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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 07:08

Depuis le temps qu’on entend parler de mondialisation, la plupart des gens ont fini par considérer qu’elle est incontournable et que l’on peut seulement en limiter les effets, autant qu’il est possible de le faire.

C’est faux : la mondialisation des échanges, telle qu’elle est vécue aujourd’hui, résulte d’un choix politique. En effet, revenons à la définition : la mondialisation, c’est la libéralisation des échanges de marchandises et de services, de la circulation des capitaux et des hommes, et de la circulation de l’information. Seule cette dernière résulte des innovations techniques, avec INTERNET, etc.

Tout le reste est le produit de choix politiques : les frontières, on peut les ouvrir ou les fermer. Sortons du faux procès qui est souvent fait contre le protectionnisme. Protéger son agriculture et son industrie ne signifie pas l’autarcie. Les américains et les chinois, entre autres, participent au commerce mondial tout en protégeant leur économie.

Cependant on observe que l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) a un objectif clairement défini : abolir toutes les barrières douanières à l’échelle de la planète. A première vue, la logique est évidente : c’est une perspective qui profite en premier lieu aux multinationales. Mais on sait bien que derrière un objectif matériel il y a toujours une pensée. Disons-le clairement : une idéologie. Cette idéologie porte un nom : le mondialisme.

Cette idéologie vise à établir sur terre un gouvernement mondial. Un projet totalitaire, en quelque sorte. A cette fin, il faut faire disparaître les Etats. C’est pourquoi le mondialisme est favorable à l’établissement, à titre transitoire, d’Etats multiethniques, multiconfessionnels et multiculturels, sous prétexte de ne pas créer de discrimination entre les hommes. Il est clair que cette voie, qui nie l’identité et la souveraineté de chaque pays, conduit progressivement à la destruction complète des Etats.

Cette idéologie est portée par un petit nombre de clubs de pensée – le CFR (« Council for Foreign Relations »), qui est le plus puissant, mais aussi la Trilatérale, Bilderberg, Bnaï Brith et quelques autres – qui regroupent les hommes les plus puissants sur le terrain économique ou politique de tous les continents. Et au-delà de ces clubs de pensée il y a une force politique dont le noyau dur est le tandem USA-Israël.

Mais une idéologie qui se veut totalitaire doit aussi s’accaparer les esprits. En effet, elle doit se placer au même niveau que l’Eglise Catholique. Voyons quelle est la position de celle-ci. Pour cela, c’est intéressant de lire la récente encyclique de Benoît XVI, « Caritas in veritate ». Celle-ci se prononce non pas pour une réduction voire une disparition du rôle des Etats, mais au contraire pour leur renforcement : « l’économie intégrée de notre époque n’élimine pas le rôle des Etats, elle engage plutôt les gouvernements à une plus forte collaboration réciproque » (§ 41). C’est tout à fait dans la logique dune Europe des Nations que nous défendons et à l’opposé du Traité de Lisbonne. Certes Benoît XVI se prononce en faveur d’une coopération internationale des Etats : « L’articulation de l’autorité politique au niveau local, national et international est, entre autres, une des voies maîtresses pour parvenir à orienter la mondialisation économique » (§ 41) et parle même de gouvernance mondiale, mais dans une vision opposée à celle du mondialisme : « Pour ne pas engendrer un dangereux pouvoir universel de type monocratique, la "gouvernance" de la mondialisation doit être de nature subsidiaire, articulée à de multiples niveaux et sur divers plans qui collaborent entre eux » (§ 57).

En résumé, Benoît XVI accepte l’idée d’une gouvernance mondiale, mais à condition de respecter le principe de subsidiarité. Derrière ce nom compliqué se cache une idée simple : que chaque décision politique soit prise au niveau le plus bas où se trouve la compétence. Par exemple, ce n’est pas à Bruxelles de gérer le ramassage des ordures de la commune Machin, celle-ci est tout à fait compétente pour en assurer la gestion elle-même. Pour les problèmes qu’elle ne sait pas résoudre, on remonte au département, puis à la région et, pour ceux dont cette dernière se déclare incompétente, on remonte au niveau de l’Etat. Dans la logique d’une Europe des Nations que nous défendons, il peut aussi arriver que telle question soit traitée au niveau international, par une délégation de pouvoir des Etats sur des sujets convenus, avec des limites bien définies.

C’est cela le principe de subsidiarité. Il suffit de l’énoncer pour s’apercevoir que le Traité de Lisbonne, qui organise la répartition des pouvoirs au sein de la Communauté Européenne, procède complètement à l’inverse. En gros, Bruxelles décide de tout, hormis quelques rares domaines si toutefois on parvient à lui démontrer que, localement, on peut très bien se débrouiller. Et encore... L’Etat français lui-même ne procède pas différemment, les espaces de liberté des citoyens et des petites entreprises étant réduits à la portion congrue.

Nous voyons clairement que cette vision s’oppose radicalement à la vision mondialiste. C’est pourquoi les défenseurs du mondialisme attaquent sur plusieurs plans. D’une part, ils essayent de promouvoir une contre-religion. C’est de là que vient l’insistance à se référer sans cesse aux Droits de l’Homme, projet bien limité puisqu’ils n’acceptent pas l’idée de respecter la vie humaine depuis la conception jusqu’à la mort. Dans le domaine du management des entreprises, les défenseurs du mondialisme ont inventé tout d’abord le développement durable – lequel principe figure déjà dans le Genèse – puis ils ont étendu celui-ci sous la forme de la « responsabilité sociale des entreprises », laquelle a même fait l’objet d’une norme internationale (ISO 26000). Il y a aussi des déclarations officielles de l’ONU qui évoquent la nécessité d’une nouvelle religion mondiale, universelle et syncrétique, fortement inspirée des idées du « New Age ».

Mais les partisans du mondialisme ne s’arrêtent pas là. L’islam est instrumentalisé pour saper les fondements du christianisme. C’est la raison profonde des politiques d’immigration, au-delà des avantages économiques de celles-ci. Les attaques se font aussi au niveau philosophique, en faisant une propagande constante en faveur du relativisme et en aidant l’islam à reconquérir l’Europe, notamment.

Que peut faire la république face au char d’assaut mondialiste ? Rien ou pas grand chose. D’une part parce que la république a été créée pour détruire le christianisme. D’autre part parce que le camp mondialiste est assez puissant financièrement pour corrompre tous les politiciens qui auraient des velléités de le combattre.

Vous l’avez compris : le combat contre le mondialisme ne peut être efficace que s’il s’appuie sur une religion, le christianisme. Et il n’y a qu’un régime politique qui se réfère officiellement à cette religion, c’est la royauté. C’est pourquoi nous vous appelons à agir pour

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