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22 décembre 2014 1 22 /12 /décembre /2014 18:58

« Diviser pour régner », c’est une vieille maxime qui fonctionne toujours et qui est, malheureusement, particulièrement adaptée à l’état de division des Français non seulement aujourd’hui, mais depuis plusieurs décennies. C’est la principale raison pour laquelle la France va si mal. « Tout royaume divisé contre lui-même court à la ruine », lit-on en Matthieu 12, 25. Osons aller jusqu’au bout de nos interrogations, pour comprendre pourquoi on en est là.

La division des Français dans l’entre deux guerres

En 1920, l’armée française était la plus puissante du monde. Vingt ans après, c’est la défaite de 1940. Comment a-t-on pu en arriver là ? Faisons un petit compte à rebours : en mai 1940, la situation militaire était si désastreuse que l’on demande au Général Weygand de remplacer le général Gamelin. C’est trop tard et Weygand n’a rien pu faire. Et pourtant c’était le général le plus compétent de l’armée française. En effet, en 1930, il est promu chef d’Etat-major général de l’armée. Il cumule cette fonction avec celle de vice-président du Conseil supérieur de la guerre, mais non président, alors que ces deux responsabilités sont complémentaires, ainsi que Weygand l’explique dans ses mémoires : le fait de les répartir entre deux têtes ne peut que nuire à l’efficacité.

Pourquoi en est-il ainsi ? Pour des raisons politiques, bien évidemment. Car, au moment de l’affaire Dreyfus, Weygand s’était fait remarquer comme antidreyfusard. Il était donc marqué à l’encre rouge et les milieux socialistes se méfiaient de lui. Aussi se retire-t-il en 1935, après avoir dénoncé le danger hitlérien et condamné le désarmement. En clair, il était opposé à la propagande pacifiste menée pendant vingt ans et qui conduisit à la défection de l’armée française. Une première conclusion : la réunification des Français ne peut se faire que par une condamnation du pacifisme et de ceux qui l’ont encouragé.

La division des Français en 1945

Ce deuxième facteur de division est bien connu : il consiste à vouloir choisir entre De Gaulle et Pétain. Voyons brièvement ce qu’il en est. De Gaulle a reproché à Pétain d’avoir signé l’armistice. Or, comme l’explique le Général Weygand dans ses mémoires - puisqu’il a joué un rôle déterminant dans les négociations préalables à cet armistice - soit l’on signe l’armistice, ce qui permet de « sauver les meubles », soit c’est la capitulation et, dans ce cas, l’ennemi s’approprie tout, sans limitations. De fait, l’armistice a été si bien négocié qu’il a permis de mettre à l’abri, notamment, tous nos territoires d’Outre-Mer ainsi que notre marine, qui était en 1940 l’une des plus puissantes du monde, même si, plus tard, il a fallu la saborder. Voici deux avantages que la France a retiré de la signature de l’armistice : 1) notre pays est libre à 50%, ce qui empêchait notamment l’ennemi d’emporter en Allemagne tous nos équipements industriels ; 2) la disposition d’une zone, l’Afrique du Nord, qui a permis au Général Weygand, sur ordre du Maréchal Pétain, de recomposer discrètement l’armée française, une force de 175 000 hommes qui joua un rôle fondamental dans le débarquement en Provence.

Il faut ajouter à cela que, contrairement à la propagande gaulliste, Pétain était très aimé des Français pendant toute la période de l’occupation, parce qu’il a aidé la résistance intérieure, celle qui n’était pas sous le contrôle de De Gaulle et aussi parce qu’il n’a cessé de lutter pour la libération de ceux d’entre eux qui étaient emprisonnés en Allemagne. Par ailleurs, on a accusé Pétain de collaboration avec l’ennemi, ce qui est une contre-vérité historique. Celui qui a collaboré, c’est Laval, qui fut imposé par les Allemands comme chef du gouvernement contre la volonté de Pétain.

En résumé, De Gaulle a voulu, de par son ambition politique, démontrer aux Français qu’il était le seul à les avoir sauvés. Or cette armée française de 175 000 hommes a été reconstituée par Weygand, sur ordre de Pétain, et non par De Gaulle. Le drame est que les gaullistes sont aujourd’hui assez forts pour étouffer cette partie de l’histoire de France, alors que les Français ont le droit d’être fiers de la façon dont leurs aînés se sont battus sur les fronts italiens et français en 1944-1945.

Par ailleurs, les gaullistes ont condamné Pétain à la prison à vie à la suite d’un procès manipulé, et ont tout fait pour effacer de l’histoire de France le fait que De Gaulle, pendant la Libération, a organisé avec ses amis communistes une vaste « épuration » qui a consisté à assassiner 40 000 Français considérés, sans aucun jugement, comme des collaborateurs, alors que beaucoup d’entre eux étaient tout simplement des opposants à De Gaulle, ou supposés tels . Un exemple parmi d’autres : le général Dentz , qui avait eu le « malheur » de s’opposer à De Gaulle en défendant le Liban, fut traduit en Haute Cour et enfermé - chaînes aux pieds ! – dans une cellule glacée de Fresnes, sans aucun chauffage, avec de l’humidité qui coulait sur les murs. Six mois après il mourait, alors que c’était un grand soldat, un grand serviteur de l’Etat, un homme intègre et patriote. De Gaulle avait donc les mains pleines de sang, le sang de ses compatriotes.

Une deuxième condition pour que les Français se réconcilient est de reconnaître les rôles complémentaires de De Gaulle et de Pétain dans la libération de la France. En réalité, ce que le procès de Pétain a révélé, c’est 1) que les juges n’ont pas pu faire la preuve de sa collaboration avec l’ennemi ; 2) qu’ils ont déclaré comme trahison le fait que Pétain ait voulu construire une France chrétienne, ce qu’ils jugeaient intolérable. Et c’est la raison profonde qui explique pourquoi ils l’ont condamné.

La division des Français sur la question de l’Algérie

L’Algérie aurait dû rester française. Cela semble un débat dépassé. Cependant les conditions dans lesquelles l’Algérie a été livrée au FLN, un clan sanguinaire complètement coupé de la population qu’il prétendait défendre, sont véritablement scandaleuses. Commençons par le plus simple, juridiquement parlant : la question du Sahara. Cette région n’a jamais fait partie de l’Algérie et des accords avaient été passés avec les Touareg dans lesquels la France leur promettait de les protéger en échange d’une autorisation d’exploiter le pétrole. En d’autres termes, cette région du monde aurait dû devenir un Etat autonome, ce qui nous aurait évité, quelque cinquante ans plus tard, de mener une guerre contre les terroristes dans cette zone. Nous avons donc donné à d’autres ce qui ne nous appartenait pas !

Voyons maintenant l’Algérie à proprement parler. Ce fut – rappelons-le – un pays prospère, qui assurait d’une manière autonome 60% de son alimentation, grâce à une agriculture efficiente. Aujourd’hui, l’Algérie importe tout et ne sait exporter que son pétrole qui, d’ailleurs, n’aurait pas existé si les Français ne l’avaient pas découvert dans les années qui ont précédé l’indépendance. En 1962, au moment de la négociation des accords d’Evian, plusieurs chefs de willaya avaient entamé des négociations secrètes avec la France pour en finir avec cette guerre et retrouver la paix. De Gaulle, au contraire, les a dénoncés au FLN, qui les fit assassiner. En clair, la majorité des algériens voulaient rester Français.

