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8 février 2019 5 08 /02 /février /2019 18:30

Selon la Tradition, les pouvoirs spirituel et temporel sont distincts mais non séparés. C’est, bien évidemment, le contraire de ce qu’affirme la loi de 1905 de séparation de l’Église et de l’État. En fait, cette loi affirme que l’État républicain n’a pas de religion. Ceci est totalement faux, car il a endossé, depuis la révolution de 1789, le vêtement du dieu-argent. C’est tellement vrai que la plupart des esprits des citoyens vivant dans un régime républicain, sont formatés de telle sorte qu’ils n’imaginent pas un régime politique dont les décisions ne seraient pas prises, avant tout, en fonction de considérations financières.

Prenons un exemple : si la production des agriculteurs était rémunérée à un juste prix, celui qui leur permet de vivre décemment et d’éviter un suicide tous les deux jours, les prix des produits agricoles seraient certainement plus élevés. Un gouvernement sous le contrôle d’un Roi très-chrétien prendrait alors des mesures pour que d’autres dépenses soient réduites, notamment par des loyers plus bas. Il y a donc deux politiques possibles : celle qui privilégie l’humain et celle qui privilégie l’argent. C’est exactement ce qu’enseigne Jésus : « Nul serviteur ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent »  (Luc 16, 13).

Voilà une application possible du fait que le Roi est le lieutenant de Dieu sur terre. C’est ainsi que les pouvoirs spirituel et temporel sont distincts mais non séparés : il revient à l’Église d’énoncer les grands principes sur lesquels doit s’appuyer le gouvernement d’un pays et il revient au Roi de traduire ces principes en décisions politiques.

Mais qu’en est-il si l’Église tombe elle-même dans l’hérésie ? Car c’est bien ce que traduisent les décisions du Concile Vatican II. Ainsi, sur 2381 évêques présents (voir le livre de Roberto de Mattei, « Vatican II, une histoire à écrire »), seuls 454 d’entre eux ont refusé de voter des thèses allant à l’encontre des enseignements traditionnels de l’Église, soit 19%.

C’est pourquoi il faut considérer l’image de deux pouvoirs œuvrant dans le même sens comme un idéal rarement atteint. Souvent dans l’histoire, bien au contraire, il y a eu conflit entre les deux pouvoirs et c’est alors qu’il s’agissait de savoir lequel des deux a raison. Ce fut, la plupart du temps, l’Église. En voici deux exemples : le développement du gallicanisme à certaines périodes de l’histoire de France et le fait que le roi ou la reine d’Angleterre, jusqu’à aujourd’hui, soit aussi chef de l’Église, sans aucun lien avec l’évêque de Rome.

Mais nous vivons aujourd’hui la situation inverse : c’est l’Église catholique qui est actuellement très largement infiltrée par la franc-maçonnerie. Comment la situation peut-elle évoluer ? Pour répondre à cette question, il nous faut plonger dans l’histoire et remonter aux premiers siècles de l’Eglise, une époque, notons au passage, où il n’y avait qu’une seule Église, dans l’unité des Églises d’Orient et d’Occident.

C’est Constantin, empereur romain installé à Constantinople, qui convoqua le Concile œcuménique de Nicée en exigeant des évêques qu’ils prennent des décisions renforçant la vocation spirituelle de l’Église. Et c’est ce qu’ils ont fait. Pour s’inspirer de cet exemple, le Roi de France, quand il sera à nouveau installé sur son trône, devra convoquer à un nouveau Concile – qui s’appellera peut-être Vatican III, ou héritera d’un autre nom – non pas les deux mille et quelques évêques présents à Vatican II mais seulement les évêques conscients des hérésies de Vatican II. C’est la seule façon réaliste pour que les deux pouvoirs retrouvent leur unité.

Vive le Roi très-chrétien qui règnera, fidèle lieutenant du Christ dans une France, Fille aînée de l’Église de nouveau debout et lumière parmi les nations !

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1 février 2019 5 01 /02 /février /2019 19:10

Toute société comporte naturellement trois métiers de base, tous les autres étant des dérivés : le soldat, le marchand et le prêtre. Du point de vue politique, cela signifie qu’il y a place dans toute société pour trois logiques économiques : au marchand correspond évidemment l’économie de marché, au prêtre correspond le domaine régalien de l’économie (car le roi est le lieutenant de Dieu sur terre) et au soldat correspond la défense de la patrie, c’est-à-dire une économie protégée de l’extérieur.

Mais ces trois domaines ont des importances diverses, selon le régime politique dans lequel on se trouve. Ainsi, dans nos sociétés modernes, tout particulièrement dans l’Union Européenne, l’économie de marché occupe quasiment toute la place, il n’y a plus d’économie protégée et le secteur régalien est réduit à une peau de chagrin du fait des pleins pouvoirs de la Commission sise à Bruxelles.

Cette situation a commencé à se mettre en place après la révolution française de 1789, puisqu’on a remplacé une société chrétienne par une société sans Dieu, une société centrée sur l’humain par une société soumise à l’argent. Et le pouvoir financier, piloté par la franc-maçonnerie, a progressivement mis la main sur l’école afin de formater les esprits depuis le plus jeune âge. C’est ainsi qu’en 1932 le ministère de l’Instruction Publique s’est transformé en ministère de l’Éducation Nationale.

