C’est le titre d’un film bien connu qui nous vient à l’esprit quand on prend connaissance du dernier sondage[1] accordant 13% d’opinions favorables à François Hollande et 30% à Manuel Vals soit, pour ce dernier, une chute de 16% depuis le mois d’avril.
Sachant que les Français ont désavoué Nicolas Sarkozy en 2012 – il y a deux ans, ce n’est pas bien loin – et que maintenant ils désavouent la nouvelle équipe au pouvoir, on se demande s’il y a un pilote capable de conduire l’avion France vers de meilleurs cieux.
En théorie, la solution est simple : une majorité de Français est opposée à la mondialisation et à la politique immigrationniste conduite depuis plusieurs décennies. 50% d’entre eux ne veulent plus de cette démocratie qui n’est qu’un leurre et se prononcent en faveur d’un pouvoir fort.
Mais la clique qui nous dirige s’accroche au pouvoir
La république connaît périodiquement une vacance du pouvoir. Ce fut le cas en 1940, et l’homme providentiel que l’on appela à l’époque était le Maréchal Pétain, auquel une large majorité de députés a voté les pleins pouvoirs. C’est grâce à lui, ne l’oublions pas, que fut signé un armistice qui, compte tenu de l’échec militaire que nous venions de subir, a préservé l’essentiel.
La France a aussi connu une vacance de pouvoir en 1958, en pleine guerre d’Algérie. C’est alors qu’on appela le Général De Gaulle, qui sut redresser l’économie française : au moment où De Gaulle prend le pouvoir, le déficit des finances publiques est supérieur à 5% du budget, la valeur du franc est en chute libre du fait d’une inflation galopante et la France est quasiment en faillite. En quelques semaines, la situation a été inversée grâce à la confiance que le Général De Gaulle avait su ramener dans le pays[2]
Aujourd’hui, nous sommes à la veille d’une nouvelle vacance de pourvoir. Quel homme politique, en effet, est en mesure de prendre les mesures courageuses qui s’imposent ? Pas plus Marine Le Pen qu’un ou une autre. En effet, De Gaulle avait demandé – et obtenu – les pleins pouvoirs. Personne, aujourd’hui, n’a le courage d’un discours équivalent.
La seule voie possible : sortir du régime républicain
Le Général De Gaulle avait essayé de le faire, mais il ne put aller plus loin que l’instauration de la cinquième république. Il voulait notamment instaurer un mandat de douze ans pour le président de la république, ce qui pouvait représenter les prémisses d’un régime monarchiste. Il dut se contenter d’un mandat de sept ans, ce qui était déjà mieux que le quinquennat actuel. Il prit aussi des contacts avec le Comte de Paris, qui ne débouchèrent pas, la branche orléaniste ne voulant pas, en fait, sortir de la république.
La morale de l’histoire, c’est que la mobilisation populaire qui est apparue en 1958 n’était pas encore assez forte pour renverser la république. Aujourd’hui, l’homme qui personnifie une voie alternative à la république existe en chair et en os : c’est le Duc d’Anjou, descendant direct des Bourbon, futur Louis XX. Mais il manque la mobilisation populaire.
C’est pourquoi nous devons coordonner nos forces pour enfoncer des clous dans la cuirasse de l’ennemi partout où c’est possible : au niveau de la défense de la famille en réclamant la liberté de conscience pour les maires et leurs adjoints qui refusent de marier des homosexuels, au niveau de l’école en instaurant l’école libre (un système qui supprime la différence entre écoles publiques et écoles privées), au niveau des entreprises en imposant à l’Etat une protection de nos frontières contre les produits étrangers qui coulent notre économie, au niveau de l’agriculture en réclamant une appropriation des grandes surfaces par les paysans afin que ceux-ci puissent sortir du système de subventions qui leur est imposé.
Lorsque toutes ces mobilisations partielles auront amené des millions de Français dans la rue, alors nous serons prêts pour établir la royauté, le seul régime qui défende le peuple contre les oligarchies.
Vive le roi !
[1] Figaro du 5 septembre
[2] Henri Fouquereau : « Pour la France », juin 2014