De Gaulle, non seulement a signé les accords d’Alger pour livrer les pleins pouvoirs au FLN, mais a abandonné sans aucune défense tous les Algériens qui faisaient confiance à la France ainsi que les Français d’Algérie. Le FLN en a profité pour les massacrer par milliers, en les torturant de la façon la plus ignoble et la plus cruelle. On en a les cheveux qui se dressent rien qu’en lisant les horreurs qui ont été commises à cette époque : les uns avaient le nez et les lèvres coupés avant d’être promenés en ville puis exécutés ; d’autres étaient enterrés vivants dans du ciment, avec uniquement la tête qui dépasse. Et il y eut bien d’autres horreurs encore. Au total, le nombre d’assassinats est estimé dans une fourchette de cinquante à deux cent mille. C’est pourquoi – disons-le au passage – il est de notre responsabilité de permettre aux algériens de se débarrasser de cette clique de dictateurs qui les oppriment et les maintiennent dans le sous-développement.

En 1962, De Gaulle, à l’instar de son comportement à la Libération, ne voulait pas d’opposants. C’est pourquoi il a crée le « Service d’Action Civique » (SAC) au sein duquel sévissait les fameux « barbouzes », en fait des hommes sortis de prison pour arrêter sans jugement, torturer et liquider les opposants à la libération de l’Algérie. Si l’on prend en compte les 40 000 morts (au minimum) de l’épuration, De Gaulle est responsable de la mort d’au moins cent mille personnes.

Une troisième et dernière condition pour que les Français se réconcilient est l’abolition de tous les partis politiques qui, par calcul électoral et « copinage », entretiennent une vision unilatérale de la période qui va de 1940 à aujourd’hui – soit plus d’un demi-siècle – et mettent au ban de la société les Français qui, à un moment ou à un autre, se sont opposés à De Gaulle.

En conclusion

Trois conditions, qui ont entre elles un point commun : le rejet de ce que les médias et les partis politiques appellent « l’extrême-droite », qui est en fait la droite traditionnelle chrétienne. Il s’agit donc d’une opposition entre chrétiens et anticléricaux ou, ce qui revient au même, entre royalistes et républicains.

Les Français ne pourront se réconcilier que s’ils s’unissent contre leur ennemi commun, le mondialisme. Or celui-ci prône l’instauration de sociétés pluriethniques, pluriculturelles et pluriconfessionnelles. Tout le contraire de l’identité française, qui est celle de « la France, fille aînée de l’Eglise ».

Non au mondialisme

Oui au retour à une France chrétienne

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13 décembre 2014 6 13 /12 /décembre /2014 14:02

Un conférencier que j’ai écouté récemment comparait la situation actuelle en Ukraine aux nombreuses guerres des Balkans car, comme chacun sait, c’est une zone qui, à divers moments de l’histoire européenne, a focalisé les conflits intra-européens jusqu’à conduire à la guerre.

Il en est de même aujourd’hui, si ce n’est que l’un des deux camps n’est plus européen mais américain. Cela va même au-delà, puisque les forces qui financent la guerre en Ukraine – totalement extérieures à ce pays qui n’en a pas les moyens – sont principalement les Etats-Unis, l’Union Européenne et la finance internationale.

L’entrevue récente entre le président Hollande et Poutine pourrait donner à penser que nous entrons dans une période d’accalmie précédant un accord entre les belligérants conduisant à la paix. Un « Minsk N°2 » en quelque sorte. Mais c’est oublier que les accords de Minsk n’ont rien réglé et que le gouvernement fantoche de Kiev continue à mener une guerre d’attrition afin de détruire la Nouvelle Russie matériellement et psychologiquement. Or il a en face de lui des cosaques qui n’ont peur de rien et qui ne sont pas prêts de céder.

Abattre la Russie, seul pays européen à se réclamer de ses racines chrétiennes

Le 8 décembre dernier par une très forte majorité bipartisane de 411 voix contre 10, le Congrès des USA a approuvé la résolution 758 de la Chambre, qui déclare que le président des États-Unis, en consultation avec le Congrès des USA doit « procéder à un examen du dispositif, de l’état d’alerte et des responsabilités des forces armées des États-Unis, ainsi que des forces des autres membres de l’OTAN, afin de déterminer si les contributions et les mesures de chacun suffisent à remplir l’obligation de légitime défense collective au sens de l’article 5 du Traité de l’Atlantique Nord, et de préciser les mesures requises pour remédier à toute déficience ».

En clair, cela veut dire que le Congrès veut que les Etats-Unis se servent de la doctrine relative à la sécurité collective de l’OTAN (une attaque contre un membre est une attaque contre tous les membres) pour promouvoir une guerre contre la Russie, même si l’Ukraine n’est pas membre (mais elle sera bientôt reconnue comme un principal allié non membre de l’OTAN). La résolution va maintenant passer au Sénat. Si la résolution devient une loi, le président des États-Unis pourra déclarer la guerre à la Russie sans avoir à obtenir de permission officielle du Capitole.

Occident contre Eurasie

En prévision de cette agression occidentale manifeste, la Russie a réorienté sa diplomatie par une ouverture à l’Est. C’est ainsi qu’elle a contribué à créer dès 2001 l'Organisation de coopération de Shanghai, une organisation intergouvernementale régionale asiatique qui regroupe la Russie, la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan.

Aujourd’hui, les Etats-Unis craignent plus que tout que l’alliance commerciale entre la Russie et la Chine prenne une dimension militaire. D’autant plus que, selon leur analyse, la menace principale vient de la Chine et non plus de l’Europe, il n’y a plus un seul char de combat US en Europe et tous leurs porte-avions naviguent dans le Pacifique et l’Océan Indien. Un regain de tension les obligerait à rapatrier des moyens militaires et à dégarnir le front asiatique. C’est pourquoi ils ne peuvent rien faire en dehors du cadre de l’OTAN.

Nous sommes vraiment à la veille d’une guerre

Si les Etats-Unis amassent tant de forces militaires dans le Pacifique, c’est parce la Chine représente la plus grande menace pour eux. En effet la Chine veut opposer à la supériorité militaire des USA une supériorité économique et monétaire. Du point de vue économique, c’est déjà atteint puisque, depuis cette année, la Chine est reconnue comme la première puissance économique du monde, devant les Etats-Unis. Du point de vue monétaire, c’est un fait de plus en plus reconnu, malgré la discrétion chinoise, que ce pays amasse depuis plusieurs années un maximum d’or afin, le moment venu, de déclarer à la face du monde que sa monnaie, le Renminbi, est convertible en or. Ceci ferait d’elle la devise la plus forte au monde… au détriment du dollar qui ne vaudrait plus rien. Or toute l’économie américaine repose sur la reconnaissance mondiale du dollar comme principale monnaie des échanges internationaux. C’est la survie de l’économie américaine qui est en jeu. C’est donc une question de vie ou de mort.

L’Europe, bouée de sauvetage des États-Unis

Pour se protéger de la menace économique chinoise, les Etats-Unis veulent établir un contre-feu dans deux directions. Ils veulent renforcer la coopération économique : 1) avec le Japon, tenté par un développement des échanges commerciaux dans l’univers extrême-oriental, ce que lui propose la Chine, en mettant en place un traité commercial transpacifique ; 2) avec l’Union Européenne, en mettant en place le grand marché transatlantique, la Transatlantic Free Trade Area (Tafta).