Aujourd’hui, nous sommes tous plus ou moins formatés par le dieu-argent

C’est d’ailleurs ce que nous annonçait la Révélation divine : « Par ses manœuvres, tous, petits et grands, riches ou pauvres, se feront marquer sur la main droite ou sur le front, et nul ne pourra rien acheter ou vendre s’il n’est marqué au nom de la Bête ou au chiffre de son nom » (Apocalypse 13, 16-17). Etre marqué sur la main signifie pratiquer (l’économie de marché), et sur le front signifie que le dieu-argent a envahi son esprit. Mais cela peut prendre une forme très concrète : il est dans les projets mondialistes de placer une minuscule puce électronique sous la peau de telle sorte que chaque individu puisse être totalement sous contrôle.

Regardons en nous-même, et autour de nous : nous sommes tellement habitués à juger toute action humaine selon son degré de rentabilité que nous n’imaginons même pas que l’on puisse vivre autrement. C’est cet état d’esprit qu’il faut abolir !

Entre la primauté de l’homme et la primauté de l’argent, il faut choisir

Jésus disait : « Nul serviteur ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent » (Luc 16, 13). Pour mettre en pratique cet enseignement, il ne faut plus que l’économie de marché occupe la première place. Pour faire simple, disons qu’il faut accorder des places équivalentes aux trois secteurs économiques : un tiers pour l’économie régalienne, un tiers pour l’économie de marché et un tiers pour l’économie protégée. En réalité, les chiffres conduisent à d’autres proportions : le secteur régalien, même dans une vision large, ne dépasse pas 10% du PIB, le secteur ouvert au marché mondial représente de l’ordre de 20% du PIB, et il reste 70% du PIB pour le secteur protégé.

C’est ce que nous appelons « l’économie triale »

Concrètement, le secteur régalien est celui qui est directement contrôlé par l’Etat : la police, la justice, la défense ainsi que les secteurs stratégiques de l’économie (l’énergie, la santé et les transports en tout premier lieu).

Quant au secteur protégé, il consiste à fabriquer en France ce qui correspond aux besoins élémentaires. Peu importe si c’est moins rentable qu’un produit importé : l’important est que tout le monde ait un travail, qu’il n’y ait plus de chômage et que chacun dispose de temps libre pour son élévation spirituelle.

La conclusion s’impose d’elle-même : seul un Roi très-chrétien peut mettre en œuvre cette économie triale.

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26 janvier 2019 6 26 /01 /janvier /2019 08:17

Tant qu’on parle de la pluie et du beau temps, il n’y a évidemment aucune censure ! Mais dès qu’on entre dans le domaine de la réflexion, d’une pensée qui sort du cadre du « politiquement correct », il en va tout autrement. Or, dans un quelconque pays avancé, quels sont les lieux destinés par excellence à la réflexion ? Réponse : les universités. Comment donc se passe la vie universitaire en France ?

« Pendant de longues générations, nous dit Jacques Heers dans son livre « L’histoire assassinée », les thèses soutenues dans les Universités représentaient de loin l’essentiel de la production scientifique. (…) C’était des thèses de doctorat d’Etat (qui démarraient généralement à Bac+6 et s’achevaient) à Bac plus treize ou seize. (…) C’était l’exception française, reconnue signe d’excellence ».

Puis, un jour, la thèse d’Etat fut supprimée et remplacée par une thèse dite « de nouveau régime », d’une durée ne devant pas, en principe, dépasser quatre ans. De plus, alors que le doctorant « ancien régime » était libre d’organiser son temps comme il l’entendait, le seul contrôle périodique étant celui de son directeur de thèse, aujourd’hui il doit rendre compte à un jury qui ne peut juger que selon des critères administratifs puisque, par construction, il n’a pas la compétence adéquate. En outre, on l’oblige à s’intégrer dans une « équipe » et à suivre toutes sortes de cours qui n’ont rien à voir avec la discipline concernée. Résultat : les trois quarts de son temps sont occupés à autre chose que la recherche, pour laquelle il ne lui reste que peu de temps.

Ce n’est rien d’autre qu’un sabotage de la recherche

Cela explique pourquoi de plus en plus de jeunes diplômés de l’enseignement supérieur partent à l’étranger s’ils veulent entrer dans un cursus de recherche. Quant aux bacheliers scientifiques, ils sont désormais dans leur écrasante majorité incapables de TOUT raisonnement. Devant cette terrible réalité, les Universités scientifiques se sont vues obligées de changer leur enseignement : on supprime quasiment tout raisonnement, remplacé par la transmission de recettes pratiques : comment inverser une matrice, comment calculer une intégrale, etc. Et comme l’université se voit interdire toute sélection à l’entrée, et doit de ce fait accepter dans ses amphithéâtres des bacheliers d’un niveau qui, pour la plupart, ne vaut pas le certificat d’études d’antan, le niveau atteint en maîtrise est de plus en plus bas. Ce qui fait que les parents de ces futurs étudiants sont de plus en plus nombreux à inscrire leurs enfants dans les écoles hors contrat dès leur plus jeune âge.

