis. Quant à la troisième force, c’est la religion du dieu-argent, qui étend sa domination non seulement directement par la puissance des banques et des multinationales, mais aussi, plus insidieusement, par une idéologie appelée « mondialisme ».

Aujourd’hui, nous voulons nous poser la question : comment convertir les musulmans ? Nous savons qu’il y a deux contraintes. D’une part, toute critique de l’islam tombe sous le coup d’une « fatwa », c’est-à-dire un décret énoncé par une autorité musulmane qui condamne à mort la personne qui l’a émise. D’autre part, l’Etat français, qui est sous la coupe des francs-maçons, ne rate pas une occasion pour attaquer les chrétiens et, par conséquent, est prompt à saisir toute occasion de les condamner, sous forme d’amende ou autre, sous prétexte de discrimination.

Voilà où nous en sommes dans le pays dit « de la liberté »

Par conséquent, lorsque nous rencontrons un musulman, que ce soit physiquement ou sur un réseau social par exemple, nous devons lui exprimer notre respect vis-à-vis de sa religion, tout en lui rappelant que le christianisme a, lui aussi, pour objectif de dominer le monde. « Nous sommes donc en concurrence », pouvons-nous lui dire...

Mais la seule chose que nous n’acceptons pas, nous occidentaux – car ce n’est pas là une spécificité chrétienne – c’est la violence. Il y a en effet trois types de violence chez les musulmans.

Tout d’abord la violence qui est faite aux chrétiens séjournant dans un Etat musulman, auxquels il est strictement interdit de pratiquer en commun leur religion, ne serait-ce qu’en formant un groupe de prière dans une chambre d’hôtel.

Il y a ensuite la violence exercée à l’encontre de tout musulman qui voudrait se convertir au christianisme. Les cas de mise à mort sont, hélas, nombreux[1], y compris sur notre sol français. Entre aussi dans cette catégorie de violence celle exercée contre des jeunes filles musulmanes qui prétendraient se marier avec un chrétien.

Enfin, il y a une troisième catégorie de violence, celle que les musulmans exercent entre eux. Il s’agit principalement du combat à mort entre sunnites et chiites. Pourquoi une telle haine ? Parce qu’il y a des enjeux de pouvoir. En effet les sunnites, les plus nombreux, ont pour objectif politique – car nous savons que dans l’islam le spirituel et le temporel sont fusionnés – d’établir sur terre un grand calife. Ils sont un peu comme Trotski qui, en son temps, combattait l’idée du « socialisme dans un seul pays », en considérant que cet objectif ne pouvait être que mondial. Il appelait cette théorie la « révolution permanente ». A l’opposé, les chiites considèrent que l’établissement du pouvoir islamique doit se faire pays par pays.

Ce troisième type de violence ne nous concerne pas directement, si ce n’est que cela peut être un outil pour nous : « enfoncer le clou là où cela fait mal ». « Pourquoi donc vous battez-vous ? », pouvons-nous leur demander. Et sur ce terrain, nous pouvons ouvertement discuter politique. Nous pouvons critiquer la position sunnite – ainsi nous ne critiquons pas l’islam, puisqu’il y a deux positions antagoniques dans le camp musulman – et expliquer que ce ne peut être une bonne stratégie. Tout simplement parce que, si l’on demande aux musulmans leur point de vue, il s’établira pays par pays.

Nous pouvons aussi leur faire remarquer, avec ironie, qu’un tel combat idéologique a été naguère mené entre Staline et Trotski, et que c’est Staline qui a gagné...

En conclusion, voilà un beau terrain de discussion avec les musulmans.

 

[1] Joseph Fadelle, « Le prix à payer », Pocket 2012

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 19:34

Il faut d’abord se poser la question : « faut-il sortir de l’euro ? ». On ne peut y répondre que par l’affirmative. En effet, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Entre1986 et 1998, le taux de croissance moyen dans les pays de l’Union Européenne était de 5% (source Eurostat) ; entre 1999 et 2010, la croissance moyenne est tombée à 2,6%.