Ce traité, heureusement pas encore signé, représente une énorme menace pour les peuples européens, puisqu’il autoriserait les trusts économiques à faire un procès aux Etats qui s’opposeraient à leur développement, par exemple en augmentant le SMIC ou en votant toute loi sociale qui leur nuirait. La Russie représente un obstacle à cette politique, car les membres de l’Union Européenne peuvent être tentés de développer leurs échanges commerciaux avec la Russie au détriment des Etats-Unis. C’est pourquoi il est vital, selon les américains, de lui faire la guerre et d’en chasser au plus tôt Poutine, ce dirigeant nationaliste qui ne veut pas se soumettre aux dictats de cette superpuissance.

Une seule solution : l’insoumission

Face à cette menace bien réelle qui risque de conduire - au printemps prochain - les peuples européens dans une guerre contre la Russie, il n’y a qu’une seule solution, puisque nos partis politiques sont tous vendus aux américains. C’est de nous préparer à l’insoumission, c’est-à-dire au refus catégorique de prendre les armes.

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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 11:46

Chaque Français, sauf rares exceptions, fait les mêmes constats : la vie est de plus en plus chère alors que les salaires et les retraites stagnent et même régressent du fait de l’inflation ; sur le plan de la morale, c’est « Sodome et Gomorrhe », avec la loi Taubira, l’avortement encouragé et remboursé par la Sécurité Sociale, etc. ; et la France est menacée par le « grand remplacement » de la population française par des populations immigrées. Et la liste pourrait continuer.

De nombreux livres nous détaillent tous ces malheurs à longueur de pages. Le journal télévisé, de son côté, en déverse chaque jour de nouveaux exemples. Et les lecteurs ainsi que les téléspectateurs de lever les bras au ciel en signe de résignation. Mais n’y a-t-il vraiment rien à faire ?

Les trois exemples ci-dessus qui, certes, représentent une grande part des soucis des Français, n’ont pas été choisis par hasard. Ils appellent, en effet, trois types de réponse. Mais avant d’en parler il est utile de parler de l’essentiel : le pouvoir. 88% des Français, selon un sondage récent paru dans Valeurs Actuelles N°4026, rejettent catégoriquement les partis politiques.

Avant de parler de changement, il faut parler du pouvoir

Il faut arrêter de se lamenter et passer à l’action. Puisque le système des partis est rejeté par une très large fraction des Français, il faut qu’ils prennent le pouvoir autrement. Il faut un système de représentation qui soit le reflet des forces vives du pays. Commençons par définir les circonscriptions appropriées. Nous en avons déjà parlé dans cette tribune : ce sont les « pays », ces espaces qui correspondent en moyenne à un quart de département et qui traduisent une homogénéité géographique, culturelle et sociale. La loi Pasqua de 1995 les avait officialisés, mais Sarkozy a cru bon de les supprimer. Tout au moins sur le papier. En pratique, le plus simple est de les assimiler aux arrondissements, qui ont à peu près les mêmes frontières.

Il faut mettre en place dans chaque pays six collèges électoraux : un pour représenter les salariés, un autre pour représenter les entrepreneurs, un troisième pour les familles, un quatrième pour les conseillers municipaux, un cinquième pour les agriculteurs et un sixième pour les enseignants. Si chaque collège élit deux délégués, cela fait douze délégués pour constituer le « conseil de pays », une instance à taille humaine pour faire office de petit gouvernement local. Ces douze délégués éliront parmi eux un député qui siégera à la fois au conseil régional et à l’Assemblée Nationale. Quant aux partis politiques – car on ne peut pas les supprimer – ils enverront leurs représentants au Sénat.

Comment passer du rêve à la réalité ? En prenant nous-mêmes nos affaires en main. Il faut pour cela que des volontaires se désignent dès maintenant dans chaque arrondissement : deux pour chaque collège. Ils constitueront ainsi une sorte de cabinet fantôme au niveau local, avec pour mission de prendre des décisions…

Le premier combat à mener

Nous sommes en pays occupé, malgré les apparences, car la France est dirigée par des « partis de l’Etranger », des partis soumis au tandem USA-Israël. Ce dernier, s’il perçoit la moindre résistance à ses objectifs de domination de l’Europe et du monde, mettra en place des « sanctions », comme il le fait déjà à l’égard de la Russie. Il a le pouvoir, en cas de nécessité, de détruire en un clin d’œil tout le réseau électrique français. La France se trouvera alors plongée dans le noir pendant au moins six mois. C’est bien pire que l’occupation allemande en 1940.

C’est pourquoi les Français doivent dès maintenant organiser la résistance. En premier lieu, il faut rétablir l’autonomie alimentaire de la France, ce qu’elle a perdu depuis fort longtemps malheureusement. C’est la première tâche à laquelle devront se consacrer les conseils de pays là où ils pourront se mettre en place. Cela nécessite une double mobilisation : celle des paysans renforcée par un soutien de toute la population pour une appropriation totale de la grande distribution. L’objectif est que les grandes surfaces soient nationalisées pour qu’ensuite l’Etat les attribue aux coopératives agricoles qui donneront la priorité aux productions agricoles françaises. C’est aussi un bon moyen pour réindustrialiser la France.

Les deux autres combats prioritaires

En ce qui concerne la dégradation des mœurs, la bataille est à mener sur deux terrains : celui de la défense de la famille et celui de l’école. Sur le premier, il faut se concentrer sur l’abrogation de la loi Taubira et sur le second, il faut relancer la bataille menée par un million de parents d’élèves en 1984 pour l’instauration de l’école libre au moyen du « chèque scolaire » qui met toutes les écoles, publiques et privées, sur le même plan en leur attribuant l’autonomie administrative et pédagogique.

En ce qui concerne la question de l’immigration, la seule manière d’inverser les flux migratoires est d’aider les populations à développer leur pays. Pour cela il faut, sur le terrain, une aide de la France sur trois plans complémentaires : la gouvernance du pays, le développement économique et la sécurité. Etant donné les guerres larvées qui se mènent dans beaucoup de pays africains – l’Afrique étant la zone privilégiée d’intervention de la France – l’intervention de l’armée française est nécessaire. Mais pas simplement une intervention ponctuelle d’une durée de six mois ou un an. Une aide efficace sur ces trois plans nécessite – pour prendre le cas de la Centrafrique – un effectif de cent mille hommes pendant dix ans. Il faut donc que le budget de la défense passe de 1% à 3% du PIB. Et cette intervention ne doit pas être multinationale mais purement française, car on ne peut pas mener une politique cohérente s’il y a une direction à plusieurs têtes.

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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 17:33

C’est en lisant les commentaires parus sur le Boulevard Voltaire que m’est venue l’idée de rassembler toutes les réponses aux critiques que font les athées au christianisme ainsi qu’à la royauté. Ces critiques sont souvent portées d’une manière militante et virulente. A nous chrétiens de savoir y répondre. Je me suis ainsi aperçu que l’on peut regrouper nos réponses en trois catégories.

1. L’opposition radicale entre république et royauté

Nous savons que cette opposition radicale date de 1789. En effet, les révolutionnaires ont fondé le nouveau régime politique sur la souveraineté du peuple, alors que les fondements de la royauté sont la souveraineté de Dieu. En pratique, cela veut dire que certaines lois sociétales, telles que la liberté de l’avortement ou le mariage de deux homosexuels, ne peuvent exister dans le cadre de la royauté, car le roi est le lieutenant de Dieu sur terre et qu’il doit, à ce titre, gouverner en cohérence avec l’Evangile.

Rappelons au passage que quand on parle de monarchie, il faut distinguer la monarchie constitutionnelle et la monarchie institutionnelle. Dans la première - ce qui est le cas de toutes les républiques européennes ayant un roi ou une reine - le pouvoir du roi ou de la reine est défini par la constitution donc, selon les principes de 1789, par la "volonté populaire", puisque le peuple est déclaré souverain. C'est donc en réalité une république et non une monarchie. Dans le deuxième cas, le seul qui mérite le nom de monarchie, le roi (ou la reine) tient son pouvoir de Dieu et la constitution lui est soumise.