Cette situation n’est pas le fruit du hasard ou de fonctionnaires incompétents voulant se mêler de pédagogie. C’est la volonté politique de fabriquer des moutons, mais surtout pas des personnes capables de raisonner par elles-mêmes. Et cela commence dès l’école primaire.

Un autre exemple de cette dictature de la pensée, c’est l’interdiction de toute réflexion ou recherche sur la deuxième guerre mondiale, laquelle est qualifiée de « révisionnisme », voire de « négationnisme ». Plus généralement, tout un arsenal de lois a été érigé pour conforter juridiquement l’interdiction de toute réflexion ou recherche sur des sujets jugés « non politiquement corrects » : loi Pleven en 1972, loi Gayssot en 1990, loi Lelouche en 2002, etc.

Il n’y a donc plus aujourd’hui en France de liberté de pensée

Si cela ne concernait qu’une corporation, certains pourraient dire « c’est dommage pour eux ». Mais c’est bien plus grave : c’est une démarche qui conduit la France tout droit vers le sous-développement intellectuel, donc vers la soumission à des pays étrangers qui ont, eux, l’intelligence ! Inutile d’insister pour voir à qui cela profite : aux Etats qui mettent en œuvre une politique mondialiste, avec la volonté d’asservir tous les Etats – la France en particulier - afin d’établir un gouvernement mondial.

La seule alternative : LA LIBERTE DE l’ENSEIGNEMENT A TOUS LES NIVEAUX : autonomie de gestion, qui implique la liberté de recruter les professeurs sans interférence étatique, et liberté de choix en matière pédagogique, le pouvoir de l’Etat se limitant à définir les niveaux à atteindre à chaque étape du cursus scolaire.

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19 janvier 2019 6 19 /01 /janvier /2019 10:20

Il est temps d’organiser un grand débat national, nous dit Emmanuel Macron. Et, parmi les quatre thèmes qu’il propose, il y a la transition énergétique, qu’abusivement il nomme « transition écologique ». Car s’il s’agissait d’écologie, il faudrait, notamment, interdire en priorité l’abattage rituel, qui fait tant souffrir les animaux.

Dans sa lettre introductive, Emmanuel Macron nous dit : « Faire la transition écologique permet de réduire les dépenses contraintes des ménages en carburant, en chauffage, en gestion des déchets et en transports ». C’est complètement faux ! Voyons cela de plus près…

Exprimés en euros-Mwh, le coût le plus bas est celui de la géothermie (43), puis vient le nucléaire (50), l’éolien terrestre est à 57, mais l’éolien en mer, sur pilier, est à 145 et l’éolien flottant à 198 ! Vient enfin le solaire au sol (74).

Parlons de l’éolien terrestre. A première vue, le coût du Mwh n’est guère différent de celui du nucléaire. Mais il ne fonctionne qu’un quart du temps. Il faut donc multiplier le coût par quatre. En ce qui concerne le gaz ou le charbon, le coût est double par rapport au nucléaire.

Etant donné que de plus en plus de voix s’élèvent pour ne pas dégrader le paysage avec les éoliennes, sans compter le bruit très pénible occasionné, on nous propose l’éolien flottant. Mais si on dit aux Français que, contrairement à ce qu’annonce Emmanuel Macron, leur facture d’électricité va être multipliée par 3 ou 4, seront-ils d’accord ?

Oui, notre facture d’électricité peut être multipliée par 3, voire 4

Pour des éoliennes qui ne tourneront que 25 % du temps, ce n’est pas très rentable… Alors, comment se fait-il que des fonds de pension s’intéressent tant à l’éolien en France ? Tout simple ! En France, une loi exige que l’énergie verte des éoliennes soit achetée en priorité deux fois le prix des autres énergies (l’hydraulique, qui est pourtant totalement vert, n’a pas ce privilège !). Donc, c’est intéressant pour les investisseurs étrangers, sans doute en pleine complicité avec le gouvernement, car qui paye cette différence ? NOUS ! Sur votre facture EDF, il y a une petite ligne qui indique que nous « participons au développement de l’énergie verte »…en fait, nous finançons des actionnaires étrangers.

Pourtant, il existe d’autres solutions. Intéressons-nous au « moteur Minato ». C’est un Japonais qui a mis au point ce moteur – dont 40 000 exemplaires ont déjà été produits – en se basant sur l’utilisation de l’énergie magnétique (https://stopmensonges.com/le-moteur-minato-a-energie-libre-est-disponible-au-japon/). Mais c’est une énergie gratuite, qui existe partout. Voilà pourquoi on n’en parle pas. Seule une banque japonaise a accepté de financer son développement, car elle ne fait pas partie du cartel des grandes banques internationales !

Si la consommation des trois secteurs (résidentiel et tertiaire + transport + industrie) était couverte par l’énergie magnétique, l’importation de pétrole et de gaz pourrait tomber à zéro.