Quant au pouvoir d’achat en France, c’est encore plus catastrophique, comme le montre le tableau ci-dessous :

                                                  2002 (francs)      2012 (francs)     2012 (euros)    %

1 litre de gasoil                               5,05                     8,79                     1,34             74%

Coupe de cheveux homme           75,00                 144,31                   22,00             92%

Carte Orange                             291,00                 406,69                   62,00             40%

1 paquet de Marlboro                   22,00                   39,36                     6,20             79%

1 baguette de pain                         2,80                    6,23                      0,95           123%

1 éclair au chocolat                        7,00                  20,33                      3,10           190%

Forfait ski 3 vallées                 1 181,00             1 600,00                  244,40             35%

Sac / 5 kg de pommes de terre      1,50                  32,27                     4,92          2051%

La réalité est que l’inflation réelle, depuis l’instauration de l’euro, est de l’ordre de 7 à 8%, bien loin des chiffres officiels qui la limitent à 2%. Cela signifie qu’en dix ans, le pouvoir d’achat a décru de 50% ! Quant au chômage, ce n’est pas brillant non plus. En décembre 2012, le taux de chômage pour l’ensemble de la zone euro s’élève à 12%, ce qui est déjà très élevé. Mais pour certains États, c’est bien pire : Portugal : 15% ; Espagne : 24% ; Grèce : 25%. C’est véritablement désastreux.

Nous avons déjà eu l’occasion de dire que seule l’adhésion aveugle à une idéologie – le mondialisme – peut expliquer un tel entêtement de la Commission de Bruxelles et des gouvernements européens. Le simple bon sens aurait conduit depuis longtemps à l’abandon de l’euro pour en revenir aux monnaies nationales, donc à un retour à la souveraineté des Etats, ce qui est conforme au principe de subsidiarité.

Maintenant, il faut voir s’il est possible de sortir de l’euro. Bien entendu, les rédacteurs du TFUE (Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne) n’ont rien prévu concernant les modalités éventuelles de sortie d’un pays de l’euro. Ce n’est pas un hasard...

L’étude Nomura de novembre 2011, jamais démentie[1], chiffrait à environ 1,21 dollar la « vraie valeur » que devrait avoir un « euro français » libéré de son carcan « eurozone », d’où une dévaluation de fait par rapport à l’euro actuel d’environ 7%. Rappelons que l’euro allemand, dans cette même analyse, devrait valoir de l’ordre de 1,40 dollar, et s’apprécierait donc de l’ordre de 16% contre l’euro français (si celui-ci valait 1,21 dollar).

Rappelons aussi qu’environ 2/3 des dettes publiques sont détenues par des « non-résidents », soit environ 1220 à 1240 milliards d’euros fin 2012. Une éventuelle dépréciation de la monnaie nationale ne devrait donc porter que sur ce montant. En appliquant la décote de 7% sur ce montant, on aurait ainsi une « perte de change » de l’ordre de 85 milliards (en « anciens euros »), toujours en supposant que l’on finisse par rembourser nos créanciers, et non pas faire, comme depuis dix ans, de la simple cavalerie en « faisant rouler notre dette ».

Venons-en à un exemple pratique. Le gouvernement islandais a eu le courage de se tourner vers le peuple. Les deux référendums (de 2010 et 2011), portant sur le remboursement des épargnants étrangers (britanniques et néerlandais principalement) ayant été lessivés par la banqueroute de la banque Icesave, (filiale de la banque islandaise Landsbanki nationalisée en 2008), ont rejeté cette idée saugrenue de rembourser des épargnants qui s'étaient précipités à l'époque pour profiter des rendements alléchants à deux chiffres offerts par les banques islandaises. Le gouvernement islandais a donc pris les décisions suivantes : nationalisation de toutes les banques, dévaluation de la monnaie et répudiation unilatérale d'une partie de la dette. Il est vrai que ce "petit" pays n'est pas encore sorti totalement de l'ornière mais il a pris dès le départ les bonnes décisions lui offrant ainsi l'assurance d'une sortie rapide.