Il y a une autre manière de définir l’opposition radicale entre république et royauté. Nous ferons pour cela un petit détour par le management. Il n’y a pas si longtemps – en l’an 2000 – des experts ont identifié les principes d’un bon management des entreprises et les ont formalisé dans une norme internationale, ISO 9001. Avant d’en présenter un de ces principes, faisons la remarque suivante. Cette norme représente ce qu’on appelle un référentiel. Cela signifie que les managers s’y réfèrent pour essayer de rendre conforme leur système de management à ces principes. Bien sûr, il n’y arrivent jamais totalement, et il n’existe pas sur terre un manager parfait. Mais l’existence de ces principes permet de comprendre en quoi il faut s’améliorer.

Et nous arrivons ainsi à une caractéristique forte de cette norme, qui nous ramènera à la royauté. Cette caractéristique, c’est un principe simple, qui n’est que du bon sens. Il dit la chose suivante : détectez au jour le jour vos dysfonctionnements et analysez-les de manière à en comprendre la cause et ainsi déterminer des actions pour qu’ils ne se reproduisent plus. Cela s’appelle une démarche d’amélioration permanente.

On dit souvent qu’un Etat devrait être géré comme ce que doit faire un bon père de famille. En songeant à la norme ISO 9001, le simple bon sens nous dit qu’un Etat 1) devrait disposer d’un référentiel définissant les principes d’une coexistence harmonieuse entre les membres de la nation ; 2) devrait adopter une démarche d’amélioration permanente.

Nous, chrétiens, savons qu’il n’existe qu’un référentiel qui puisse répondre à cet objectif : la Bible, c’est-à-dire la parole de Dieu. Aucun homme n’a jamais réussi à en définir un autre. Ceux qui s’y sont essayé, Robespierre, Marx, Lénine, Mao ou d’autres, n’ont abouti qu’à des torrents de sang. Où est le référentiel qui, selon les athées, permettra de trancher entre les avis différents des hommes ? Il n'en existe pas d'autres que le rapport de forces, tout le monde sait cela. Seule la Bible apporte une réponse universelle à cette question. Rappelons à ce propos que, parmi les trois religions monothéistes, seul le christianisme ne fait pas de discrimination entre les hommes.

Quant à la démarche d’amélioration permanente, on devine qu’il s’agit d’une recherche de progrès, non le progrès matériel dont on nous rabâche les oreilles, mais le progrès spirituel, c’est-à-dire l’élévation des vertus des habitants du pays considéré. C’est ce que Louis de Bonald résume par la formule : « L'Etat fera peu pour les plaisirs des hommes, assez pour leurs besoins, tout pour leurs vertus ».

2. La prétendue opposition entre le dogme et la raison

Les athées sont persuadés d’être dans le vrai, du moment que, pour les uns, on fait appel à sa raison, pour les autres, on fait confiance à l’Homme, ce qui revient au même : « Je suis athée mais j’ai des valeurs et je crois oui je crois mais en l’Homme (en celui qui se comporte comme tel) ». En plus, il y a l’angoisse de se sentir exclus, si d’aventure les chrétiens revenaient au pouvoir.

1) Les valeurs : tel homme croit avoir identifié les bonnes valeurs, et tel autre en définit d’autres. Comment choisir ? Tant qu’on en reste au niveau des hommes, ces contradictions finissent par se régler par le rapport de forces. Cela ne prouve pas que le plus fort ait raison. Il faut faire appel à un « arbitre » au-dessus des hommes : Dieu.

2) Le raisonnement : je propose un exemple simple – bien que faisant appel à des notions scientifiques – pour comprendre les limites de la raison…

Certains athées semblent avoir des idées très précises sur le Big-bang, mais ils sont incapables d'expliquer comment ont été conçues les lois de la physique. Un chercheur japonais, il y a quelques années, a mis dans son ordinateur les constantes de la physique. Puis il a mis au point un simulateur du Big-bang. Vous savez peut-être que chaque constante a une cinquantaine de chiffres significatifs. Quand il a changé un seul chiffre, le Big-bang ne marchait plus. Quel est l'esprit assez puissant, si ce n'est Dieu, pour être capable de concevoir le Big-bang ? Les scientifiques (athées) observent le fonctionnement des lois physiques. Mais d’où proviennent ces lois ? Seul un être qui existait avant que l’univers soit créé peut les avoir inventées : Dieu.

Concluons sur cette remarque d’un athée, qui pense que « Raison et Dogme sont par définition antinomiques ». C'est faux. Le dogme affirme que Dieu existe. La raison - voir des auteurs comme Tresmontant ou les frères Bogdanov par exemple - en démontre l'existence. Où est la contradiction entre dogme et raison ?

3. Les attaques contre l’Eglise

1) Un athée écrit : « Aucune religion n'est capable d'apporter l'amour et la paix car toutes ont les mains tachées de sang, toutes ont l'amour de la mort, du sang et de la torture, il suffit de regarder leur histoire. Quelle religion égorge? l'islam! et au nom de quelle religion Jeanne d'Arc a-t-elle été brûlée vive? ». Il y a aussi ceux qui font référence à l'inquisition. En fait, celle-ci a fait beaucoup moins de victimes (environ 15000) que le communisme (100 millions) et, de plus, l'Eglise a reconnu cette erreur, alors que les communistes ne l'ont toujours pas fait.

2) Un athée écrit : « la Bible est pleine de contradictions ». Cela peut paraître vrai pour ceux qui ne savent pas la lire. Les Pères de l'Eglise, qui ont passé leur vie à l'étudier, ont apporté les preuves d'une très grande cohérence.

3) Un athée écrit : « Le christianisme n'a pas su évoluer avec un monde nouveau où la science après avoir été protectrice et source d'optimiste, a également alimenté une technologie moderne menaçante et source d'angoisses d'où pour une minorité un retour à la croyance toute puissante protectrice du religieux, la tête dans le sable comme l'autruche, pour ignorer la connaissance scientifique. » Ma réponse : comme cela a été dit plus haut, pour que la science existe, il faut les lois de la physique. Et pour que ces lois existent, il faut un être supérieur – Dieu – pour les avoir inventées.

4) Un athée : « L'ancien testament est une école de mensonges, de meurtres, de bêtise et de méchanceté. Et le nouveau testament, une fable astro-religieuse ». Quelle prétention ! Au mieux, il a lu la Bible en entier une seule fois – mais on peut en douter - et il prétend avoir un meilleur jugement que les Pères de l'Eglise qui ont étudié les Ecritures Saintes pendant une vie entière ! Cet athée parle de ce qu’il ne connaît pas.

5) Un athée écrit : « Nul besoin de vous torturer le cerveau pour tenter d'expliquer l'inexplicable. Mes enfants n'ont jamais été croyants. Ils SONT athées depuis leur naissance, contrairement à moi qui le suis devenu. Ils sont équilibrés, heureux, gentils, honnêtes, ont fondé leur famille avec enfants. Mon fils a 36 ans et ma fille 34. Oubliez leur " vide spirituel ", inventé pour justifier les croyances auprès de ceux qui aiment le jus de cerveau. Nous ne sommes un danger pour personne. Pour l'instant... ». Je pense que ce qu’on peut répondre à cette personne est : « Très bien, vous vivez heureux dans votre cocon, mais vous êtes contraints, vous et votre famille, de rester sur le bord de la route, en tant que spectateurs impuissants, devant les drames et les injustices de l’existence. Parce que, si vous voulez les combattre, il vous faudra disposer des moyens conceptuels pour le faire. Deux exemples : a) pour combattre la mondialisation, il faut connaître la doctrine sociale de l’Eglise, seule alternative radicale à celle-ci ; b) pour combattre l’islamisme rampant, il faut une autre référence spirituelle, le christianisme ».