Alors que faire ? Diverses études montrent que les énergies renouvelables ne sont pas en mesure de compenser le déclin des énergies fossiles. Retenons cinq voies :

  • Maintien du nucléaire classique
  • Développement raisonnable du solaire, de préférence sur le toit des immeubles
  • Ralentissement de l’utilisation des énergies fossiles
  • Arrêt total de la construction d’éoliennes et démontage des éoliennes existantes
  • Développement de l’énergie magnétique, selon le principe du moteur Minato

La république n’adoptera jamais un tel plan, car ce régime politique est construit en référence au dieu-argent. Seul un roi est en mesure de développer une politique soucieuse du bien commun, car il est le « lieutenant de Dieu sur terre », et que c’est à Lui qu’il doit rendre des comptes.

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11 janvier 2019 5 11 /01 /janvier /2019 18:57

Chaque année, le CEVIPOF (Centre d’Etude de la Vie Politique) réalise un baromètre permettant de juger de la confiance qu’ont les citoyens dans leurs institutions. Le résultat, comme nous allons le voir, est tout à fait en phase avec ce qu’expriment les Gilets jaunes…

Ainsi, à la question « en qui avez-vous confiance ? », seul le maire de la commune du sondé obtient un taux de réponses favorables supérieur à 50%, en l’occurrence 58%. Le conseiller départemental, le conseiller régional et le député sont loin derrière, tandis que le premier ministre obtient 25% de voix favorables et le président de la république 23% !

Et quand on demande aux Français ce qu’ils éprouvent quand ils pensent à la politique, 69% répondent « de la méfiance ou du dégoût » ! Enfin – cerise sur le gateau – à la question « est-ce que les responsables politiques, en général, se préoccupent de ce que pensent les gens comme vous ? », 85% répondent NON !

Tous les politiciens sont à mettre au rancart !

Cependant, ce serait trop simple de juger que la cause de cette situation est l’incompétence des hommes et des femmes en charge de la politique du pays. La philosophe Simone Weil, il y a déjà près d’un siècle, avait analysé que les partis politiques ne représentent qu’eux-mêmes et pas du tout ce que pensent les citoyens. Ce sont donc les partis politiques qu’il faut chasser du Parlement…

Par quoi les remplacer ? Par les représentants des forces vives du pays. C’est d’ailleurs ce que les Gilets jaunes nous font vivre. La question est de savoir comment faire passer cette grande idée dans les institutions. La doctrine sociale de l’Eglise nous met sur la voie : il faut que ce soit les corps intermédiaires qui soient représentés.

Commençons par l’Assemblée Nationale. Imaginons que soient mis en place, au niveau de chaque circonscription, quatre collèges électoraux - un collège pour les salariés, un collège pour les entrepreneurs et cadres, un collège pour les familles et un collège pour les agriculteurs – avec la possibilité, pour les personnes concernées, de voter dans plusieurs collèges. Par un processus qu’il serait trop long à expliquer ici, nous arrivons à un ordre de grandeur de 500 députés à l’Assemblée Nationale.

Voyons maintenant comment pourrait être transformé le Sénat. Rappelons qu’il s’agit là, traditionnellement, d’une Chambre qui représente les régions et non les individus. La structure régionale naturelle est le « pays ». Il s’agit d’un découpage des départements grosso modo en quatre, ce qui permet d’obtenir des entités homogènes du point de vue géographique, social, culturel et économique. Charles Pasqua en a d’ailleurs fait une loi en 1995, en officialisant cette notion, charge aux administrés de faire une enquête pour en définir les frontières, ce qui fut réalisé dans les dix ans qui suivirent. Il existe dont maintenant une carte officielle de la France découpée en pays.

A ces pays, il faut ajouter les métropoles. Une loi devra fixer le nombre de sénateurs repésentant chacune d’elles. Là aussi, par un raisonnement qu’on ne peut détailler ici, nous arrivons à un nombre de sénateurs de l’ordre de 500.

Remplacer les partis politiques par les forces vives du pays, c’est possible

 En théorie, point n’est besoin de renverser la république pour cela. En réalité, tout le système électoral, basé sur les partis politiques, a été conçu pour que ceux qui détiennent les rennes du pouvoir soient assurés de s’y maintenir.

C’est donc un retour du roi qu’il nous faut

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5 janvier 2019 6 05 /01 /janvier /2019 15:49

Voici l’analyse que fait SOS-Education à propos de l’enseignement de la lecture dans les écoles primaires. Nous savons que la grande question est l’utilisation de la méthode globale depuis que les « pédagogistes » ont pris le pouvoir dans l’Education Nationale, après Mai 68. Cette méthode handicape les enfants parfois pour la vie entière, car elle fait appel au cerveau droit, le sensible, et non au cerveau gauche, le rationnel. Il en résulte une incapacité à analyser les mots d’un texte, lettre par lettre ou syllabe par syllabe, ce qui, plus généralement, les prive de toute capacité d’analyse dans la vie courante, le sensible étant privilégié. Voici donc quelques extraites de ce qu’en dit Claire Polin, directrice de SOS-Education.

« Selon nos premières estimations, les professeurs des écoles utilisent encore massivement les manuels de lecture « mixtes », et ce :

  • malgré les études scientifiques à grande échelle et internationales qui prouvent que la méthode mixte, d’une grande brutalité, empêche l’apprentissage d’un enfant sur cinq ;
  • malgré les découvertes récentes sur le cerveau qui prouvent que la méthode syllabique pure correspond le mieux à l’apprentissage de la lecture ;
  • et même malgré les directives officielles très claires qui demandent d’utiliser des manuels syllabiques (non mixtes).