Dans le cas de la France, nous procéderions de façon équivalente :

- première étape : retour au franc et abolition de la loi Pompidou-Giscard de 1973, ce qui permet à l’avenir à la Banque de France de créer de la monnaie sans avoir à emprunter aux banques, cette institution repassant naturellement sous le contrôle du gouvernement.

- deuxième étape : nationalisation de toutes les banques et interdiction à celles-ci de toute création monétaire.

- troisième étape : dévaluation de la monnaie et répudiation unilatérale des deux tiers de la dette correspondant aux créanciers non-résidents.

Ainsi la France retrouvera son pouvoir régalien de battre monnaie.

L’étape suivante sera, bien entendu, la sortie de la France de l’Union Européenne lui permettant de retrouver son indépendance en matière de politique budgétaire et de politique fiscale. En même temps elle dénoncera comme non applicable à la France l’accord commercial signé en catimini le 18 octobre 2013 entre l’Union Européenne et le Canada.

 

 

[1] Le raisonnement développé ci-après est extrait du livre « L’Europe, implosion ou refondation », Ed. Héligoland 2013

 

 

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26 janvier 2014 7 26 /01 /janvier /2014 12:46

Pourquoi en sommes-nous arrivés là ?

Il y a une première raison immédiate : le gouvernement de François Hollande nous accable d’impôts et taxes, sans être capable d’améliorer la situation économique de la France.

Mais, s’il en est ainsi, ce n’est pas simplement parce que les membres du gouvernement sont des incapables. En fait, c’est parce qu’ils refusent de voir l’évidence :

le maintien de la France dans l’euro coule notre économie

Un seul chiffre le prouve : entre 1986 et 1998, la croissance économique des pays européens s’établissait en moyenne à 5%, alors qu’entre 1999 et 2010 elle n’était plus que de 2,6%. Comme par hasard, depuis que l’euro est arrivé, la croissance est ralentie, voire stoppée dans plusieurs pays dont la France. Et le chômage ne cesse d’augmenter.

Pourquoi les dirigeants européens s’entêtent-ils à maintenir l’euro ? Parce que, bien évidemment, si l’euro disparaît, c’est toute la construction européenne qui s’écroule.

L’Union Européenne est  donc une pure construction idéologique

On nous dit que, si l’on a construit l’Union Européenne, c’est pour qu’il n’y ait plus de guerres. Mais nous sommes en guerre, au Moyen-Orient, en Afrique, sans parler des risques dus à notre appartenance à l’OTAN. Ainsi les Etats-Unis financent et manipulent les soulèvements populaires, hier en Syrie, aujourd’hui en Ukraine, mais c’est la Russie qui est visée. Aujourd’hui la guerre froide, demain peut-être la guerre directe, sur le sol européen bien sûr...

Trois forces ont pour projet de dominer le monde...

Il y a d’abord le christianisme. N’oublions pas que Jésus-Christ a dit : « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit » (Matt. 28, 19). C’st la seule des trois forces qui soit pacifique. Les deux autres forces sont l’islam, l’objectif de domination du monde étant inscrit dans le Coran et le dieu-argent, qui étend sa domination non seulement directement par la puissance des banques et des multinationales, mais aussi, plus insidieusement, par une idéologie appelée « mondialisme ».

L’objectif du mondialisme est de mettre en place un gouvernement mondial. A cette fin, il doit détruire les Etats. Ses deux armes principales sont, sur le plan économique, l’OMC, qui a pour objectif de supprimer toutes les barrières douanières entre les Etats et, sur le plan culturel, la mise en place d’Etats pluriethniques, pluriculturels et pluriconfessionnels. Cela explique pourquoi est favorisée en Europe une immigration en provenance des pays du Sud plutôt qu’une immigration intra européenne, qui existe mais en quantité bien moindre. La construction de l’Union Européenne est une étape dans cette perspective.