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22 novembre 2014 6 22 /11 /novembre /2014 10:27

Dans le Boulevard Voltaire du 13 novembre, Dominique Jamet publiait un commentaire à propos d’actes de dégradation commis contre des établissements publics : « Les dégâts », écrivait l’autre jour, en toute innocence, en toute inconscience, au lendemain d’une manifestation de protestation contre les violences policières, une journaliste du Monde, « ne sont pas trop sévères, quelques voitures brûlées, plusieurs établissements publics touchés, une école et une bibliothèque incendiées… » La routine, en somme et, de fait, deux jours plus tard, de jeunes émules de leurs camarades du Pas-de-Calais tentaient sous le même prétexte de mettre le feu à trois lycées de Seine-Saint-Denis ».

Effectivement, on pourrait croire, au premier degré, que ce n’est que la routine… En fait, c’est ahurissant ! Voilà où nous en sommes en France. On ose mettre le feu à une école, un lycée, une bibliothèque. Quelle que soit la nationalité d’origine des auteurs, ce sont objectivement des actes de guerre contre l’Etat Français.

Henri IV avait combattu pour arrêter la guerre civile due au fait que les protestants avaient littéralement créé un Etat dans l’Etat. Nous sommes dans une situation semblable. Nous ne savons pas si les auteurs de ces actes de vandalisme sont musulmans, mais nous savons par contre que nombre de musulmans proclament haut et fort que leur seule patrie c’est l’islam et non la France.

On recense en France plus de cent zones de non droit. Des lieux où la police ne peut pas pénétrer, où d’autres que ceux qui en sont officiellement chargés font la loi. Sans même aller chercher une cause spécifiquement religieuse, le simple bon sens nous dit que des immigrés, à moins de résider en France depuis des décennies, ne peuvent pas se sentir patriotes. D’autant plus que la propagande officielle fait tout pour chasser de l’esprit des Français toute référence au patriotisme.

Pas étonnant que le désordre règne

L’heure n’est plus de se demander si la république française peut être redressée. Nous constatons simplement que la situation est semblable dans les autres pays européens : tous sont soumis au totalitarisme américain. Ce qui veut dire que toutes les instances dirigeantes sont « vendues » au camp mondialiste dirigé par le tandem USA-Israël. Celui-ci applique la bonne vieille tactique « diviser pour régner ». C’est une des raisons pour lesquelles l’immigration est tant favorisée.

La division du peuple est entretenue par ce qu’on a coutume d’appeler « la démocratie ». Ce régime politique, censé apporter plus de justice, d’égalité et de liberté que ne le faisaient les monarchies héréditaires, n’apporte au contraire qu’injustice, inégalités et manque de liberté. Que sont devenues ces valeurs quand on tolère des zones de non droit ?

Seul un roi peut redresser la France

Encore une fois, faisons appel à notre bon sens : un bateau ne peut pas être convenablement dirigé si plus de cent capitaines sont aux commandes. Il faut un capitaine et un seul, et il faut que le pouvoir et l’autorité de celui-ci ne soient pas menacés par le système électoral. Seul un roi peut avoir cette autorité, à condition que son pouvoir soit héréditaire. D’ailleurs, on n’apprend pas à gouverner avec cinq ans d’études supérieures. Il faut l’accumulation de plusieurs générations d’expérience pour gouverner un pays dans les meilleures conditions. Et même dans ce cas – les rois étant eux aussi des êtres humains – des erreurs peuvent être commises. Mais ces erreurs, s’il y en a, ne sont pas le fait du roi, mais de l’équipe qui dirige, le roi ayant essentiellement un rôle d’arbitre.

On peut toujours rêver, dira-t-on. Mais la situation étant ce qu’elle est, comment en sortir ? Seulement par une mobilisation de la population contre le mondialisme et pour le retour du roi. C’est pourquoi il faut créer partout des comités d’action antimondialistes et se battre pour abolir la république… avant qu’elle nous entraîne dans une troisième guerre mondiale.

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 22:53

Une étude récente portant sur un échantillon de jeunes français qui se sont engagés dans le combat terroriste au côté d’Al Qaïda montre que 80% d’entre eux sont issus de familles athées.

Dans une analyse au premier degré, on pourrait se dire que, évidemment, ces parents athées ne disposaient pas de l’arme spirituelle qu’offre le christianisme pour former l’esprit de leurs enfants et les prémunir contre une telle dérive.

Cependant, il se trouve que ces jeunes sont hypnotisés par le caractère radical de la lutte islamique, en particulier du fait que l’islam leur est présenté comme la seule alternative à la dépravation des mœurs de nos sociétés occidentales. Mais ils n’entrent pas pour autant, nous dit-on, dans une démarche spirituelle, le seul apport de la religion étant qu’ils croient en une vie après la mort, ce qui leur permet d’endosser le rôle de « martyr ».

Mais le degré de spiritualité de leur démarche n’est pas la question principale qui se pose à nous, et à leurs parents en particulier. Car c’est de toutes façons un drame pour la famille d’abord, pour la France plus généralement, car une telle démarche coupe son auteur de Dieu, contrairement à ce qu’il pense, et que c’est donc un échec du point de vue de l’élévation de la vertu du peuple français.

Nous entrons là dans une réflexion profonde sur le régime politique d’un pays. Comme le dit le Christ - « Nul serviteur ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent » (Luc 16, 13) – il faut choisir entre un régime politique soi-disant laïc, la république, en pratique dominé par les puissances financières, et un régime politique dont le chef, le roi, est le lieutenant de Dieu sur terre. Pour entrer dans le concret, il suffit de prendre connaissance de ce qu’en dit Louis de Bonald, penseur chrétien du XIXème siècle : « L'Etat fera peu pour les plaisirs des hommes, assez pour leurs besoins, tout pour leurs vertus ».

Seule la royauté peut pratiquer une réelle prévention vis-à-vis de la menace d’enrôlement djihadiste. Il faut se rappeler qu’au début du XXème siècle – ce n’est pas si loin – la grande majorité de la population française était chrétienne. 100% des évêques catholiques étaient d’ailleurs royalistes, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui. Donc, dans un environnement de culture chrétienne, un discours traitant les Français de « mécréants » a très peu de chances de convaincre.

De plus, ce dont les jeunes ont besoin, c’est qu’on leur propose un idéal, ce que la république ne pourra jamais faire. Le christianisme, au contraire, est porteur d’un projet de société, car, comme le disait Saint Thomas d’Aquin (dans son ouvrage De Regno), un chrétien ne peut être que royaliste.

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 07:16

« Début août 1963, dans une célèbre université du Middle West (USA), un sociologue ayant pris le pseudonyme de John Doe reçut un appel téléphonique de Washington l’invitant à participer à un programme où quinze éminents chercheurs d’université entreprendraient des recherches secrètes. (…) Le petit groupe de chercheurs discrètement recrutés allait se pencher sur la question suivante : si le monde entrait dans une phase de "paix durable", à quels défis les Etats-Unis devraient-ils faire face et quelles seraient les stratégies adoptées ? Ces recherches durèrent deux ans et demi » (lire Hongbing Song : « La guerre des monnaies », Le retour aux sources, 2013).