Pourquoi donc beaucoup de professeurs des écoles continuent-ils d’utiliser les manuels mixtes, contre toute logique ?

Parce que les professeurs ne sont pas formés. Ils sont censés choisir leur manuel alors qu’ils ne savent pas les différencier (à part un vague « j’aime, j’aime pas »), ni pourquoi tel manuel est plus adapté que tel autre. Mais surtout, ils subissent encore la pression pédagogiste d’un autre âge, qui les déresponsabilise en leur disant que c’est normal d’avoir un taux d’échec de 20% et que ces élèves en échec finiront bien par apprendre plus tard.

On leur fait croire que comme la lecture n’est pas qu’une opération de déchiffrage, on pourrait commencer par mémoriser des mots, voire des phrases entières, poussant à deviner le sens avec le contexte. Or, le déchiffrage pur est absolument nécessaire au départ de l’apprentissage de la lecture.

S’il est mélangé dès le début avec des mots à visualiser globalement, l’élève prend un pli mental très fort qui, au mieux, le gênera dans le déchiffrage, ou au pire, le conduira à deviner des réponses sans réfléchir, y compris dans les autres matières !

Ce mensonge criminel perdure contre tout bon sens. Les éditeurs s’en frottent les mains : il arrange bien les éditeurs scolaires, car ils peuvent vendre :

  • aux écoles le poison des méthodes mixtes ;
  • et aux parents, le contrepoison des manuels syllabiques, car eux se rendent bien compte que leur enfant n’apprend pas à lire.

Ils jouent sur les appellations : certains professeurs sont même persuadés « faire de la syllabique » parce que c’est marqué sur le manuel, alors qu’ils se font rouler.

Alors, au ministère, on s’est contenté de sortir des directives officielles et une notice explicative pour les professeurs des écoles. Aucune évaluation, aucune statistique officielle n’est sortie sur la mise en application de ces directives. Et selon mes premières estimations, les professeurs des écoles se sont empressés de ne surtout pas changer de pratique.

C’est fondamental de faire confiance aux professeurs. Mais une confiance aveugle, c’est irresponsable. Bien sûr, les professeurs doivent pouvoir choisir des manuels adaptés à leur façon d’enseigner. Mais la liberté pédagogique entraîne aussi une grande responsabilité. Car c’est toute la scolarité qui se joue, et au-delà, c’est l’avenir même de notre nation.

  • Dans les années 90, plus de 10% des élèves des classes populaires accédaient aux plus grandes écoles de France. Aujourd’hui, ils sont à peine 1% !
  • 85% des élèves en échec scolaire ont une mauvaise maîtrise de la lecture... et pour 70% d’entre eux, cet échec est directement lié aux manuels de lecture ! »

Voilà l’analyse très pertinente de SOS-Education. En résumé, les enseignants ont été « formatés » pour utiliser une méthode perverse et comme ils n’ont pas d’engagement de résultat, ils ne jugent pas utile de revoir leur façon d’enseigner.

La responsabilité est au niveau politique

Depuis mai 68, les gouvernements se succèdent sans rien changer à cet état de fait. Pourtant le problème est connu depuis longtemps. SOS-Education est une association qui a été créée en 2001 et, depuis cette date, elle ne cesse de dénoncer la méthode globale. C’est donc qu’il y a une volonté politique pour que rien ne change.

La seule explication est que le pouvoir trouve un grand avantage à cette situation : des cerveaux non préparés à raisonner d’une manière autonome sont plus facilement manipulables et ne risquent pas de remettre en cause les politiciens en place.

Or, quel est ce pouvoir en place ? Des chefs de gouvernement qui se succèdent mais qui sont tous soumis aux mondialistes, lesquels ne veulent surtout pas d’autonomie des nations car cela remettrait en cause leur volonté de destruction des Etats.

La république a été créée pour donner le pouvoir aux puissances financières, ce qui est incompatible avec des politiques soucieuses du développement de l’homme.

Vive le Roi, lieutenant de Dieu sur terre

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29 décembre 2018 6 29 /12 /décembre /2018 08:10

En effet, sans aucune discussion préalable au Parlement, il vient de signer le Pacte de Marrakech sur les migrations, ce qui engage la France à ouvrir ses frontières sans limitation aux immigrants du monde entier. Nous sommes bien loin de l’engagement des rois à préserver le territoire qu’ils ont reçu de leurs ancêtres et à ne jamais en céder une miette à un pays étranger.

En clair, c’est un encouragement à envahir la France

Le Pacte de Marrakech sur les migrations énonce en effet qu’il est proposé aux Etats de « développer et diversifier les filières de migration » et même de « faciliter l’accès aux procédures de regroupement familial des migrants ». En d’autres termes, il faut que les migrants se sentent chez eux en France (et dans les autres pays européens) !

Certes, disent les défenseurs du Pacte, rien n’est obligatoire, il n’y a aucun engagement des Etats. Mais alors pourquoi avoir établi un tel Pacte ? Dès à présent, si un bateau de migrants se présente à Marseille ou dans un autre port français, les migrants exigeront d’être accueillis, puisque la France est l’un des signataires du Pacte !