Le clan mondialiste est structuré sous forme de clubs de pensée qui regroupent les puissants des mondes économique et politique des cinq continents. L’épicentre se situe aux Etats-Unis. Il instrumentalise l’islamisme pour arriver à ses fins.

Comment s’opposer au projet mondialiste ?

Le président russe Poutine a bien compris que la meilleure manière de consolider l’unité du peuple russe et de lui permettre de vivre en harmonie est de restaurer l’influence de l’orthodoxie. Toute l’histoire de l’humanité démontre qu’un peuple ne peut être uni que si le pouvoir politique s’appuie sur une religion. D’ailleurs le Christ disait : « Tout royaume divisé contre lui-même court à la ruine » (Matt. 12, 25).

La France a une origine surnaturelle et une vocation surnaturelle. C’est pourquoi elle est appelée la « fille aînée de l’Eglise ». Aussi la royauté doit-elle être restaurée car il faut choisir entre la souveraineté du peuple issue de la révolution française et qui ne fait que diviser les hommes et la souveraineté de Dieu, établie par le fait que le roi est le lieutenant de Dieu sur terre. C’est la France qui doit, la première, s’élever contre le mondialisme et entraîner ensuite les autres Etats européens.

Mais que faire maintenant ? Aujourd’hui, nous sommes dans la rue pour nous opposer à cette politique mondialiste qui s’attaque non seulement à nos conditions de vie,  à la famille mais aussi à notre liberté de pensée. L’affaire Dieudonné en est le dernier exemple.

Demain, nous devons nous organiser localement, en créant partout des comités d’action au sein desquels nous devons discuter sur quels mots d’ordre continuer le combat.

Pour nous, royalistes, ces mots d’ordre doivent être :

Pour une France souveraine, en sortant de l’Union Européenne et de l’OTAN

Pour une France chrétienne, sur la base de la défense de la famille

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29 décembre 2013 7 29 /12 /décembre /2013 06:42

Nous avons mené la guerre en Libye. Cela nous a apporté une recrudescence de l’immigration, via Lampedusa, du fait que Kadhafi n’était plus là pour stopper les bateaux en partance pour l’Europe  et l’invasion du Mali par des terroristes qui ont récupéré les armes stockées chez le même Kadhafi. Belle victoire !

La France, héritière de son passé colonial – ce qui était une chance pour l’Afrique, sinon elle ne nous appellerait pas à son secours – est donc partie faire la guerre au Mali. Elle s’est alors confrontée aux mêmes djihadistes qu’elle a choisi de soutenir dans la guerre d’invasion de la Syrie. Où est la logique de François Hollande ?

Troisième champ de bataille : la Centrafrique. Là encore François Hollande agit contre toute logique. D’une part parce qu’il soutient Michel Djotodia, président autoproclamé de la Centrafrique depuis mars 2013, « arrivé au pouvoir par un coup d’Etat, mais doublé d’une invasion étrangère appelée de ses voeux. Difficile de faire pire comme légitimité[1] ». D’autre part parce qu’il soutient ainsi le camp musulman, qu’il combat au Mali, totalement minoritaire dans un pays à 80% chrétien. D’un point de vue militaire, il aurait été beaucoup plus efficace de détruire cette invasion terrestre à l’aide de notre aviation stationnée au Tchad voisin. Mais François Hollande n’a lancé l’armée française que lorsque les milices chrétiennes ont fait subir aux musulmans de sévères représailles. Toujours aux ordres du mondialisme anti-chrétien, ce François Hollande ! Et maintenant la France est en train de s’enliser en Centrafrique parce que notre gouvernement refuse d’adopter la seule solution efficace : soutenir le camp chrétien et envoyer un corps expéditionnaire d’au moins 22 000 hommes sur place, selon les experts militaires

Abandonner l’Afrique serait pour la France tourner le dos à son histoire

La diplomatie de la France doit être tournée vers la Francophonie. Non par simple intérêt matériel, mais dans une optique « gagnant-gagnant », comme disent les managers. Ceci nous amène à faire un détour par l’économie, celle de la France en particulier.