Malgré le secret dont devait faire l’objet une telle recherche, le rapport que ce groupe rédigea finit par émerger. Il porte le nom de « The report from Iron Mountain ». Bien entendu, les autorités américaines prétendirent que c’était un faux. Que contenait donc ce rapport ? Il expliquait le « plan de développement pour l’avenir du monde ». En voici l’une des conclusions : « La guerre remplit certaines fonctions essentielles pour la stabilité de notre société ; jusqu’à ce que d’autres moyens de les remplir soient développés, le système de la guerre doit être maintenu et son efficacité améliorée ».

L’efficacité dont parlent les auteurs ne consiste pas à élever la vertu des populations. Bien au contraire. Elle est considérée comme un bon moyen pour que les populations se soumettent à leurs gouvernements sans se plaindre. « L’entretien d’un état de guerre permanent est donc un facteur essentiel de stabilité politique, et donc de survie pour un pays indépendant » (La guerre des monnaies).

Une question complémentaire était posée au groupe de chercheurs : comment réaliser les mêmes objectifs de soumission des populations sans la guerre ? Après des recherches minutieuses, les experts proposèrent plusieurs scénarios. Le premier auquel ils pensèrent consistait à établir une « guerre contre la pauvreté ». Il fut rejeté car, ont-ils considéré, un tel projet n’inspire pas assez la crainte. Une autre option fut l’invasion par des extraterrestres. Elle fut aussi abandonnée parce qu’elle manquait de crédibilité. La troisième option fut adoptée. Il s’agissait de mener la guerre contre « la pollution de l’environnement ». Son gros avantage est qu’elle s’appuie sur des faits réels. Elle est donc crédible…

Le rapport en question fut publié en 1967. Vingt ans plus tard, en septembre 1987, se tenait à Denver, dans le Colorado, un « Congrès mondial de la vie sauvage ». Deux mille représentants de soixante pays y participaient. On leur remit un document intitulé « Déclaration de Denver pour la préservation mondiale », lequel lançait l’idée de la nécessité de mettre en place un organisme bancaire spécifique pour traiter les questions de préservation de l’environnement. C’est ainsi que, en douce, on introduit le besoin d’un gouvernement mondial…

Cette banque fut effectivement créée. Elle porte le nom de « Fonds pour l’Environnement Mondial ». Elle est gérée par la Banque Mondiale et son principal actionnaire est le Trésor des Etats-Unis. Elle dispose de tous les fonds nécessaires pour mener durablement une propagande active contre les gaz à effet de serre, en expliquant aux populations que le réchauffement climatique a une cause humaine, ce qui n’est absolument pas démontré scientifiquement.

La gouvernance économique du monde par le canal de l’OMC a échoué. Son contrôle militaire par l’ONU et son Conseil de Sécurité ne donne pas les résultats attendus par le tandem USA-Israël. Par contre, la soumission des peuples au dieu-environnement est une affaire qui marche !

Refusons le projet mondialiste

Exigeons la sortie de la France de l’Union Européenne et de l’OTAN

Oui à une Europe des patries incluant la Russie

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15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 06:44

Il a fallu près de cinquante ans au cartel des grandes banques internationales pour réussir à se débarrasser de l’étalon or, que celles-ci considéraient comme un frein à leur développement. Ceci s’est fait en trois étapes . Dans un premier temps, en 1934, Roosevelt fit passer un décret interdisant la convertibilité en or dans les banques : le dollar avait toujours son équivalent en or – au prix officiel de 35 dollars l’once – mais les particuliers ne pouvaient plus récupérer de l’or en échange de leurs dollars. En même temps, la circulation des pièces d’or et leur échange étaient interdits aux Etats-Unis.

La deuxième étape eut lieu en 1944, lors de la mise en place du système de Bretton Woods : le dollar conservait sa convertibilité en or, mais la monnaie clé était désormais le dollar. L’échange de dollars contre de l’or était possible, mais seulement au niveau international. La troisième étape, qui donna le coup de grâce à l’étalon or, fut la décision de Nixon en 1971 de déclarer que le dollar n’a plus aucun lien avec l’or.

Les avantages de l’étalon or

Rappelons tout d’abord que le bon sens le plus élémentaire commande à l’esprit de définir une unité de mesure pour la monnaie fiduciaire, celle qui, étymologiquement, est basée sur la confiance. La confiance envers les émetteurs de la monnaie, bien entendu. C’est la raison pour laquelle, pendant des millénaires, on a utilisé un métal, le plus souvent l’or ou l’argent, comme instrument de mesure. C’est seulement dans des périodes historiques très particulières que la valeur de la monnaie en circulation n’était garantie que par l’engagement d’un gouvernement. Ce fut par exemple le cas dans la période de la guerre de sécession aux Etats-Unis, pendant laquelle Lincoln, faute d’obtenir des prêts des banques, a créé ex nihilo une masse monétaire de 400 millions de dollars. Les banques ne le lui ont pas pardonné, et il a été assassiné au sortir de la guerre.

Mais le principal avantage de l’étalon or est la stabilité des prix. Ainsi, en Angleterre, pendant 250 ans, dans la période allant de 1664 à 1914, les prix sont restés relativement stables. A tel point qu’en 1914 le pouvoir d’achat de la livre était plus fort que ce qu’il était deux cent cinquante ans plus tôt !

Il en alla de même dans la plupart des pays européens qui parvinrent à conserver une monnaie très stable alors qu’ils passèrent d’une économie agricole à une économie industrielle. Par exemple, le franc français a connu 100 ans de stabilité entre 1814 et 1914. Dans la même période (1816-1914), le florin néerlandais a connu 98 ans de stabilité et les francs suisse et belge respectivement 86 et 82 ans de stabilité.

Un autre avantage important de l’étalon or est qu’il est neutre politiquement. Ainsi, aucun pays ne peut durablement avoir une balance commerciale déficitaire, comme c’est le cas des Etats-Unis depuis 1971. Aujourd’hui les Etats-Unis achètent toutes sortes de produits et services dans le monde et paient avec une « monnaie de singe », puisqu’ils font marcher systématiquement la planche à billets sans aucune contrepartie. Dans un système d’étalon or, le marché mondial aurait automatiquement déprécié le dollar et l’Etat américain aurait été contraint d’entériner cette dépréciation par une dévaluation officielle du dollar.

Rappelons au passage qu’une variation du prix de l’or sur le marché mondial n’a, mathématiquement, aucune incidence sur les taux de change. En effet si, par exemple, un franc suisse vaut deux francs français, ce rapport de 1 à 2 reste vrai puisqu’il est basé sur un poids d’or et non sur son prix. Donc, même si le prix de l’or change, ce rapport de 1 à 2 est maintenu.

Que répondre aux critiques faites à l’étalon or ?

Comme nous l’avons vu plus haut, les adversaires de l’étalon or sont avant tout les grandes banques internationales. Lesquelles sont en connivence politique étroite avec l’Etat américain qui, lui aussi, trouve un énorme avantage à ne pas revenir à l’étalon or.

Il existe essentiellement deux objections : 1) le retour à l’étalon or avantagera les pays qui en détiennent le plus et, en particulier, ceux qui produisent de l’or ; 2) l’augmentation de la production d’or ne peut pas suivre le PIB mondial et, par conséquent, le retour à l’étalon or ne peut que provoquer la récession, du fait d’une masse monétaire insuffisante qui bride la production.