Le drame est que le Pape François vient de déclarer qu’il soutient ce Pacte. Dès lors, nombre de catholiques vont soutenir notre gouvernement, en fermant les yeux sur la dynamique de « grand remplacement », qui conduit à remplacer une population porteuse d’une grande civilisation, la France, par des populations étrangères porteuses d’une culture fortement teintée de barbarie.

C’est ainsi que le cardinal Parolin, dans une de ses interventions à Marrakech, insistant sur la « solidarité entre les pays », a déclaré : « Si nous voulons accomplir notre promesse de rendre les migrations volontaires et sûres, ordonnées et régulières, nous devons nous attaquer aux causes profondes des flux migratoires ». Quelle duplicité ! Dans la même phrase, il dit une chose et son contraire : 1) nous voulons rendre les migrations plus sûres ; 2) nous devons nous attaquer aux causes profondes des flux migratoires, donc agir dans le sens d’un arrêt des flux migratoires. Il aurait été beaucoup plus cohérent de dire : « Si nous voulons arrêter les flux migratoires, nous devons nous attaquer à leurs causes profondes ».

Une nouvelle guerre froide… en attendant la 3ème guerre mondiale

Hier, du temps de la guerre froide, le monde était divisé en deux : le bloc atlantiste d’un côté, l’URSS et ses alliés de l’autre. Aujourd’hui nous vivons une nouvelle division (rappelons que le Diable est le grand diviseur) : celle entre le camp mondialiste - dont le fer de lance est la triade Royaume Uni – Etats Unis – Israël et l’outil de domination le cartel des grandes banques et des multinationales – et le bloc eurasiatique constitué par la Russie et la Chine.

L’hyper classe mondialiste a déjà réussi à corrompre la plupart des chefs d’Etat européens, dont Emmanuel Macron et Angela Merkel, mais elle ne veut pas s’arrêter là : elle veut détruire complètement ces Etats dans la perspective d’établir un gouvernement mondial. Et l’un des instruments de cette destruction, c’est l’invasion de l’Europe par une énorme vague migratoire. Aussi est-il regrettable que le chef de l’Eglise catholique ait choisi le mauvais camp.

Que faire ? Il ne suffit pas, comme le propose Laurent Wauquiez, d’ « instaurer des plafonds d’immigration (…) et de supprimer le droit du sol pour les immigrés illégaux » (Le Figaro du 12/12/2018). Il faut appliquer une politique qui peut se résumer en trois mots : « arrêt, assimilation, expulsion » : d’une part, il faut arrêter complètement toute immigration (sauf les vrais réfugiés politiques) ; d’autre part, il faut réintégrer dans la France des territoires aujourd’hui perdus - puisque, dans les 1500 zones de non droit, ce n’est plus la loi française qui règne mais une loi qui nous est étrangère - et, pour ce faire, mener une véritable politique d’assimilation qui consiste à éradiquer toute manifestation de comportements publics ne correspondant pas à la culture et au mode de vie des Français ; enfin, il faut expulser tous les clandestins  et ceux qui, dans leurs paroles ou dans leurs actes, se conduisent en ennemis de la France.

Non au Pacte de Marrakech sur les migrations

Arrêt total de l’immigration

Assimilation des populations étrangères installées en France

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21 décembre 2018 5 21 /12 /décembre /2018 17:26

Les Gilets jaunes sont en colère, à juste titre, contre les partis qui ont tous défendu une politique oubliant complètement la situation dramatique des millions de personnes qui n’arrivent pas à boucler leur fin de mois. C’est pourquoi le « référendum d’initiative citoyenne » (RIC) leur paraît être la bonne solution. Il permet en effet à la population de s’exprimer directement, sans passer par le filtre déformant des partis politiques.

Ils rejoignent ainsi, sans le savoir, l’analyse que faisait la philosophe Simone Weil des partis politiques il y a bientôt cent ans. La militante politique et mystique chrétienne – bien que née dans une famille agnostique – plaidait en effet pour « la suppression générale des partis politiques » :

« Comment donner en fait aux hommes qui composent le peuple de France la possibilité d'exprimer parfois un jugement sur les grands problèmes de la vie publique ? interpelle Simone Weil. Comment empêcher, au moment où le peuple est interrogé, qu'il circule à travers lui aucune espèce de passion collective ? Si on ne pense pas à ces deux points, il est inutile de parler de légitimité républicaine. » Pour y remédier, selon la philosophe, il s'agit de supprimer purement et simplement les partis politiques, « organismes publiquement, officiellement constitués de manière à tuer dans les âmes le sens de la vérité et de la justice ». Argumentation ? Les partis servent une propagande – « celui qui n'en ferait pas disparaîtrait du fait que les autres en font » – et « le but avoué de la propagande est de persuader et non pas de communiquer de la lumière », pointe la philosophe. « Supposons qu'un membre d'un parti – député, candidat à la députation ou simplement militant – prenne en public l'engagement que voici : Toutes les fois que j'examinerai n'importe quel problème politique ou social, je m'engage à oublier absolument le fait que je suis membre de tel groupe, et à me préoccuper exclusivement de discerner le bien public et la justice. Ce langage serait très mal accueilli. Les siens et même beaucoup d'autres l'accuseraient de trahison. Les moins hostiles diraient : Pourquoi, alors, a-t-il adhéré à un parti ? ».