Nous savons que la France doit quitter l’Union Européenne et l’OTAN au plus tôt, l’une parce que, avec l’euro, elle coule l’économie française, l’autre parce que cette alliance militaire entraîne la France à faire des guerres pour le seul profit des Etats-Unis. Il faut arrêter d’exporter notre bois en Chine, pour que celle-ci nous retourne des meubles « made in China ». Il faut arrêter de désindustrialiser notre pays : L’industrie française ne représente plus que 11% de notre PIB. Il faut donc nous orienter vers une production utilisant des circuits courts. Autrement dit, il faut au maximum fabriquer en France plutôt que dans le Tiers-Monde. C’est d’ailleurs la seule façon de revenir au plein emploi.

Mais est-ce possible ? Alors que plus de 50% des composants d’une voiture sont produits dans des pays à bas coût de main d’oeuvre, peut-on imaginer de rapatrier toute cette production en France ? A coup sûr, cela doublerait (au minimum) le prix des voitures. C’est donc impensable. Mais il y a une autre solution...

Etablir des partenariats avec les pays de la Francophonie

Il faut donc imaginer un équilibre entre ce qui est produit en France et ce qui est produit dans les pays de la Francophonie, principalement les pays africains issus de l’AOF et de l’AEF. Or une grande partie de l’Afrique est à feu et à sang, Aucun industriel n’ira s’installer en Afrique – AREVA le fait, avec de grands risques et a dû subir récemment des prises d’otages – tant qu’il n’aura pas l’assurance de pouvoir travailler dans la paix.

C’est pourquoi la France doit passer des accords avec les Etats africains de l’Afrique francophone basés sur deux principes : nous installons chez vous 1) des usines, 2) une force armée vous assurant une protection contre toute menace extérieure. D’aucuns diront que c’est du néocolonialisme. Mais soyons sérieux : parler de l’indépendance d’un pays sans une armée forte est un leurre. Ce principe est d’ailleurs valable pour la France, qui doit

affecter 3% de notre PIB au budget de la défense nationale

 

[1] Journal Rivarol du 12 décembre 2013

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 07:18

Quand tous les media hurlent dans le même sens, il faut se méfier : il y a sans doute anguille sous roche. Nelson Mandela est présenté comme le héros de la lutte contre la racisme, alors qu’il n’a fait que remplacer un racisme par un autre : le racisme anti-blanc.

Toute personne qui fait un voyage touristique en république sud-africaine découvre avec surprise que toutes les habitations de blancs sont de véritables forteresses dont les habitants n’osent sortie après huit heures du soir, de peur de se faire agresser.

Le 29 octobre dernier, la Haute Cour de Prétoria condamnait à de sévères peines de prison 17 des 22 inculpés du Boeremag (« Force Paysanne »), une organisation nationaliste afrikaner qui, en 2002, s’était dressée les armes à la main contre le gouvernement noir et qui s’oppose au régime capitaliste-communiste composé de Bantous immigrés possédant moins encore de légitimité sur ce pays que les Blancs, arrivés avant eux (Journal Rivarol du 28 novembre 2013).

Les Boers du Boeremag luttent pour que leur soit reconnu leur propre pays, leur propre nation et leur propre culture actuellement niés par un Etat colonial avec lequel ils n’ont aucune affinité historique, ethnique ou culturelle.

La France devrait soutenir leur juste combat, au lieu de cautionner le racisme anti-blanc.

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  • : Le groupe POUR UN ROI TRES CHRETIEN est un mouvement royaliste. Cela signifie que son objectif est de favoriser la restauration de la royauté. Tout en reconnaissant la validité des Lois fondamentales du royaume, il considère que le futur roi n'est pas identifié à ce jour. Ou bien il émergera du combat antimondialiste, et ce sera le début d'une nouvelle dynastie, ou bien ce sera le descendant du jeune roi Louis XVII qui, comme on le sait aujourd'hui, a été "exfiltré" de la prison du Temple.
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