En ce qui concerne le premier point, il faut utiliser avec beaucoup de réserves les chiffres officiels des réserves mondiales d’or car, si les Etats-Unis arrivent en tête avec près de 32 000 tonnes d’or, on sait que le gouvernement américain a utilisé de l’or qui ne lui appartenait pas pour diverses opérations commerciales, ce de façon tout à fait illicite. Ainsi l’Allemagne réclame depuis plusieurs années la restitution de son stock d’or déposé aux Etats-Unis, lesquels font le mort et refusent de le restituer. On sait par ailleurs que la Chine, très secrètement, accumule de l’or depuis plusieurs années, avec le projet, au moment qu’elle jugera bon, de rétablir l’étalon or et faire du renminbi la monnaie officielle des échanges internationaux.

En réalité, ce qui fait la puissance d’un pays, c’est son économie. Par conséquent, entre un pays A ayant une balance commerciale très positive et peu d’or et un pays B dont l’économie est faible, mais producteur d’or, c’est le pays A qui a l’avantage car il achètera à B ou sur le marché mondial l’or dont il a besoin pour garantir sa monnaie.

Venons-en au deuxième point, qui est plus délicat. Distinguons deux cas de figure. Dans le premier, nous faisons l’hypothèse que la production mondiale d’or ne varie pas tandis que le PIB de tous les pays augmente de 2%. Il suffit alors que le prix de l’or augmente de 2% pour que le stock d’or de chaque Etat corresponde exactement à la nouvelle valeur de la masse monétaire de chaque pays et qu’ainsi il n’y ait ni inflation ni déflation. C’est ce qui se produira naturellement par le simple mécanisme du marché.

Etudions maintenant le deuxième cas. Nous faisons l’hypothèse supplémentaire qu’un seul pays, la France par exemple, a une croissance plus forte que celle de ses voisins, par exemple de 4%, alors que la moyenne mondiale est de 2%, sans que le stock mondial d’or ait augmenté, comme dans le cas précédent. Tout se passe comme si la croissance française était de 2%, alors qu’elle est nulle pour les autres pays. Dans ce cas, la France doit augmenter sa masse monétaire de 2%. Mais le stock d’or de la Banque de France se trouve alors être en déficit de 2% par rapport à la masse monétaire du pays. La France doit donc acheter de l’or afin d’augmenter son stock d’or de 2%. Elle l’achètera à prix du marché inchangé puisque, la croissance moyenne mondiale étant de 2% alors que celle de la France est de 4%, d’autres pays ont une croissance nulle. Il n’y aura donc pas de pression à la hausse sur le prix de l’or puisque d’autres pays seront contraints de vendre leur or pour éviter une réévaluation de leur monnaie.

Bien sûr, la réalité sera en général plus complexe et ce sera le rôle du directeur de la Banque de France de gérer la masse monétaire du pays en fonction de l’environnement extérieur. Des considérations politiques peuvent aussi entrer en ligne de compte, ce qui peut l’amener à prendre des décisions qui ne soient pas aussi mécaniques que dans les schémas ci-dessus. Bien entendu, nous raisonnons en considérant que l’Etat français aura retrouvé son pouvoir régalien de battre monnaie. En pratique – et c’est ce qu’il nous faut retenir – la Banque de France pourra différer son achat d’or dans le temps, du moment qu’elle s’engage à rembourser toute personne qui demanderait la contre partie en or de ses devises.

Soumission au dollar ou guerre mondiale

En conclusion, c’est dans l’intérêt des peuples que tous les pays retrouvent leur indépendance en matière de politique monétaire et que les échanges de biens et de services entre Etats soient équitables, ce qui ne peut se faire que par un retour à l’étalon or.

Certes, la voie reste ouverte à une attaque spéculative contre le franc. Nous sommes en guerre et cela ne peut être exclu. La France seule n’a pas les moyens d’y résister. La seule solution est de couler financièrement le cartel des banques internationales qui détient son pouvoir de la suprématie du dollar. C’est ce que vise, semble-t-il, la Chine. D’ores et déjà, le marché asiatique s’organise pour pratiquer ses échanges commerciaux en devises locales et non en dollars. La logique est que la Chine décrète un jour prochain que sa monnaie, le renminbi, est convertible en or, ce qui ruinerait les Etats-Unis et les banques internationales. Nous serons alors à la veille d’une troisième guerre mondiale.

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9 novembre 2014 7 09 /11 /novembre /2014 10:10

On peut lire cette annonce, parue récemment dans la presse (Figaro du 3/11/2014) : « Le SuperU de Devecey, commune proche de Besançon, vient d’acquérir une prairie de 5 hectares… pour engraisser ses bovins qui, une fois tués, seront découpés au détail par le boucher du supermarché ».

Voici donc un patron de grande surface qui réalise que, pour mieux servir ses clients et pour favoriser les circuits courts de distribution, une gestion commune de l’agriculture et de la distribution est nécessaire.

Nous savons bien qu’il s’agit là d’une exception et que, pour le plus grand malheur des agriculteurs, la grande distribution développe une politique économique ruinant ces derniers.

La France doit retrouver son indépendance alimentaire

Ce qui est en jeu, c’est l’indépendance alimentaire de la France. Alors que nous pouvions autrefois nous enorgueillir d’être autosuffisants au point de vue alimentaire, la situation s’est considérablement dégradée. Ainsi la France achète 43% de son lait et de ses fromages à l’Allemagne, alors que ce pays est spécialisé dans la machine-outil . Elle achète aussi sa viande en Russie, en Nouvelle-Zélande, ses légumes en Espagne et ses fruits au Maroc (Henri Fouquereau : "Pour la France", 2013-2014).

Rappelons au passage que l’adhésion à l’OMC oblige tout pays à importer au moins 5% de ses besoins alimentaires, même s’il est capable de les produire lui-même. C’est ainsi qu’on assassine nos agriculteurs, ce qui est dans la logique du mondialisme qui ne veut surtout pas qu’un pays soit autonome de quelque façon que ce soit, surtout pour les produits de première nécessité comme l’alimentation.

L’ennemi, c’est le mondialisme

Le camp mondialiste est hyperpuissant. Sur le plan politique, c’est le tandem USA-Israël qui impose sa volonté, tout au moins dans le monde occidental, en y incluant le Japon dont il a imposé il y a vingt ans l’arrêt de toute croissance économique. Et c’est cette même politique qui impose la récession en Europe. Son fer de lance économique, c’est le cartel des grandes banques internationales, qui provoque les crises économiques, dont celle de 1929, au gré de sa propre stratégie. C’est aussi ce cartel qui impose aux Etats de s’endetter, ce qui lui assure une confortable rente annuelle grâce aux intérêts payés.

On ne peut pas lutter à armes égales avec un adversaire aussi puissant. La seule manière de réduire son pouvoir est de conquérir des espaces de liberté en grignotant ainsi, pierre par pierre, son territoire. Seules de larges mobilisations populaires peuvent le faire.

Il faut donc commencer par un bout, de préférence dans le domaine où les plus faibles sont attaqués, ce qui est le cas des agriculteurs. En effet toute la population française peut comprendre que c’est notre indépendance alimentaire qui est en jeu.

La logique d’un bon management…

Voyons la condition du paysan sous l’angle managérial. Il est clair que la paysannerie ne peut investir que si elle dispose de sources de financement. Pour cela, la manière logique dont procèdent les entreprises est soit la croissance externe, soit l’intégration verticale. Laissons de côté la croissance interne, impossible dans le cas concerné du fait d’une base économique trop faible. La croissance externe ne profite qu’aux gros. Reste l’intégration verticale.

Venons-en maintenant à la condition du paysan. Quand on interroge les paysans, ils répondent souvent qu’ils veulent simplement pouvoir pratiquer le juste prix et ne pas vivre de subventions.