Donc vive la démocratie directe ! On pense tout de suite à la Suisse. Comme l’explique le Figaro du 18/12 : « Plus de 550 objets ont été soumis au vote des citoyens suisses depuis la naissance de l’Etat fédéral en 1848. Dans l’agenda politique, au minimum quatre dimanches par an sont réservés aux votations. Et c’est sans compter les objets cantonaux sur lesquels les habitants d’un canton ou d’un autre sont appelés à ce prononcer. En 1893, les Suisses votaient déjà pour l’interdiction d’abattre le bétail de boucherie sans l’avoir préalablement étourdi ».

Mais cela ne se passe pas toujours aussi bien. Ainsi, en Californie, où l’ « initiative citoyenne » existe depuis 1911, des groupes de pression privés y ont trouvé la possibilité de faire voter des lois qui contredisent la législation nationale, pour le meilleur ou pour le pire. « Depuis 2000, 2 milliards de dollars ont été dépensés, par exemple en vue d’annuler une loi visant à taxer le forage pétrolier pour financer les énergies renouvelables » (Le Figaro du 18/12).

Ainsi le RIC peut se retourner contre les citoyens

Alors, que faire ? Comment les justes revendications des citoyens peuvent-elles être entendues ? L’espoir placé dans le RIC provient de cette illusion que le peuple est souverain. C’est ce qu’on s’acharne à nous faire croire depuis la révolution française de 1789. Mais si on en est là, cela prouve bien que cela ne fonctionne pas, parce que des intérêts privés, se moquant délibérément des conditions de vie du peuple, s’arrangent pour faire voter les lois qui les servent, à l’encontre du bien commun.

C’est tout simplement le résultat d’une société sans Dieu. Rappelons encore et encore la parole du Christ : « Nul serviteur ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent » (Luc 16, 13). Les rois de France se sont toujours battus pour la défense du peuple contre les oligarchies. C’est pourquoi seul un roi, étant au-dessus des partis, peut veiller à orienter la politique dans le sens du bien commun.

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14 décembre 2018 5 14 /12 /décembre /2018 18:04

Tout a commencé par l’augmentation des taxes sur le carburant. Mais pourquoi y a-t-il eu cette augmentation de taxes ? Parce que le gouvernement est aux abois et cherche à tout prix à faire entrer de l’argent dans les caisses. Sans se soucier des conditions de vie difficiles du peuple français.

Et pourquoi cherche-t-il de l’argent ? Entre autres, parce que le budget de l’Etat est en déficit de 70 milliards d’euros (recettes en 2016 : 240 Md€, dépenses : 310 Md€) et que le montant du service de la dette (les intérêts) est de 45 milliards par an. De plus la France s’appauvrit chaque année du fait d’un déficit de la balance commerciale de 70 milliards d’euros. Et pourquoi la situation financière de la France est-elle si catastrophique ? Parce que l’hyper classe mondialiste a décidé de ruiner l’Europe. Deux moyens pour cela : l’instauration de la monnaie unique, qui ne peut pas être adaptée aux conditions spécifiques de chaque pays, et la loi Pompidou du 3 janvier 1973 qui a interdit à la Banque de France de procurer à l’Etat des prêts sans intérêt. Cette loi a conduit l’Etat à payer 1400 Md€ d’intérêts en quarante ans : les deux tiers du PIB annuel !

Le prix Nobel français de l’économie, Maurice Allais, avait calculé que si la France avait gardé sa souveraineté, son PIB serait aujourd’hui près du double de ce qu’il est aujourd’hui, soit 4000 Md€ et non 2300.

Les quatre mesures à prendre d’urgence pour permettre le redressement économique de la France sont les suivantes :

  1. Un moratoire sur la dette publique : on arrête de payer 45 Md€ par an jusqu’à ce que la situation financière de la France repasse dans le vert ;
  2. La sortie de la monnaie unique et la restauration du Franc. En accompagnant cette mesure d’une dévaluation du Franc de 20%, on fait coup double : on réduit de 20% le montant de la dette publique et on relance nos exportations ;
  3. La renationalisation de la Banque de France, afin que l’Etat puisse à nouveau emprunter à taux zéro ;
  4. La mise en œuvre d’une politique protectionniste, afin de réindustrialiser la France en fabriquant en France au lieu d’importer et afin de protéger nos agriculteurs qui pourront enfin bénéficier d’un revenu leur permettant de vivre.

De fait, cela équivaut à une sortie de l’Union Européenne. C’est en effet une autre Europe qu’il faut construire, une Europe des Nations.  Et ne nous inquiétons pas des mesures de rétorsion que voudrait prendre Bruxelles, car si la France prend cette décision, c’est tout le château de cartes de l’Union Européenne qui s’écroule.

Comme nous l’avons souvent dit – et même le socialiste François Hollande l’avait reconnu – nous sommes confrontés aux puissances financières. C’est exactement ce dont nous avait avertis le Christ : « Nul serviteur ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent » (Luc 16, 13).