Les deux constats débouchent sur la même conclusion : la solution au problème des prix agricoles – non seulement pour que le paysan puisse vivre décemment mais aussi pour qu’il puisse investir dans un sens qui profite non seulement à lui-même mais aussi à ses clients – la solution, donc, est l’intégration de la distribution dans sa propre activité. Il faut donc qu’une large mobilisation s’organise sur le mot d’ordre suivant :

« appropriation des grandes surfaces par les paysans »

Techniquement, cela pourrait se faire en deux temps : 1) nationalisation de la grande distribution ; 2) transfert de la propriété de la grande distribution aux coopératives agricoles. Cela va d’ailleurs dans le sens de ce que ces dernières pratiquent déjà, tout au moins celles d’entre elles qui ont pris des participations dans l’industrie agro-alimentaire.

Ensuite, il faudrait réfléchir à la manière de fonctionner. Si on écarte la recherche aveugle du profit, on peut imaginer que les nouvelles coopératives : 1) se répartiront géographiquement le marché ; 2) décideront d’acheter uniquement les produits français.

Venons-en à l’aspect politique. Une bataille sur ce mot d’ordre pourrait mobiliser non seulement les agriculteurs mais aussi toute la population française soucieuse de bien manger. Ce serait donc une manière de sortir les paysans de leur isolement et de redonner aux Français une occasion de se battre pour amorcer un réel changement de société.

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1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 10:44

On peut lire dans le blog du Boulevard Voltaire du 31 octobre dernier ces deux opinions. Tout d’abord une personne qui se désole de l’attrait qu’exerce le Front National : « Depuis des années, je vois des familles catholiques conservatrices se tourner vers le Front national ». Et d’autre part, une prise de position que nous partageons tout à fait - « Sauver la France ? Vaste programme…Voici déjà deux propositions : quitter l’OTAN et sortir de l’Union Européenne » - d’une personne qui se désole également, non plus seulement de l’état d’esprit des familles catholiques mais, plus largement, de la population française.

Or, en politique comme dans la vie courante, il faut savoir distinguer la finalité et les moyens. Remplacer l’UMPS par le Front National est éventuellement un moyen, mais dans quel but ? Changer le pouvoir, répondra-t-on. Mais où est, au juste, le pouvoir ?

Même François Hollande a donné, en partie, la réponse, quand il attaquait « la finance internationale ». Malheureusement, ce n’était qu’une joute oratoire. Depuis un siècle – une date-clé est la fondation de la Fed, la réserve fédérale américaine, en 1913 – le cartel des grandes banques internationales a pris le pouvoir, tout au moins dans le camp occidental. C’est le volet financier du pouvoir. Le volet politique, c’est le tandem USA-Israël. Quant au troisième volet, le volet idéologique, c’est l’instauration du « mondialisme », une idéologie qui a pour objet de mettre en place un gouvernement mondial. Cette idéologie se transforme en actions grâce à des clubs de pensée – les plus influents étant le CFR, la Trilatérale, Bilderberg, le RIIA et B’naï B’rith – dans lesquels se rencontrent les hommes les plus puissants des sphères économique et politique du monde occidental.

« Donnez-moi le contrôle de la monnaie et je n’aurai pas à me soucier de ceux qui font les lois », avait coutume de dire Mayer Amschel Rothschild, qui est à l’origine de la création du cartel des banques internationales. Trois outils sont en effet utilisés pour assurer cette domination : le contrôle de la monnaie, qui est l’outil principal, le contrôle des grands médias et le système démocratique.

Si vous voulez qu’un Etat qui désire la guerre entre effectivement en guerre, il suffit de lui en fournir les moyens financiers. C’est ainsi que le bloc mondialiste a déclenché les deux guerres mondiales du vingtième siècle . En jouant sur le niveau des taux d’intérêts, il a aussi provoqué la grande crise économique de 1929. C’est aussi lui qui, dans les coulisses, agit pour faire tomber le gouvernement des Etats qui lui sont hostiles. Sans compter les nombreux assassinats d’hommes politiques : sept présidents des Etats-Unis, Saddam Hussein, Kadhafi et bien d’autres.

Voilà pourquoi la plupart des dirigeants des pays membres de l’Union Européenne ne sont que des marionnettes téléguidées par le tandem USA-Israël. C’est dans ces conditions difficiles que l’on doit se poser la question du changement de pouvoir en France.

Le simple bon sens nous conduit à considérer que des gens qui ont un tel pouvoir ne sont pas assez bêtes pour permettre qu’il soit remis en cause par une simple élection. C’est pourquoi le système électoral en place est suffisamment verrouillé pour que le camp mondialiste ne perde jamais le pouvoir. Aux Etats-Unis, par exemple, tous les présidents des Etats-Unis, sauf un, sont issus du CFR depuis la création, en 1920, de cette organisation. Donc, même si d’aventure, Marine Le Pen gagnait les élections présidentielles, ce serait pour faire la même politique que ses prédécesseurs. François Hollande avait bien utilisé l’argument de son opposition à « la finance internationale ». On voit ce qu’il en est.

Alors, direz-vous, si ce n’est par les élections, faut-il en passer par une insurrection ? Ce n’est pas ainsi que nous voyons les choses. La république connaît périodiquement une vacance de pouvoir. Cela s’est produit notamment en 1940 et en 1968. Pour prendre cette dernière date, un coup d’Etat a pu être fait – sans qu’une seule goutte de sang soit versée – parce que deux conditions étaient réunies : la notoriété d’un homme, De Gaulle en l’occurrence, et l’existence d’un parti politique, le RPF, pour organiser le changement.

Aujourd’hui, il n’existe, à première vue, ni l’une ni l’autre. La réalité n’est pas si négative. Un sondage récent montre que plus de 50% des Français souhaitent un régime fort. Malheureusement, il n’y a pas de parti en France capable de répondre à cette forte aspiration. A nos yeux, ce parti ne peut être que royaliste, car c’est la seule alternative radicale au mondialisme. Seul un roi peut – sous réserve qu’il en ait le courage – se rendre indépendant du pouvoir financier.

Que faire, donc, en attendant ? Saint-Exupéry disait : « Force-les de bâtir ensemble une tour et tu les changeras en frères. Mais si tu veux qu’ils se haïssent, jette-leur du grain ». Cette tour que nous devons construire ensemble, c’est une France chrétienne, dirigée par un roi très chrétien.

La France est le pays européen qui se mobilise le plus contre les attaques du mondialisme, que ce soit sur le terrain de la défense de la famille, de l’école, de l’opposition à la mondialisation, des attaques contre notre agriculture et sur bien d’autres terrains. C’est par la coordination de ces actions de défense sur des objectifs clairs que nous arriverons à chasser le pouvoir en place.

C’est pourquoi nous vous invitons à nous rejoindre, puisqu’il faut bien une organisation politique pour contribuer à cette coordination des luttes.

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  • : Le blog du groupe POUR UN ROI TRES CHRETIEN
  • : Le groupe POUR UN ROI TRES CHRETIEN est un mouvement royaliste. Cela signifie que son objectif est de favoriser la restauration de la royauté. Tout en reconnaissant la validité des Lois fondamentales du royaume, il considère que le futur roi n'est pas identifié à ce jour. Ou bien il émergera du combat antimondialiste, et ce sera le début d'une nouvelle dynastie, ou bien ce sera le descendant du jeune roi Louis XVII qui, comme on le sait aujourd'hui, a été "exfiltré" de la prison du Temple.
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