En 1789, on a voulu construire des sociétés sans Dieu. Voilà le résultat : on tombe dans l’esclavage de l’argent. Ou, pour le dire autrement, c’est la loi du plus fort qui prévaut. Voilà contre quoi se battent les Gilets jaunes.

Une république chrétienne est un rêve, une utopie. Les mesures proposées ci-dessus ne sont que le début d’un long combat, qui ne sera gagné que si les Français sont unis. Et il n’y a qu’une seule manière de les unir - la référence chrétienne – et un seul moyen : l’existence d’un chef d’Etat au-dessus des partis ayant pour mission d’élever la vertu du peuple. C’est ce qu’on appelle un roi.

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7 décembre 2018 5 07 /12 /décembre /2018 18:30

Aujourd’hui encore, malgré le matraquage médiatique, politique, voire éducatif de ceux qui nous gouvernent, beaucoup de Français restent persuadés de la nécessité d’avoir un roi à la tête de notre pays. Les groupes royalistes ou monarchistes plus ou moins actifs sont en nombre important, soutenant les divers descendants de monarques ayant régné en France, de Louis XIV à Louis-Philippe sans oublier Napoléon.

Qui sont actuellement ceux pouvant se présenter comme héritiers des 40 rois qui ont fait la France ?

  • Les descendants de Louis-Philippe 1er, roi des Français de 1830 à 1848, lui-même descendant du frère de Louis XIV (famille d’Orléans).
  • Les descendants de Philippe V, petit-fils de Louis XIV et roi d’Espagne de 1700 à 1746
  • Une éventuelle descendance de Louis XVII, fils de Louis XVI.

Quelles sont les conditions indispensables pour accéder au trône de France ? Selon le testament de Saint Rémi et les constitutions existant depuis Clovis :

  • Le roi doit être catholique : « le royaume de France est prédestiné par Dieu à la défense de l’Eglise Romaine… Il sera victorieux et prospère tant qu’il sera fidèle à la foi romaine, mais il sera rudement châtié toutes les fois où il sera infidèle à sa vocation. »
  • La succession au trône se fait uniquement par les hommes (loi salique).

Qu’en est-il sur ces deux points ?

Si les Orléans actuels peuvent être considérés comme catholiques, ils souffrent d’être les descendants de personnalités très discutables, comme celui qui se fit appeler Philippe Egalité, franc maçon notoire et, député à la Convention, votant la mort du Roi Louis XVI, son cousin. De plus, il avoua au club des jacobins : « je ne suis pas le fils du duc d’Orléans mais le fils d’un valet d’écurie. Il est notoire que mon prétendu grand père a toujours refusé de me reconnaître pour un Bourbon. »

Dans ce cas, malgré toutes leurs qualités, les descendants de Louis-Philippe, fils de Philippe Egalité ne peuvent répondre à la condition de la loi salique.

Deux fils de Philippe V ont encore une descendance catholique:

  • La branche aînée est représentée aujourd’hui par Louis de Bourbon, cousin du roi d’Espagne.
  • Les Bourbon-Parme sont les descendants du dernier fils de Philippe V.

Si la descendance Bourbon-Parme est parfaitement claire, il n’en est pas de même du côté des souverains espagnols ; ceux-ci descendent d’Isabelle II, mariée à son cousin germain François d’Assise d’Espagne (ils sont tous deux petits enfants de Charles IV).

Isabelle II a eu 10 enfants mais aucun d’eux n’est de son mari même si celui-ci les a reconnus pour des raisons politiques évidentes (ils n’ont jamais fait chambre commune sauf la nuit de noces et le premier enfant est né 3 ans après). De plus, le père de François d’Assise est probablement fils de Godoy (premier ministre, ancien garde du corps) et non du roi Charles IV.

Là encore, dans le cas des descendants espagnols, la condition de la loi salique n’est pas remplie.

Quant aux descendants des Bourbon-Parme, faire valoir leurs droits en rappelant les événements cités les brouilleraient avec toutes les familles princières de l’Europe, toutes cousines. Sans intérêt, surtout s’ils ont eu connaissance des révélations de Maximin Giraud, le berger de La Salette, au Comte de Chambord sur l’exfiltration de Louis XVII de la prison du Temple.

Le testament de Saint Rémi nous assure que des rois répondant aux deux conditions indiquées ci-dessus existeront jusqu’à la fin des temps ; le prochain se révèlera d’autant plus rapidement que nous prierons et agirons pour l’accueillir. Comme nos ancêtres, nous proclamerons :

VIVE LE CHRIST QUI EST ROI DE FRANCE

VIVE LE ROI DE FRANCE QUI EST LIEUTENANT DU CHRIST

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  • : Le blog du groupe POUR UN ROI TRES CHRETIEN
  • : Le groupe POUR UN ROI TRES CHRETIEN est un mouvement royaliste. Cela signifie que son objectif est de favoriser la restauration de la royauté. Tout en reconnaissant la validité des Lois fondamentales du royaume, il considère que le futur roi n'est pas identifié à ce jour. Ou bien il émergera du combat antimondialiste, et ce sera le début d'une nouvelle dynastie, ou bien ce sera le descendant du jeune roi Louis XVII qui, comme on le sait aujourd'hui, a été "exfiltré" de la prison du Temple.
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